Discussion:Démocratie karmique : Différence entre versions

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CET ARTICLE SERA INTEGRE A "DAMOCRATIE KARMIQUE"
 
CET ARTICLE SERA INTEGRE A "DAMOCRATIE KARMIQUE"
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== Corps de l'article par Théo==
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Au début de l'histoire de l'humanité, nous avions des comportements reptiliens: on souhaitait quelque chose, on le prenait. Et puis, petit à petit, des embryons de règles ont permis de favoriser l'émergence d'une équité des chances. La première règle est la loi du Talion: tant que tu me fous la paix, je te fous la paix, si tu me pètes un œil, je te pète un œil, et la même chose pour les dents. Et puis, progressivement, il y eut l'émergence de royaumes, avec des rois plus ou moins bienveillants, qui (fournissent) fournissaient des services à leurs sujets plus ou moins contentant, (et) en échange de la reconnaissance de leur rôle de roi. (Et puis) Vinrent ensuite des tentatives de démocratie, d'abord dans la Grèce antique, (ensuite) puis dès la fin du moyen âge. Et puis, (dans l') en Europe, des constitutions apparurent, (qui réduisent) réduisant les pouvoirs des rois et (permettent) permettant l'émergence de ceux qui le (méritent) méritaient le plus, notamment les bourgeois qui ont été les plus aptes à gérer le commerce. (Et) Puis des révolutions, en France, aux États-Unis, dans le reste du monde (Ne pas être trop occidentalo-centrique.) permirent l'émergence de démocraties dites modernes, où chacun a le droit de parler, où progressivement le droit de vote est donné à tous les citoyens hommes propriétaires d'une terre, puis (au) à tout citoyen mâle même s'il ne possède pas de terre. Puis la généreuse ouverture en ??? (3'14'') le droit de vote vers les femmes, vers ce que l'on appelle aujourd'hui la démocratie universelle, qui s'appuie sur la déclaration des droits de l'homme.
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Et puis, dès la fin du vingtième siècle, se créèrent des nouvelles initiatives, comme le budget participatif développé notamment à Porto Alegre(, où) : Dans les quartiers, les élus locaux proposent que ce soient les gens des quartiers qui définissent s'ils préfèrent utiliser l'argent des impôts de leur commune (pour l'utiliser dans leur quartier) afin de mettre plus de service de sécurité policière, ou (au contraire) plutôt afin d'aménager un parc, ou (encore) de financer des centres d'animations sociales et culturelles, ou encore de créer des activités de micro-entreprises économiques. Quelles que soient les options c'est une démocratie de plus en plus vivante qui émerge.
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La dernière étape après la démocratie participative, c'est celle que l'on pourrait surnommer la démocratie karmique. En quoi consiste-t-elle? En résumé, il s'agit du contrôle de l'agenda par les plus méritants. Concrètement, comment ça fonctionne? En utilisant une communauté virtuelle où des articles sont postés et où tout le monde peut commenter, (les particularités sont que d'une part) la particularité principale est que les personnes qui visitent les commentaires et/ou commentent obtiennent des points, qu'ils peuvent attribuer aux commentaires existants afin de marquer leur approbation ou leur désapprobation.
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Premier effet de la démocratie karmique: cela réduit le temps à passer devant l'écran pour le simple quidam qui n'a pas le temps de lire tous les commentaires, car dans un bon débat de démocratie karmique on peut facilement avoir des centaines de commentaires sur la base d'une affirmation ou d'un poste d'article bref. Parce que, concrètement, celui qui visite un article et les commentaires (peut voir tous les commentaires qui ont eu des points positifs et) peut choisir de n'afficher que les commentaires qui ont eu un certain nombre de points positifs, ce qui lui permet de réduire le nombre de commentaires qui s'affichent et ainsi d'aller à l'essentiel. Car, on le sait bien, trop d'info tue l'info.
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Mais, plus intéressant, les personnes qui ont obtenu le plus grand nombre de points à leurs commentaires sont considérées comme celles qui sont le plus méritantes (car). Effectivement, ce sont (celles) elles qui ont permis d'éviter que le débat ne tourne en rond, ne dévie, ne se perde, et qui ont souvent permis de recentrer le débat, (de remettre l'église au milieu du village), de clarifier, voire même d'y apporter parfois un point potentiellement final par des conclusions simples et efficaces permettant de compléter l'article par quelques affirmations complémentaires très précises. Ainsi, ceux qui ont obtenu le plus de points sont considérés comme ceux qui ont le meilleur karma, le karma étant considéré tant dans les spiritualités asiatiques que dans la démocratie karmique comme étant la somme des contributions dans les « vies précédentes », dans les étapes précédentes de vie, considérant que chaque débat est une étape de vie. (L'aboutissement), La clé de voûte de la démocratie karmique, c'est que ceux qui ont le meilleur karma sont ceux qui obtiennent le droit de définir quels sont les prochains débats qui seront portés sur la place publique dans la lise des nombreux thèmes qui sont proposés par les participants à la communauté. Ainsi, on constate que ceux qui contrôlent l'agenda ne sont pas ceux qui ont été une fois élus comme présidents d'une assemblée, et qui ensuite, même s'ils ne le méritent pas ou s'ils monnayent, ont le droit de définir quel débat sera traité quand. (Donc ils ne peuvent pas) Ils ne peuvent donc pas monnayer cela, au contraire, (ça) et cela permet de faire sauter un des derniers verrous des problèmes de la démocratie, qui est le contrôle de l'agenda. On sait typiquement que, pour donner un exemple simple et symbolique, il est impossible d'annoncer une décision de démarrer une guerre aux États-Unis pendant le mois d'août parce que ce n'est pas un mois où on peut lancer des produits marketing, retrouver la référence. (Et) Donc, en conséquence, ceux qui contrôlent l'agenda sont ceux qui le méritent le plus, et on est typiquement dans une culture du mérite où il faut briller par la qualité de ses contributions ou disparaître. Ce qui amène à ce que l'on soit dans une culture où ceux qui participent activement à la démocratie karmique sont des personnes qui « se forment » et obtiennent une certaine légitimité pour ensuite mieux s'insérer socialement et professionnellement en ayant laissé une trace démontrant que, à un certain moment, ils ont été capables d'obtenir une large reconnaissance auprès de leurs pairs et qu'ils ont été reconnus jusqu'au point de pouvoir participer au contrôle de l'agenda des débats des communautés. Les communautés les plus légitimes et les plus largement actives sont notamment les communautés qui traitent d'enjeux socio-techniques de la société de l'information, telles que Slashdot dans le monde anglophone et ??(15'17'') dans le monde francophone, qui toutes deux abordent des sujets très larges. La démocratie karmique n'est pas pour l'instant grandement déployée au-delà des questions d'enjeux de société et technologie, néanmoins on la retrouve progressivement dans le monde du journalisme, avec des médias comme Mediapart qui permettent de donner des points (principe de ?? 11'44'') aux commentaires, ou dans des journaux comme OMA news, qui rémunère les contributeurs à son journal en fonction de la qualité et de la quantité des contributions qui ont été reconnues par les autres lecteurs, et donc par les pairs, par les « consommacteurs » de l'information. Enfin, on pourrait imaginer que la démocratie karmique soit déployée plus largement. Par exemple, il existe des tentatives embryonnaires d'appliquer la démocratie karmique pour les décisions locales ou globales sur la gestion de ressources communes telles que l'eau, l'air, l'électricité ou encore les enjeux d'alimentation, localement et mondialement.

Version du 15 septembre 2011 à 11:26

Version PDF et imprimée


Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous avez voté ? Si oui, vous êtes-vous senti utile ? Aviez-vous le sentiment de servir la communauté ? Pensiez-vous pouvoir changer quelque chose à la marche du monde ?

« Le taux de participation au premier tour des élections régionales en métropole s'élevait dimanche à 17H00 à 39,29 % soit dix points de moins qu'au premier tour des régionales de 2004 à la même heure (49,66%), a annoncé le ministère de l'Intérieur. » Tel était le message d’une dépêche AFP sur les dernières élections législatives françaises en mars 2010. En Suisse, seuls 4 citoyens sur 10 participent aux élections fédérales, un taux nettement inférieur à celui des autres pays européens[1]. Une telle abstention souligne le désintérêt des citoyens pour les élections provoqué par une crise de la représentation. Les électeurs ne se sentent plus -ou mal- représentés.

Plus l’humanité se développe, plus il faut augmenter la capacité de gestion de la complexité. Au niveau électoral, ceci appelle à des modes de gestion plus raffinés, plus précis et plus représentatifs. Mais aussi à la responsabilisation des citoyens : « la "classe politique" n'est pas forcément figée. En démocratie, rien n'empêche un simple citoyen de se présenter aux élections, de créer un nouveau mouvement politique et de de proposer une alternative aux personnalités en place au pouvoir.[2] »

Les objectifs ? Développer un plus grand sentiment d’appartenance au groupe, dépasser une vision binaire du vote (les gagnants et les perdants) qui favorise les frustrations, et changer la gouvernance plus souvent tout en maintenant une continuité d’action. Ces tendances se retrouvent sur Internet. Voteriez-vous simplement pour empêcher l'élection d'un candidat ? Par dépit ? Un aveu d'impuissance... Des méthodes de représentation alternatives permettent d'éviter ces comportements de rejet, ces votes fatalistes. Le vote Condorcet, par exemple, du nom de ce philosophe, mathématicien et politologue français des Lumières, fait partie des chemins à explorer. Ce dernier avait en effet élaboré une théorie des systèmes de vote, appelée la Méthode Condorcet. Selon celle-ci, « l'unique vainqueur est celui, s'il existe, qui, comparé tour à tour à tous les autres candidats, s'avèrerait à chaque fois être le candidat préféré.[3] » Le vote Condorcet permet d'éviter les "votes sanction" visant à éliminer le candidat le moins désirable. Il permet de faire de vrais choix et de libérer la parole démocratique. Même si la méthode Condorcet connaît des limites –Condorcet lui-même admet un paradoxe dans son raisonnement, paradoxe que plusieurs ont tenté de résoudre- elle permet d’amorcer une réflexion vitale sur la représentativité des électeurs et sur leur implication dans le débat démocratique. Sur Internet, certaines communautés –Debian, Wikipedia- témoignent d’une organisation qui implique une participation massive de chacun de ses membres. Ceci permet une promotion sur la base de la la qualité des contributions. Émergent ainsi des profils moins classiques que dans, par exemple, une multinationale : le sexe ou l'âge ne sont plus des critères discriminants.


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Encart =>sur le contrat social Debian Mode de vote condorcet : à intégrer en partie à l'article

Le Saviez-vous ?

Selon cette méthode, Ralph Nader - le candidat écologiste, deuxième choix des deux camps principaux et opposés- aurait été élu en lieu et place de Bush ou de Gore aux élections présidentielles de 2000 aux Etats-Unis[4].



Tableau:

Evolution de la représentativité démocratique: Loi du Talion=>Monarchie de droit divin=>Monarchie constitutionnelle=>Démocratie parlementaire=>Démocratie directe=>Démocratie karmique (à expliciter et affiner)

Version en ligne

Reste à faire

dominant: déjà gagné

partie citoyenne: Debian et Wikipedia


CET ARTICLE SERA INTEGRE A "DAMOCRATIE KARMIQUE"


Corps de l'article par Théo

Au début de l'histoire de l'humanité, nous avions des comportements reptiliens: on souhaitait quelque chose, on le prenait. Et puis, petit à petit, des embryons de règles ont permis de favoriser l'émergence d'une équité des chances. La première règle est la loi du Talion: tant que tu me fous la paix, je te fous la paix, si tu me pètes un œil, je te pète un œil, et la même chose pour les dents. Et puis, progressivement, il y eut l'émergence de royaumes, avec des rois plus ou moins bienveillants, qui (fournissent) fournissaient des services à leurs sujets plus ou moins contentant, (et) en échange de la reconnaissance de leur rôle de roi. (Et puis) Vinrent ensuite des tentatives de démocratie, d'abord dans la Grèce antique, (ensuite) puis dès la fin du moyen âge. Et puis, (dans l') en Europe, des constitutions apparurent, (qui réduisent) réduisant les pouvoirs des rois et (permettent) permettant l'émergence de ceux qui le (méritent) méritaient le plus, notamment les bourgeois qui ont été les plus aptes à gérer le commerce. (Et) Puis des révolutions, en France, aux États-Unis, dans le reste du monde (Ne pas être trop occidentalo-centrique.) permirent l'émergence de démocraties dites modernes, où chacun a le droit de parler, où progressivement le droit de vote est donné à tous les citoyens hommes propriétaires d'une terre, puis (au) à tout citoyen mâle même s'il ne possède pas de terre. Puis la généreuse ouverture en ??? (3'14) le droit de vote vers les femmes, vers ce que l'on appelle aujourd'hui la démocratie universelle, qui s'appuie sur la déclaration des droits de l'homme. Et puis, dès la fin du vingtième siècle, se créèrent des nouvelles initiatives, comme le budget participatif développé notamment à Porto Alegre(, où) : Dans les quartiers, les élus locaux proposent que ce soient les gens des quartiers qui définissent s'ils préfèrent utiliser l'argent des impôts de leur commune (pour l'utiliser dans leur quartier) afin de mettre plus de service de sécurité policière, ou (au contraire) plutôt afin d'aménager un parc, ou (encore) de financer des centres d'animations sociales et culturelles, ou encore de créer des activités de micro-entreprises économiques. Quelles que soient les options c'est une démocratie de plus en plus vivante qui émerge. La dernière étape après la démocratie participative, c'est celle que l'on pourrait surnommer la démocratie karmique. En quoi consiste-t-elle? En résumé, il s'agit du contrôle de l'agenda par les plus méritants. Concrètement, comment ça fonctionne? En utilisant une communauté virtuelle où des articles sont postés et où tout le monde peut commenter, (les particularités sont que d'une part) la particularité principale est que les personnes qui visitent les commentaires et/ou commentent obtiennent des points, qu'ils peuvent attribuer aux commentaires existants afin de marquer leur approbation ou leur désapprobation. Premier effet de la démocratie karmique: cela réduit le temps à passer devant l'écran pour le simple quidam qui n'a pas le temps de lire tous les commentaires, car dans un bon débat de démocratie karmique on peut facilement avoir des centaines de commentaires sur la base d'une affirmation ou d'un poste d'article bref. Parce que, concrètement, celui qui visite un article et les commentaires (peut voir tous les commentaires qui ont eu des points positifs et) peut choisir de n'afficher que les commentaires qui ont eu un certain nombre de points positifs, ce qui lui permet de réduire le nombre de commentaires qui s'affichent et ainsi d'aller à l'essentiel. Car, on le sait bien, trop d'info tue l'info. Mais, plus intéressant, les personnes qui ont obtenu le plus grand nombre de points à leurs commentaires sont considérées comme celles qui sont le plus méritantes (car). Effectivement, ce sont (celles) elles qui ont permis d'éviter que le débat ne tourne en rond, ne dévie, ne se perde, et qui ont souvent permis de recentrer le débat, (de remettre l'église au milieu du village), de clarifier, voire même d'y apporter parfois un point potentiellement final par des conclusions simples et efficaces permettant de compléter l'article par quelques affirmations complémentaires très précises. Ainsi, ceux qui ont obtenu le plus de points sont considérés comme ceux qui ont le meilleur karma, le karma étant considéré tant dans les spiritualités asiatiques que dans la démocratie karmique comme étant la somme des contributions dans les « vies précédentes », dans les étapes précédentes de vie, considérant que chaque débat est une étape de vie. (L'aboutissement), La clé de voûte de la démocratie karmique, c'est que ceux qui ont le meilleur karma sont ceux qui obtiennent le droit de définir quels sont les prochains débats qui seront portés sur la place publique dans la lise des nombreux thèmes qui sont proposés par les participants à la communauté. Ainsi, on constate que ceux qui contrôlent l'agenda ne sont pas ceux qui ont été une fois élus comme présidents d'une assemblée, et qui ensuite, même s'ils ne le méritent pas ou s'ils monnayent, ont le droit de définir quel débat sera traité quand. (Donc ils ne peuvent pas) Ils ne peuvent donc pas monnayer cela, au contraire, (ça) et cela permet de faire sauter un des derniers verrous des problèmes de la démocratie, qui est le contrôle de l'agenda. On sait typiquement que, pour donner un exemple simple et symbolique, il est impossible d'annoncer une décision de démarrer une guerre aux États-Unis pendant le mois d'août parce que ce n'est pas un mois où on peut lancer des produits marketing, retrouver la référence. (Et) Donc, en conséquence, ceux qui contrôlent l'agenda sont ceux qui le méritent le plus, et on est typiquement dans une culture du mérite où il faut briller par la qualité de ses contributions ou disparaître. Ce qui amène à ce que l'on soit dans une culture où ceux qui participent activement à la démocratie karmique sont des personnes qui « se forment » et obtiennent une certaine légitimité pour ensuite mieux s'insérer socialement et professionnellement en ayant laissé une trace démontrant que, à un certain moment, ils ont été capables d'obtenir une large reconnaissance auprès de leurs pairs et qu'ils ont été reconnus jusqu'au point de pouvoir participer au contrôle de l'agenda des débats des communautés. Les communautés les plus légitimes et les plus largement actives sont notamment les communautés qui traitent d'enjeux socio-techniques de la société de l'information, telles que Slashdot dans le monde anglophone et ??(15'17) dans le monde francophone, qui toutes deux abordent des sujets très larges. La démocratie karmique n'est pas pour l'instant grandement déployée au-delà des questions d'enjeux de société et technologie, néanmoins on la retrouve progressivement dans le monde du journalisme, avec des médias comme Mediapart qui permettent de donner des points (principe de ?? 11'44) aux commentaires, ou dans des journaux comme OMA news, qui rémunère les contributeurs à son journal en fonction de la qualité et de la quantité des contributions qui ont été reconnues par les autres lecteurs, et donc par les pairs, par les « consommacteurs » de l'information. Enfin, on pourrait imaginer que la démocratie karmique soit déployée plus largement. Par exemple, il existe des tentatives embryonnaires d'appliquer la démocratie karmique pour les décisions locales ou globales sur la gestion de ressources communes telles que l'eau, l'air, l'électricité ou encore les enjeux d'alimentation, localement et mondialement.