Complexity Management, la gestion de la complexité pour le bien commun : Différence entre versions

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Un des éléments centraux à comprendre, pour bien apprécier Ecopol, est la dimension de la gestion de la complexité. Gérer la complexité est un métier à part entière, pratiqué par des consultants expérimentés, qui accompagnent, notamment, des grandes institutions publiques, des grandes entreprises et aussi des structures de milieux associatifs, à travailler sur leur mission, leur vision à 5 ou 10 ans (où seront nous dans 5 à 10 ans) et plus largement à mettre sur pied l'ensemble des mécanismes permettant une durabilité de l'entreprise avec performance et implication de tous ses collaborateurs. C'est, bien entendu, joli dans la théorie et difficile dans la pratique, mais c'est malgré tout ce qui est en train de se mettre en place partout sur terre et qui est une clé de succès essentielle à toute démarche d'envergure impliquant de nombreuses personnes. Une telle démarche inclut, notamment, une culture d'un approche dite écosystèmique, où l'ensemble de la production et de la distribution des biens et des services liés à la démarche collective sont analysés et traités pour être optimisés (et non pas maximisés, car optimum signifie prendre en compte l'impact direct alors que maximum signifie ne pas le prendre en compte), mais aussi une culture de médiation de conflits et de gestion des difficultés, de gestion d'une identité de l'entreprise commune, notre mission, nos valeurs, nos principes de fonctionnement, notre raison d'être, notre métier, etc.
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Un des éléments centraux à comprendre, pour bien apprécier Ecopol, est la dimension de la gestion de la complexité.  
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Encart: Définition
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La compléxité peut être entendue comme l'entremêlement de plusieurs paramètres qui s'influencent les uns les autres. Alors que l'homme a pour habitude de parcelliser les problèmes pour les résoudre, les sciences de la complexité se donnent pour objectif d'étudier les phénomènes sous un angle global.
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Cette analyse s'appuient sur plusieurs caractéristiques des systèmes complexes
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l'émergence : le tout et la somme des parties ne se réduisent pas l'un à l'autre
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l'auto-organisation : le monde est fait d'ordre organisé et de désordre.
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La redondance: la répétition mais pas à l'identique, le déploiement d'une multitude de versions différentes d'un même schéma ou motif 
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La systémique est la science réfléchissant aux problèmes engendrés par la compléxité. Par une approche toujours globale et grâce à une vision holistique, la systémique permet d'aborder des sujets complexes qui étaient réfractaires à l'approche parcellaire des sciences exactes issues du cartésianisme.
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La Cybernétique, en tant que science et technique, propose de réduire la compléxité par des systèmes capables d'autorégulation programmée , grâce à des processus de réception et de traitement de l'information, et à des boucles de rétroaction.
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Sources:
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http://www.mcxapc.org/static.php?file=lexique.htm&menuID=lexique
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http://fr.wikipedia.org
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http://complexite.epikurieu.com/
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Fin de l'encart
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Gérer la complexité est un métier à part entière. C'est une fonction qui doit être pratiquée par des consultants expérimentés.  Les institutions publiques, les grandes entreprises mais aussi les structures de milieux associatifs peuvent faire appel à ces experts. Leur travail est de définir la mission de la structure, de définir une vision sur 5 ou 10 ans et plus largement d'élaborer des mécanismes améliorant les performance de la structure, favorisant l'implication de tous les collaborateurs et assurant la durabilité.  
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C'est un sujet facile à définir de façon théorique mais plus difficile à mettre en pratique? Cependant, cette approche commence à emmerger un peu partout sur la planète. Elle permet de mieux répondre aux défis qu'ont à relever les projets impliquant un grand nombre d'acteurs.  
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Une telle démarche s'appuie sur une approche dite systémique. L'optimisation, en tant que prise en compte de l'impact direct, est privilégiée à la maximisation, qui ne prend pas en compte cet impact. Cette approche est très utile pour: la médiation, la gestion des difficultés, la définition de l'identité, de la mission, des valeurs, des principes de fonctionnement, de la raison d'être, du métier, etc. d'une structure.
  
Par exemple, le métier d'Ecopol est d'animer un pôle d'écologie communautaire pour inspirer les politiques privées et publiques en matière de gestion globale des ressources pour la durabilité de l'humanité.  
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Selon ce principe d'analyse, le métier d'Ecopol est d'animer un pôle d'écologie communautaire. Sa mission est d'inspirer les politiques privées et publiques en matière de gestion globale des ressources pour la durabilité de l'humanité. Ses valeurs sont celles du développement durable et de la culture de pionnier du changement. Ses principes de fonctionnement s'inspirent de ceux de l'économie sociale et solidaire, de la culture libre; ils s'appuient le développement personnel et les outils de gestion participative.
 
 
Certains éléments complémentaires sont à rajouter, spécifiquement pour la gestion de la complexité dans un cas de développement durable, notamment, l'adhésion aux valeurs et aux pratiques de l'économie sociale et solidaire, la culture de pionnier du changement et d'accompagnement au changement, l'insertion de développement personnel et d'outils de gestion participative. Plus largement, il faut aussi utiliser les outils de gestion de la complexité, tels que l'orientation projets, la définition d'objectifs «smart», l'utilisation d'outils de gouvernance numérique, pas nécessairement libre, même si c'est le cas pour Ecopol, les entreprise ressources planning (gestion des ressources de l'entreprise), les groupware, les E-portfolio (gestion des identités numériques individuelles et collectives).
 

Version du 8 février 2011 à 17:12

Un des éléments centraux à comprendre, pour bien apprécier Ecopol, est la dimension de la gestion de la complexité. Encart: Définition La compléxité peut être entendue comme l'entremêlement de plusieurs paramètres qui s'influencent les uns les autres. Alors que l'homme a pour habitude de parcelliser les problèmes pour les résoudre, les sciences de la complexité se donnent pour objectif d'étudier les phénomènes sous un angle global. Cette analyse s'appuient sur plusieurs caractéristiques des systèmes complexes l'émergence : le tout et la somme des parties ne se réduisent pas l'un à l'autre l'auto-organisation : le monde est fait d'ordre organisé et de désordre. La redondance: la répétition mais pas à l'identique, le déploiement d'une multitude de versions différentes d'un même schéma ou motif La systémique est la science réfléchissant aux problèmes engendrés par la compléxité. Par une approche toujours globale et grâce à une vision holistique, la systémique permet d'aborder des sujets complexes qui étaient réfractaires à l'approche parcellaire des sciences exactes issues du cartésianisme. La Cybernétique, en tant que science et technique, propose de réduire la compléxité par des systèmes capables d'autorégulation programmée , grâce à des processus de réception et de traitement de l'information, et à des boucles de rétroaction. Sources: http://www.mcxapc.org/static.php?file=lexique.htm&menuID=lexique http://fr.wikipedia.org http://complexite.epikurieu.com/ Fin de l'encart Gérer la complexité est un métier à part entière. C'est une fonction qui doit être pratiquée par des consultants expérimentés. Les institutions publiques, les grandes entreprises mais aussi les structures de milieux associatifs peuvent faire appel à ces experts. Leur travail est de définir la mission de la structure, de définir une vision sur 5 ou 10 ans et plus largement d'élaborer des mécanismes améliorant les performance de la structure, favorisant l'implication de tous les collaborateurs et assurant la durabilité. C'est un sujet facile à définir de façon théorique mais plus difficile à mettre en pratique? Cependant, cette approche commence à emmerger un peu partout sur la planète. Elle permet de mieux répondre aux défis qu'ont à relever les projets impliquant un grand nombre d'acteurs. Une telle démarche s'appuie sur une approche dite systémique. L'optimisation, en tant que prise en compte de l'impact direct, est privilégiée à la maximisation, qui ne prend pas en compte cet impact. Cette approche est très utile pour: la médiation, la gestion des difficultés, la définition de l'identité, de la mission, des valeurs, des principes de fonctionnement, de la raison d'être, du métier, etc. d'une structure.

Selon ce principe d'analyse, le métier d'Ecopol est d'animer un pôle d'écologie communautaire. Sa mission est d'inspirer les politiques privées et publiques en matière de gestion globale des ressources pour la durabilité de l'humanité. Ses valeurs sont celles du développement durable et de la culture de pionnier du changement. Ses principes de fonctionnement s'inspirent de ceux de l'économie sociale et solidaire, de la culture libre; ils s'appuient le développement personnel et les outils de gestion participative.