EPortfolio, contenu de base d'un bon site web profil

De Wiki livre Netizenship
Révision datée du 19 septembre 2011 à 18:18 par Nora (discussion | contributions) (insertion guide ePortfolio)


Site web = technologies + contenus

Vous souvenez-vous de votre première expérience de réalisation de site web? Vous aviez reçu une belle offre qui mentionnait le graphisme, l'hébergement, la durée, les délais, les coûts, et peut-être même les frais de mise à jour. Dans ce brouhaha d'informations, il manquait la mention du contenu : Qui rédige les textes et choisi les images ? A vous de choisir et/ou produire. Sur le coup, vous n'aviez pas saisi l'importance de cette partie du projet de site web. Et puis vint le moment fatidique où le webmaster vous demande « Alors, ces textes et images, tu me les donnes? ». Et là qu'on commencé les emmerdes. Car il faut bien le dire, nous ne sommes pas nés rédacteurs, nous ne sommes pas habitués à faire un site, il faut des spécialistes en communication. Ou alors, comme on le voit en filigrane de tout cet ouvrage, il est possible de « devenir le média », il est possible de devenir soi-même un acteur et justement de commencer par le profil. L'idée est finalement toute simple: si j'arrive à me présenter moi-même, ou le groupe que j'anime, alors j'ai déjà fait un bon chemin vers la connaissance. On retombe sur Socrate, avec « connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers ». Mais très concrètement, quel contenu mettre dans mon site? Des images, l'adresse de contact, le plan d'accès? D'accord, c'est bien joli tout ça, mais pour le reste? Je peux effectivement aller m'inspirer à gauche à droite sur les sites web qui me plaisent. Est-ce suffisant? En tout cas, c'est un moyen de développer mon esprit critique face aux sites web. Mais pour vous faire gagner du temps, voici pour le première fois (nous n'avons rien trouvé de similaire sur le web), les contenus de base d'un bon site web, rédigés par la fondation Ynternet.org et distribués dans les cours qu'elle propose. A noter: le profil personnel et le profil d'un groupe ont des contenus qui finalement sont très proches.


Malheureusement, de plus en plus de site traitent de sujets sans présenter de manière large les auteurs ou le groupe qui anime la réflexion sur le sujet. Il est fréquent qu'il n'y ait que deux lignes, qu'un petit filet d'information sur les auteurs d'un site et qu'on n'ait donc pas une vision claire des motivations et moyens de contacter un groupe. C'est un indicateur qui démontre de l'opacité de l'organisation et donc de l'intention qui est derrière le groupe. Ceci est tout aussi valable pour de tout grands sites, comme ceux qui dominent en 2010 - Facebook, Google, etc.- dont l'information sur la mission, la valeur, les principes, n'est pas facilement accessible, que pour des petits sites aux sujets plus spécifiques et pour diverses raisons n'ont pas pris leur-s hauteur-s.


L'intérêt de penser à tous les contenus de base d'un bon site web, c'est d'avoir des individus forts pour montrer que les groupes sont forts. Ceci permet de montrer qu'on est dans une culture de plus en plus participative, où chaque contributeur a une identité propre et forte. Par exemple, sur Wikipedia, il est possible de voir les contributions de chaque participant. Les contenus de base d'un bon site web se retrouvent dans le site de la plupart des créateurs d'internet comme Tim Berners-Lee, fondateur du web, Richard Stallman ou autres, qui tous présentent comment les contacter, leurs activités présentes, leurs réalisation passées, leurs orientations et préférences, des actualités, des intentions d'avenir et les types et sources d'information.


Avant le web, pour informer sur soi-même on envoyait un curriculum vitae, une carte de visite ou parfois une présentation plus personnalisée à ceux à qui on voulait se présenter. En tant qu'entreprise ou groupe de travail, on réalisait une plaquette d'entreprise, qui présentait la mission et les prestations. Avec l'arrivée du numérique, tant le CV que la plaquette se retrouvent sur le web, et en raison des propriétés socio-techniques numériques, la présentation est différente. Quelles sont les différences? D'une part, les propriétés et possibilités du numérique augmentent le potentiel du profil et, d'autre part, sans profil c'est les autres qui feront notre réputation, et non pas nous-même,. Donc on a tout intérêt à « maîtriser son identité ». À passer un message clair et cohérent sur soi-même auprès de ses différents interlocuteurs. Le gros défi consiste à réussir à passer un message qui distingue le profil des autres profils, et en même temps qui puisse avoir une base s'adressant à tous les interlocuteurs. Quels sont justement ces contenus de base pour se profiler? Voici dans ce tableau les conseils qui ont la particularité de s'appliquer aussi bien au profil d'une personne qu'au profil d'un groupe. A noter qu'à l'image d'une fleur, autour de ces contenus de base il y a d'autres contenus plus spécifiques qui sont à développer.


Si vous devez rédiger ou mettre à jour le site web présentant votre profil (pour mieux montrer qui vous êtes, pour trouver du travail...) ou celui d'un groupe (entreprises, association, groupe de travail), ceci peut vous intéresser. Plutôt que de réinventer la roue, voici des contenus qui se retrouvent généralement dans les sites web pour se profiler.


Contenu de base d'un bon site web de profil

Menu Profil personnel Profil d'un groupe
Page d'accueil Message de bienvenue, menu, objectifs et cibles et résumé du contenu
Actualités: nouvelles/blog, dimension chronologique Carnet de route, billets d'humeurs, opinions, récits d'expériences,... Dernières prestations, informations nouvelles, appels à partenariat, annonces de recrutement
Orientations/préférences Centres d'intérêts, choix de vie socio-professionnels, croyances et valeurs Principes de fonctionnement, valeurs du groupe
Passé: réalisations Compétences, réalisations, résultats, références, curriculum vitae Histoire dès les débuts: fondation, autonomisation, résultats et faits marquants
Présent: activités et prestations Quotidien, engagements actuels, groupes de travail, évènements et activités régulières - Services et produits

- Type de prestations fournies

- Conditions d'accès aux prestations

- Mission de l'organisation

- Exemples de clients

- Tarifs (séparés)

Avenir: projets envisagés Projets de développement socio-professionnels, espoirs et perspectives Partenariats recherchés
Réseaux Types et sources d'information par supports (outils dynamiques des réseaux sociaux), remerciements Partenaires, éventuellement fournisseurs
Contact Coordonnées, modes de contact dans divers contextes Heures d'ouverture, plan d'accès

Il est intéressant de noter que plusieurs des contenus de base d'un bon site web de profil sont similaires pour une personne ou pour un groupe. Noter aussi que par un groupe on entend autant une entreprise, une association qu'un groupe de travail, car tous ont les mêmes préoccupations de base.


Guide ePortfolio

CRITÈRES-QUALITÉ TRANSVERSAUX À TOUS VOS articles

Il existe des standards de rédaction, auxquels vous devez vous conformer. Comme il a été dit précédemment, ces standards permettent l'élaboration d'un langage commun avec vos lecteurs. Ils facilitent la lecture de vos articles et assurent de votre sérieux. Libre à vous, ensuite, de dépasser ou même de contourner ces standards, pour faire preuve de créativité. Voici les 9 critères-qualité qui seront utilisés pour évaluer vos articles.

TITRE INTÉRESSANT ET INFORMATIF

  • Titre court
  • Titre adapté au contenu, dans le contenu et dans le ton
  • Titre accrocheur, stimulant la lecture de l'article

Le titre étant le premier contact du lecteur avec le texte (article, billet), il doit aller droit au but, sans faire de détour. Le titre doit également attirer l'attention du lecteur, lui donner envie d'aller plus loin. Il ne faut pourtant pas céder systématiquement à la tentation d'un titre « racoleur », basé sur un jeu de mots ou promettant des développements décalés par rapport au contenu de l'article. Par exemple, ne titrez pas « Tout sur la faim dans le monde » si votre article ne présente que quelques aspects de cette problématique... Un titre mal choisi peut notamment avoir ces effets négatifs :

  • Pas assez accrocheur, les lecteurs potentiels ne liront pas l'article en entier, voire pas du tout ;
  • Trop racoleur, les lecteurs liront, peut-être seulement partiellement, votre article et seront mécontents d'avoir été bernés par le titre.

INTRODUCTION : INTENTION DU DOCUMENT IMMÉDIATEMENT DISPONIBLE

  • Les éléments les plus importants en début d'article ;
  • Présentation de l'intention de l'article ;
  • Transition avec la suite.

Vous devez adopter une règle d'or de l'écriture journalistique : votre texte commencera par la présentation succincte des éléments principaux, qui seront développés dans le corps de l'article. C'est ce qui permettra au lecteur de savoir si l'article vaut le coup d'être lu. En fin d'introduction, vous ménagerez une transition avec la suite, le premier paragraphe de votre développement. Contrairement à l'écriture sur support papier, il faut se souvenir que le lectorat n'a généralement aucune obligation de vous lire, et qu'il n'a sans doute pas acheté le document lui-même (contrairement au journaux ou aux livres). S'il vous lit en entier, vous aurez gagné dans l'économie de l'attention, et ce sera la première reconnaissance que vous obtiendrez de l'écriture sur le web... N'oubliez pas que, contrairement au monde physique, la sortie d'un site web n'est jamais qu'à un clic de souris !


FRAÎCHEUR : INFORMATIONS À JOUR

  • Informations datées
  • Informations hors actualité classées dans les rubriques appropriées
  • Informations plus récentes, sur la page d'accueil

Une information qui est dépassée devrait indiquer clairement quelle l'est, ne seraitce qu'en précisant sa date de publication, voire de dernière mise à jour. Inutile d'ôter d'Internet une information dépassée, elle pourrait malgré tout rester accessible via divers biais (cache des moteurs de recherche, ou dans le site htt p://www.archive.org). Le mieux est de faire évoluer toute information publiée sur Internet, de manière à ce que le lectorat puisse bénéficier d'une information «vivante». Si vous annoncez un événement auquel vous avez participé ou à venir, pensez à le dater. Rien n'est plus pénible que de se préparer à participer à un concert, une conférence... Et savoir ensuite que l'événement a déjà eu lieu ! Bien entendu, les informations les plus récentes seront placées sur la page d'accueil.


FORME : INFORMATIONS BIEN PROPORTIONNÉES

  • Proportionnées
  • Taille du texte adaptée à l'information présentée
  • Possibilité donnée au lecteur d'aller plus loin
  • Éléments utiles accessibles directement dans l'article

L'écriture pour Internet est généralement destinée à être utile. Un article trop court sur une information importante ou complexe est frustrant, alors qu'un article long sur une nouvelle modeste provoque une perte d'attention chez le lecteur. Des liens vers d'autres sites, vers des articles complémentaires de votre site, permettront de ne pas allonger le texte outre mesure, tout en donnant au lecteur la possibilité d'approfondir sa connaissance du sujet.


ORTHOGRAPHE ET SYNTAXE IRRÉPROCHABLES

  • Révision systématique de l'orthographe avant publication
  • Plusieurs rédactions d'un même article avec améliorations successives de la forme
  • Faire relire l'article par des personnes variées (environnement familial, camarades d'études, amis...)

Comme nous l'avons vu plus haut, un minimum de rigueur est nécessaire sur la correction linguistique.

Sachez que :

  • Un article comportant de nombreuses fautes d'orthographe et grammaticales est pénible à lire car il distrait l'attention ;
  • Produire un document sans faute est une source de satisfaction supplémentaire et donne l'occasion de se faire relire par d'autres(et les correcteurs orthographiques sont généralement intégrés aux outils de traitement de texte, voire aux navigateurs internet)
  • La crédibilité de l'information prend en considération cette donnée, car si un message est important, sa correction linguistique sera d'autant plus soignée ;
  • Certains rédacteurs éviteront de mettre des liens pointant vers une information comportant des fautes linguistiques.


EXEMPLES : CONCRETS, PRATIQUES ET VÉRIFIABLES

  • Fournir les sources des exemples et illustrations du propos
  • Mentionner clairement l'emprunt d'arguments, d'idées... à d'autres sites
  • Illustrer des propos théoriques ou généraux par des exemples tirés de l'expérience

Internet permet de naviguer facilement d'un site à l'autre, d'une page à l'autre. Rester vague ou trop théorique est suspect ou ennuyeux à la lecture. Le rédacteur sera d'autant plus crédible et intéressant qu'il aura su puiser dans son vécu pour partager ses connaissances, en l'illustrant par des récits d'expériences, des cas concrets et pratiques.

Vous n'êtes pas seul sur le web, et ce que vous écrivez doit être relié à d'autres sites, créant ainsi un vaste réseau hypertextuel faisant entendre plusieurs voix complémentaires. N'hésitez donc pas à faire référence à d'autres auteurs, et à fournir au lecteur les sources de vos arguments. Cela vous inscrit dans des communautés de pensée et d'expérience et prouve que vous avez lu avant d'écrire.


ILLUSTRATIONS VISUELLES : APPUYER LE PROPOS

  • L'image renforce le texte ;
  • L'image fournit des éléments qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter dans le texte ;
  • L'utilisation des images est conforme au droit d'auteur ;
  • Placer des images dans ses articles allège la lecture en aérant les paragraphes.

On dit qu' une image vaut mille mots. Lorsqu'on lit un article, même court, une image peut alléger le texte et appuyer le propos. Si l'occasion se présente, pourquoi ne pas profiter d'images disponibles sur Internet dont les auteurs sont désireux de permettre à d'autres de les utiliser librement ?

Référence :

  • Licences régissant l'usage des textes/images/sons publiés sur le portail Cooperation.net qui donnent des liens sur des banques d'images libres :

www.ynternet.org/ynternet.org/info/24832

La généralisation des appareils photos numériques permet également d'utiliser ses propres images. N'oubliez pas de dimensionner vos images pour le web, et de préciser le type d'utilisation que vous autorisez aux lecteurs et rédacteurs. Reportez-vous à la section du cours sur les Licences pour en savoir plus.


LIENS : INFORMATIONS ET LIENS CONTEXTUELS (HISTORIQUE, GÉOGRAPHIQUE)

Répondre aux questions où, quand, qui, comment, pourquoi ;

  • Fournir le contexte général et les enjeux d'un événement
  • Situer sa réflexion dans le contexte d'un débat d'idées ou un courant de pensée

Internet est un monde à part, sans chair ni repère. C'est donc à l'auteur (vous !) de fixer les repères permettant à vos lecteurs de savoir pour un événement :

  • quand il a eu lieu ;
  • où il s'est déroulé ;
  • qui y a participé ;
  • dans quel contexte politique, économique, social... il s'est produit ;
  • les enjeux liés à ce contexte (implications, tendances...).

Pour mettre en avant la pertinence d'un écrit, il sera toujours bienvenu de le situer au sein d'une discipline ou d'un débat ayant cours sur le sujet. Cela permettra à ceux qui ne sont pas familiers du domaine concerné de savoir comment se positionne le document par rapport à d'autres écrits.

N'hésitez pas à créer des liens vers d'autres pages web pour préciser toutes ces informations.


A PROPOS : CONTENUS APPROPRIÉS

  • Information « juste à temps » ;
  • Information pertinente, sans parasites ;
  • Information utile ;
  • Termes spécialisés expliqués ;
  • Information vérifiable.

La première qualité d'une information, c'est d'être disponible lorsqu'on en a besoin... Vous devez donc être un rédacteur réactif, qui publie fréquemment et met à jour souvent, à chaque fois qu'une information digne d'intérêt doit être diffusée.

Vous devez éliminer toutes les informations « parasites » qui feraient perdre le fil de votre propos principal. Ne vous perdez donc pas dans les détails et surtout, structurez vos articles de manière à fournir l'information importante dès les premières phrases (voir critère 2).

Si vous évoquez un domaine très spécifique, qu'il s'agisse d'une activité professionnelle ou d'une activité privée, vous veillerez à élaborer un glossaire des termes les moins connus, ou au moins à en préciser le sens au bas de votre article, ou dans des infos-bulles s'ouvrant au passage de la souris sur le mot en question. De la même façon, vous développerez les sigles et acronymes, y compris les plus courants.

Enfin, toutes les informations fournies doivent être vérifiables, soit par référence à d'autres textes (pages web, presse...), soit en contactant les personnes que vous aurez pris soin de mentionner.

Extraits du guide ePortfolio de la fondation Ynternet.org

Pour qu'il atteigne ses objectifs (intéresser le lecteur, lui donner une idée précise de votre identité professionnelle, inspirer confiance, fournir des informations directement utilisables...), votre ePortfolio doit présenter certaines caractéristiques d'ensemble, au-delà des contenus et qualités de chacun des articles. Quatre critères globaux ont été retenus pour évaluer la qualité générale de votre ePortfolio.

Clarté du projet

« Connais-toi toi-même et tu connaitras l'univers » a dit Socrate il y a plus de 2500 ans.

Cette quête d'identité est au cœur du développement social et professionnel. Quel est votre destin ? Vous n'êtes pas né par hasard.

Pour rester concentré sur l'ePortfolio, l'objectif est de définir quel est votre projet social et professionnel. Gagner de l'argent n'est pas une finalité. Vos employeurs, collègues, tout autant que votre entourage social, tous souhaiteront avoir quelques pistes aussi simples que solides pour mieux vous connaître. Saurez-vous réussir ce tour de force que de vous présenter de manière à toucher votre public, à ce qu'il puisse avoir envie d'en savoir plus. A vous aussi de définir quel est le public cible ? En d'autres termes, à qui parlez- vous ?

Uniquement à un employeur à la fois, avec un ePortfolio sur mesure pour chacun ? Auquel cas vous devrez envisager un ePortfolio accessible uniquement par mot de passe, composé de diverses parties pour orienter chaque contact sur une ou plusieurs pages conçues sur mesure.

A tous les internautes ? Auquel cas il sera judicieux de se rappeler que « qui trop embrasse mal étreint », et de ne donner que certaines faces de votre personnalité, celles qui vous qualifient le mieux, sans viser l'exhaustivité. A vous de savoir trancher et vous positionner, pour avoir un projet clair pour un public clairement défini. De la réponse à ces questions (quel projet pour quel public) découleront :

  • une terminologie (tout public ou d'un domaine spécialisé)
  • Des contenus
  • Une forme
  • Un ton

Est-ce que la formulation du projet est adéquate pour le public cible ? Attention à ce dernier élément :

  • trop spécifique, vous allez passer à côté d'un auditoire qui pourrait être malgré tout intéressé par vos propos, voire contribuer à votre démarche.
  • trop large, vous allez susciter des attentes vis à vis d'un lectorat qui, finalement, n'y trouvera pas son compte.

C'est aussi là où le fond et la forme doivent se retrouver, la seconde au service du premier, afin de donner des éléments d'appréciation, non verbaux, pour que votre cible puisse se reconnaitre.

Valorisation des compétences

La démarche ePortfolio se concentre sur les compétences. Le résultat final, résultant de votre démarche, doit permettre au public-cible de reconnaitre vos atouts, de pouvoir vous citer sur les thématiques que vous développez dans cette vitrine, de vous contacter sur les sujets qui sont au cœur de votre activité et/ou de vos préoccupations.

Valorisation des compétences génériques

Définition
  • Compétences génériques signifie compétences de savoir-être. On parle aussi de compétences transversales (en anglais soft skills ou key competences). Elles sont utiles quel que soit votre métier.
  • Savoir négocier, communiquer, s'organiser, gérer des conflits, finaliser sont des compétences génériques.

Voici des exemples de liste de compétences génériques pour que vous puissiez évaluer lesquelles vous pratiquez le mieux et celles que vous souhaitez valoriser.

  • Conseil d'auto-évaluation


Pour vous auto-évaluer au mieux, il est utile de demander à d'autres (collègues, autres participants à la session de création d'ePortfolio) de valider votre perception de vos propres compétences génériques
Ceci vous permet de confronter votre analyse avec celle de ceux qui vous entourent. C'est le principe de validation « par les pairs ».

  • Procédure de valorisation


Une procédure simple consiste à :
Visiter les pages web listant ces compétences (cf 2.1) et copier celles pour lesquelles vous vous considérez comme très compétent.
Contextualisez les compétences que vous souhaitez valoriser dans votre ePortfolio sous forme de récits d'expériences. Par exemple si vous savez repérer l’information, la regrouper et l'organiser en utilisant la technologie et les systèmes d’information appropriés, vous pouvez réaliser un récit d'expériences.

  • Liste de vérification finale pour les compétences transversales

Lors de la rédaction des articles de votre ePortfolio, vous avez procédé à l'identification et à la mise en forme de vos compétences générales/transversales. Vous avez ensuite développé la description de ces compétences dans vos différents articles. Vérifiez ici que toutes vos compétences sont bien représentées, et évaluez la manière dont vous les avez présentées. Pour cela, mettez-vous dans la peau de votre lecteur en vous posant les questions suivantes : « Si je ne connaissais pas cette personne (vous- même !), cet ePortfolio me permettrait-il de mieux l'appréhender ? Aurais-je envie de travailler avec lui? Cette personne peut-elle apporter une réponse claire à mes préoccupations, mes besoins ? ». Pour réaliser cet exercice d'évaluation, vous pouvez bien sûr faire appel à un camarade, qui aura sans doute une vision plus objective que la vôtre des qualités et défauts globaux de votre ePortfolio.
Toutes mes compétences sont listées
Toutes mes compétences sont valorisées
Toutes mes compétences sont rattachées à des exemples de réalisation ou d'engagement
Mes compétences sont hiérarchisées : le lecteur sait quelle est ma spécialité, quelles sont mes compétences transversales. Il sait pour quelles tâches ou missions il peut faire appel à moi.

Valorisation des compétences spécifiques (métier)

Les compétences spécifiques sont les compétences liées à votre métier.

  • Justification de mes compétences dans le domaine de spécialité ;
  • Emploi du vocabulaire adapté au domaine de spécialité ;
  • Exemples de réalisation dans le domaine ;
  • Précisions suffisantes sur mes apports dans le domaine ;
  • Liens avec d'autres individus ou organisations actifs dans le domaine.

Vous devez indiquer clairement quels sont vos domaines de spécialité, qu'il s'agisse de spécialités professionnelles ou de spécialités personnelles. Vous indiquerez la manière dont vous avez acquis des compétences dans ce / ces domaine/s : formation initiale, formation continue, engagement associatif, lectures, participation à des projets collectifs... Soyez concret, sans tomber dans une profusion de détails. Exprimez précisément la nature de vos tâches et missions, leurs résultats. Mentionnez les personnes / organisations avec lesquelles vous avez collaboré, et la nature de ces collaborations.


Forme

Qualités rédactionnelles globales

  • Sommaire attractif et répondant aux besoins des visiteurs.
  • Vocabulaire et ton adaptés à la cible visée, le lexique et la sobriété étant les atouts les plus certains.
  • Cohérence du style et du message entre les divers articles identitaires.
  • Usage de formules neutres afin d'éviter l'obligation de mises à jour trop fréquentes.
  • Fluidité du texte, avec des phrases agréables à lire et pas trop longues.

Dans chaque article, vous avez tout intérêt à avoir un titre attractif, une orthographe irréprochable (il existe des correcteurs y compris pour la correction sur un navigateur web), mais aussi une illustration visuelle, des chapitres, des liens contextuels.... Alors pourquoi ajouter un critère global au niveau rédactionnel ? Parce que, au même titre que chauffeur de véhicule est passé du stade de métier (le chauffeur) au stade de fonction (je conduis un véhicule pour aller au travail),le métier de journaliste est en train de devenir une fonction aussi utile pour tout individu, qui sera de plus en plus fréquemment et naturellement amené à publier les résultats de son travail (personnel, associatif ou professionnel) sur le web.

Et ce n'est pas dans un article, mais dans l'ensemble de la production, que cet article sera évalué par les visiteurs de votre site. Vos qualités rédactionnelles globales s'exprimeront dans votre capacité à prendre du recul et à produire un site globalement cohérent au niveau rédactionnel.

  • Le sommaire attractif et répondant aux besoins des visiteurs permettra que les pages de votre site soient mieux visitées. Car le sommaire devrait afficher au moins des titres ou des résumés de titre sur toutes les pages des articles de base. Ce sommaire doit présenter des mots-clés cohérents par rapport aux articles de base.


Exemple 1 très cohérent mais peu original : nouveautés, préférences, histoire, quotidien, avenir, contact, sources d'informations.
Exemple 2 un peu moins cohérent mais plus original : blog, j'aime, ma situation, histoire passée, la futurologie, pour me joindre

  • Le vocabulaire et le ton ont tout intérêt à être adaptés au public que vous souhaitez toucher prioritairement. Si vous visez tout type de public, l'usage de formules standard n'est pas suffisant. Il est essentiel de mettre un peu de personnalité et d'originalité afin de toucher le lecteur. Vous pouvez par exemple utiliser des techniques rédactionnelles standard, tels que le questionnement initial (qui pose une hypothèse ou suscite une interpellation), l'énumération, l'insertion de récits et d'histoires captivant l'attention etc... Travaillez aussi votre lexique : utilisez un vocabulaire adapté aux sujets traités (exemple : nommez précisément des outils et procédures appartenant à un domaine technique particulier) et évitez le recours systématique à des mots trop vagues ou «fourre-tout», tels que les verbes être, représenter, venir..., les adjectifs les plus communs tels que beau, grand, génial... N'abusez pas des expressions à la mode, des tics de langage, dont le succès passe très vite (cool, top, délire, vachement).
  • L'usage de formules neutres permet d'éviter que vos rédactions soient passées de date (obsolètes) trop rapidement.


J'ai 24 ans > Je suis né-e en 1984
J'habite depuis 2 ans en Belgique > Je réside en Belgique depuis 2007.
Je me demande si Castro restera président à vie de Cuba > Je me pose des questions sur le statut de président à vie, comme par exemple pour Cuba avec la personnalité de Fidel Castro. Votre rédaction doit être globalement fluide dans les articles, ce qui passe entre autres choses par des phrases courtes (surtout si vous n'avez pas un goût particulier pour la rédaction) et une claire structuration des textes en paragraphes. N'hésitez pas à insérer des titres et sous-titres dans vos articles, ils guident la lecture et mettent en évidence les articulations des textes. N'oubliez pas qu'un article ne s'écrit jamais en une seule fois... C'est en faisant et refaisant que vous parviendrez à l'expression juste. N'hésitez donc pas à reprendre vos articles publiés si vous pensez pouvoir y apporter des améliorations.

  • Ergonomie, graphisme et esthétique


La navigation dans mon ePortfolio est facile ;
Les couleurs et l'agencement visuel adoptés procurent l'impression souhaitée ;
Tout le monde peut accéder à mon site, y compris les personnes ayant des difficultés de lecture. Lors des travaux d'élaboration de votre ePortfolio, vous avez pris connaissance des règles et bonnes pratiques d'édition de site web.

Rappelons quelques points essentiels de ces règles :

  • Les renseignements importants doivent être accessibles dès la page d'accueil. Utilisez pour cela des onglets ou des barres de menu latérales.
  • Si vous rédigez régulièrement des billets d'actualité, pensez à les regrouper en catégories thématiques, permettant ainsi au lecteur d'accéder à des articles anciens, qui ne figurent plus en page d'accueil.
  • Choisissez des couleurs, des polices, une structuration des pages conformes à l'impression que vous souhaitez produire sur vos lecteurs et en accord avec les compétences que vous valorisez dans vos articles. Pensez à formater vos images pour le web, en en réduisant la taille et le poids. Pensez aux personnes souffrant de handicaps rendant difficile la lecture à l'écran : ne jouez pas de manière excessive sur les contrastes (par exemple, texte noir sur fond rouge, très fatigant), choisissez une taille de police suffisante, joignez une légende à chacune de vos images.

Cohérence

Les différentes parties de l'ePortfolio sont-elles reliées par un « fil rouge » ?

Quelques pistes :

  • Les compétences et valeurs que j'expose sont-elle bien illustrées dans mes récits ?
  • Inversement, mes récits ne mettraient-ils pas en évidence des compétences et valeurs que j'aurais oublié de valoriser ?

Les compétences que je présente sont- elles en lien avec le projet ? Quelques pistes :

  • Ces compétences vont-elles bien servir mon futur socio-professionnel?
  • N'appuie-je pas trop sur des compétences qui ne servent pas directement mon projet ?
  • La combinaison de ces compétences est-elle équilibrée par rapport à mes objectifs ? N'ai-je pas de grosses carences qui pourraient nuire à mon projet ?

Y-a-t-il une cohérence entre le projet et la façon dont je le présente, d'un point de vue graphique et rédactionnel ?

Quelques pistes :

  • Pour des ambitions internationales, des articles dans des langues étrangères sont incontournables
  • Si l'ePortfolio porte sur des aspects créatifs, il doit lui-même en être la preuve, et surtout contenir des éléments (images, vidéos, textes...) permettant au lectorat d'être convaincu
  • Dans un ePortfolio de cadre dirigeant, un ton trop familier peut desservir vos objectifs

Est-ce que l'ensemble du portfolio donne une impression d'unité ou de pièces juxtaposées ? Quelques pistes :

  • Le style est-il unifié (emploi du «je» ou «nous» ou du nom de l'entreprise dans les phrases, usage des temps, de l'infinitif...) ?
  • La mise en page (police de caractères, alignement, disposition) se retrouve-t-elle d'une page à l'autre ?


Sources à partir desquelles ces critères ont été élaborés

  • Expériences de la rédaction par les membres du conseil scientifique d'Ynternet.org, détail des membres voir sous : http://www.ynternet.org/ynternet.org
  • Coopération avec diverses institutions européenne dans le cadre des projets Puzzle (www.e-mediateur..net) KEY-PAL(http://www.ynternet.org/ynternet.org/info/119129), puis AFI-MAC...
  • Valuation du document par le président du Conseil Mondial des Radios-Télévisions et de la Fondation Médias et Société, M.Guillaume Chenevière, co-concepteur du processus de certification ISO pour la qualité de la gestion des contenus dans les médias numériques.
  • Projet Interreg eCulture réunissant un réseau d'experts inter-universitaire pour le développement de cursus en eCulture dans les HES, Universités et Ecoles Supérieures, en France et en Suisse.
  • Projet européen Portolano pour l'appui au développement socio-professionnel des artistes
  • Projet européen EPICEA pour l'adoption des processus ePortfolio dans les nations d'Europe

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