Déclaration d'indépendance du cyberspace : Différence entre versions

De Wiki livre Netizenship
Ligne 33 : Ligne 33 :
  
 
== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ==
 
== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ==
Non disponible pour le moment
+
[source audio, théo]
 +
 
 +
Ni gauche ni droite, bien au contraire, dans la déclaration d'indépendance du cyber-espace et plus largement dans les propriétés socio-techniques du numérique, on voit qu'on a dépassé les clivages des ismes, que ce soit le communisme ou le capitalisme, et qu'on est rentré dans une démarche de ??(25 secondes)??, on est rentré dans une démarche du monde conditionnel et non plus du monde relatif. A ce titre, on ne peut pas dire que les dynamiques participatives telles que celles qui sont promues par les mouvements sociaux de Porto-Alegre sont la seule solution. Ou, inversément, que les dynamiques d'optimisation industrielle et de management participatif, tels que promus par une frange innovante de grands entrepreneurs et industriels sensibles, voir même engagés comme pionniers du développement durable tel que des réseaux tels que "Nature et découverte", qui a une centaine de boutique et qui réinvestit tous ses fonds,
 +
 
 +
Voie médiane(1.25min, confus): l'entreprise Weleda qui est une société anonyme détenue par une fondation à but non lucratif gérée par les antroposophes.
 +
 
 +
3ème voie: entrepreunariat social, entreprise à but non lucratif mais d'envergure qui est plutôt un cluster de petites entreprises à l'image de ???(1.52)?? et de wikipédia ou du w3c ou de l'internet society qui sont des regroupements d'experts et de prestataires. Y compris des secrétaires, des nettoyeurs, des balayeurs, des gens qui font à manger, etc. Il y a tout un eco-système économique mais qui est basé sur les valeurs de la participativité, les valeurs issus des 5 compétences socio-techniques et que ni les militants de l'extrême gauche ni les tenants d'un néo-libéralisme ou d'une approche néo conservatrice ne sont porteurs de résolutions. Ils sont porteurs de problèmes alors que ceux qui sont dans une démarche transversale, où ils sont en même temps d'excellents gestionnaires et des gens qui ont une ethique profonde, sont des entrepreneurs sociaux qui sont ceux qui apportent les solutions les plus durables et les plus efficaces et les plus largement déployées et les plus largement adoptées même si, sur la facade, on a le sentiment que c'est Apple et Microsoft et Google qui apportent les solutions. Alors que dans la pratique, tant Apple que Microsoft et que Google, ont besoin de la communauté des utilisateurs et de l'écosystème participatif qu'ils essayent tant bien que mal de féderer mais qui peut leur échapper une fois que notre conscience citoyenne sera légèrment plus affinée et qu'il sera venu le temps de mettre des limites claires à des positions dominantes basées sur le fait flatter les bas instincts des consommateurs.

Version du 23 août 2010 à 11:55

Reste à faire

Théo reprendre.

Titres et intros alternatives

Non disponible pour le moment

Citations diverses (en option)

"Montrons-leur combien nous pouvons être astucieux, déroutants et puissants pour nous défendre"

Encart-s (en option)

En 1990, Barlow a co-fondé l'Electronic Frontier Foundation qui 20 ans plus tard est toujours la principale organisation de défense des libertés citoyennes et des droits des consommateurs dans le cyberespace. C'est elle qui dénonce les dérives totalitaires, les abus de contrôle, les interventions dans la sphère privée et toutes les dérives de type Big Brother annoncées par Orwell...

Corps de l'article

Davos, 1996. L'immensité des alpes suisses. La neige immaculée. Sur ce décor se détachent de petits hommes en cravate qui se hâtent d'un immeuble à l'autre. Tous en cravate. C'est la réunion du Forum économique mondial. Des décisions importantes se prennent entre élites économiques et politiques. Mais que vient donc faire John Perry Barlow là-dedans ? Fermier, parolier des psychédéliques Grateful Dead, consultant en modèles économiques numériques, ses conseils valent de l'or. Tellement d'or qu'il est invité à la tribune pour s'adresser au parterre des leaders du monde. Pourquoi l'ont-il invité ? C'est le début de l'Internet grand public. Tout le monde en parle mais personne n'a compris ses enjeux. Les grands de ce monde attendent qu'il les éclaire. Que leur dit-il ?

Commme l'explique le principal intéressé dans un langage fleuri, des événements récents d'une grande portée vont influencer son intervention: "Hier, le grand invertébré de la Maison-Blanche a apposé son sceau sur la loi de «réforme» des télécommunications de 1996 , tandis que Tipper Gore prenait des photographies numériques de l'événement pour les faire figurer dans un livre intitulé: Vingt-quatre heures dans le cyberespace. Scandalisé par le "monstrueux traitement que cette loi se propose d'infliger au Net", Barlow, en s'inspirant des Déclarations d'indépendance des nouvelles nations annonce l'émancipation définitive d'un nouveau territoire et l'arrivée de nouveaux modes de fonctionnements . Son texte, intitulé Déclaration D'indépendance du Cyberspace n'a pas pris une ride. Il est toujours considéré comme la pierre de touche de l'émergence de la citoyenneté numérique. En voici un extrait:


"Gouvernements du monde industriel, géants fatigués de chair et d'acier, je viens du cyberespace, nouvelle demeure de l'esprit. Au nom de l'avenir, je vous demande, à vous qui êtes du passé, de nous laisser tranquilles. Vous n'êtes pas les bienvenus parmi nous. Vous n'avez aucun droit de souveraineté sur nos lieux de rencontre.

Nous n'avons pas de gouvernement élu et nous ne sommes pas près d'en avoir un, aussi je m'adresse à vous avec la seule autorité que donne la liberté elle-même lorsqu'elle s'exprime. Je déclare que l'espace social global que nous construisons est indépendant, par nature, de la tyrannie que vous cherchez à nous imposer. Vous n'avez pas le droit moral de nous donner des ordres et vous ne disposez d'aucun moyen de contrainte que nous ayons de vraies raisons de craindre..."

Iconographie (en option)

Non disponible pour le moment

Sources (en option)

http://www.freescape.eu.org/eclat/1partie/Barlow/barlowtxt.html

http://www.eff.org/

Autres documents pour usages complémentaires (en option)

[source audio, théo]

Ni gauche ni droite, bien au contraire, dans la déclaration d'indépendance du cyber-espace et plus largement dans les propriétés socio-techniques du numérique, on voit qu'on a dépassé les clivages des ismes, que ce soit le communisme ou le capitalisme, et qu'on est rentré dans une démarche de ??(25 secondes)??, on est rentré dans une démarche du monde conditionnel et non plus du monde relatif. A ce titre, on ne peut pas dire que les dynamiques participatives telles que celles qui sont promues par les mouvements sociaux de Porto-Alegre sont la seule solution. Ou, inversément, que les dynamiques d'optimisation industrielle et de management participatif, tels que promus par une frange innovante de grands entrepreneurs et industriels sensibles, voir même engagés comme pionniers du développement durable tel que des réseaux tels que "Nature et découverte", qui a une centaine de boutique et qui réinvestit tous ses fonds,

Voie médiane(1.25min, confus): l'entreprise Weleda qui est une société anonyme détenue par une fondation à but non lucratif gérée par les antroposophes.

3ème voie: entrepreunariat social, entreprise à but non lucratif mais d'envergure qui est plutôt un cluster de petites entreprises à l'image de ???(1.52)?? et de wikipédia ou du w3c ou de l'internet society qui sont des regroupements d'experts et de prestataires. Y compris des secrétaires, des nettoyeurs, des balayeurs, des gens qui font à manger, etc. Il y a tout un eco-système économique mais qui est basé sur les valeurs de la participativité, les valeurs issus des 5 compétences socio-techniques et que ni les militants de l'extrême gauche ni les tenants d'un néo-libéralisme ou d'une approche néo conservatrice ne sont porteurs de résolutions. Ils sont porteurs de problèmes alors que ceux qui sont dans une démarche transversale, où ils sont en même temps d'excellents gestionnaires et des gens qui ont une ethique profonde, sont des entrepreneurs sociaux qui sont ceux qui apportent les solutions les plus durables et les plus efficaces et les plus largement déployées et les plus largement adoptées même si, sur la facade, on a le sentiment que c'est Apple et Microsoft et Google qui apportent les solutions. Alors que dans la pratique, tant Apple que Microsoft et que Google, ont besoin de la communauté des utilisateurs et de l'écosystème participatif qu'ils essayent tant bien que mal de féderer mais qui peut leur échapper une fois que notre conscience citoyenne sera légèrment plus affinée et qu'il sera venu le temps de mettre des limites claires à des positions dominantes basées sur le fait flatter les bas instincts des consommateurs.