Discussion:Brèves histoires du libre : Différence entre versions

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Il a un léger autisme qui le rend hors du commun, génial et visionnaire.<br />
 
Il a un léger autisme qui le rend hors du commun, génial et visionnaire.<br />
 
Essayer de l’exclure, ça serait tenter d’exclure une personne qui est un pilier d’une cohérence globale. Et ramollir tout ça, ça serait un moyen de faire passer la pilule mais aussi un moyen de ne pas apporter un vrai projet de société, et au fond, le risque final c’est que ce soit tellement dilué que ça perde de sa saveur, de sa raison d’être.<br />
 
Essayer de l’exclure, ça serait tenter d’exclure une personne qui est un pilier d’une cohérence globale. Et ramollir tout ça, ça serait un moyen de faire passer la pilule mais aussi un moyen de ne pas apporter un vrai projet de société, et au fond, le risque final c’est que ce soit tellement dilué que ça perde de sa saveur, de sa raison d’être.<br />
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Et c’est pour ça que les deux mouvements s’entrechoquent :<br />
 
Et c’est pour ça que les deux mouvements s’entrechoquent :<br />
ceux pour qui ce qui compte avant tout, c’est l’enjeu éthique et de société<br />
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- ceux pour qui ce qui compte avant tout, c’est l’enjeu éthique et de société<br />
ceux pour qui la priorité est d’y aller par petits pas, et qu’il n’y ait surtout pas trop de changements, car ça risquerait de perturber tout le monde et ça risquerait de remettre en question le système.<br />
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- ceux pour qui la priorité est d’y aller par petits pas, et qu’il n’y ait surtout pas trop de changements, car ça risquerait de perturber tout le monde et ça risquerait de remettre en question le système.<br />
  
 
C’est le numérique en tant que tel, par la force de ses propriétés qui remet en question le système.<br />
 
C’est le numérique en tant que tel, par la force de ses propriétés qui remet en question le système.<br />
 
Enfait, au final c’est nous les autistes qui utilisons internet de manière complètement maladroite. Nous nous comportons donc comme des inadaptés. On ne comprend pas les règles du jeu dans le cyberespace, alors que justement des gens comme Stallman ou Barlow l’ont bien compris.
 
Enfait, au final c’est nous les autistes qui utilisons internet de manière complètement maladroite. Nous nous comportons donc comme des inadaptés. On ne comprend pas les règles du jeu dans le cyberespace, alors que justement des gens comme Stallman ou Barlow l’ont bien compris.

Version du 10 février 2013 à 18:48

Samedi 9 février 2013

Proposition :

  • On va d’abord poser un contexte de début d’histoire (paradis avec Adam et Eve), il n’y avait pas de choix. Puis, au fur et à mesure, les gens se sont mis à avoir des idées créatives.

A la renaissance, il y a eu l’imprimerie, et avec celle-ci, les coûts de papier et les machines à faire fonctionner et à entretenir. Il était donc injuste que certaines personnes soient productrices et distributrices d’idées tandis que certaines les volaient et se contentaient d’en faire des copies.

Il a donc fallu instituer des systèmes pour reconnaître les auteurs. Les éditeurs se sont positionnés comme intermédiaires et ont donc verrouillé le marché.


  • Ensuite, l’arrivée de l’informatique qui bouleverse tout.

Richard Stallman qui enchaîne avec son problème d’imprimante et la société Xerox, le lancement de la GPL.

Il y a donc tout un mouvement qui se développe ; mais il y a un schisme :

- certains pensent que ce qui est important c’est l’avantage économique et individuel

- tandis que d’autres sont pour la dimension éthique en priorité avec le mouvement Open

Déclinaison progressive hors du logiciel Open (il y a des entreprises IBM qui l’adoptent, Wikipédia qui se lance).

Mais parallèlement à ce mouvement, il y a une résistance qui se fait par des grands groupes représentant ces anciens éditeurs, ce qui conduit à un choc.

Est-ce une tendance inéluctable ou bien est-ce un épiphénomène ?


  • Ce passage peut être présenté sous une forme amusante, en s’appuyant sur ces imageries populaires (Michael Moore comme exemple)

Les « barbus » contre les « cravateux ».


  • Aujourd’hui les technologies sont particulièrement puissantes, les risques sont particulièrement grands et les erreurs particulièrement fortes.

Mais les effets bénéfiques sont particulièrement bénéfiques !

C’est vraiment le risque qui est plus grand.

Il n’y a pas de changement par essence de la situation de l’humanité.

C’est juste plus critique au sens, que ce sujet est plus tendu, à fleur de peau. Les enjeux sont donc plus forts.

Dimanche 10 Février 2013 RMS :
En 1955 aux Etats-Unis, une dame X refuse de prendre le bus réservé aux personnes de couleur noire (considérés comme des sous-humains). Mais comme elle est mère célibataire, les leaders du mouvement pour les droits de ce peuple décident que ce n’est pas la meilleure représentante. Heureusement pour la cause, quelques jours plus tard, il y a une mère de famille (non divorcée) qui décide de faire de même. Elle est prise directement au sérieux.
Ce qu’on tire de cet exemple, c’est que si les militants du bien commun veulent faire gagner une cause, de manière générale ils doivent être bien sous tout rapport.
C’est justement le problème de Stallman qui ne rentre absolument pas dans les normes. (Il fait des conférences pieds nus, il est très barbu, etc.)
Il n’est pas considéré comme un représentant « passe-partout ».
Il a un léger autisme qui le rend hors du commun, génial et visionnaire.
Essayer de l’exclure, ça serait tenter d’exclure une personne qui est un pilier d’une cohérence globale. Et ramollir tout ça, ça serait un moyen de faire passer la pilule mais aussi un moyen de ne pas apporter un vrai projet de société, et au fond, le risque final c’est que ce soit tellement dilué que ça perde de sa saveur, de sa raison d’être.

Et c’est pour ça que les deux mouvements s’entrechoquent :
- ceux pour qui ce qui compte avant tout, c’est l’enjeu éthique et de société
- ceux pour qui la priorité est d’y aller par petits pas, et qu’il n’y ait surtout pas trop de changements, car ça risquerait de perturber tout le monde et ça risquerait de remettre en question le système.

C’est le numérique en tant que tel, par la force de ses propriétés qui remet en question le système.
Enfait, au final c’est nous les autistes qui utilisons internet de manière complètement maladroite. Nous nous comportons donc comme des inadaptés. On ne comprend pas les règles du jeu dans le cyberespace, alors que justement des gens comme Stallman ou Barlow l’ont bien compris.