Hackers vs crackers

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Hackers : anges gardiens du monde numérique.

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Il est essentiel de distinguer 4 familles d'utilisateurs ingénieux de l'informatique. Hackers anges gardiens, crackers ingénieux, crackers malveillants et crackers copieurs. La distinction se fait par leur intention et leurs actes, qui sont bien différents.

Hackers et crackers sont deux familles d'informaticiens très ingénieux, qui passent beaucoup de temps à s'autoformer aux programmes logiciels, en démarrant souvent très jeunes, stimulé par l'esprit de compétition et de jeux qui enrobe la culture informatique.

Les hackers trouvent des astuces pour améliorer les logiciels, comme un jardinier qui embelli un parc par petites touches. Ceux qui ne font que hacker (trouver des solutions) sont généralement bénévoles, très jeunes et méconnus. Ils sont des anges gardiens modernes, qui assurent notre accès confortable aux cyberespace. Ils se reconnaissent principalement par le fait qu'ils sont reconnus par leurs pairs comme contributeurs de solution aux problèmes informatiques. Aussi ils s'investissent souvent sans compter les heures.

Article connexe (à créer par Séverine, voir avec Théo): GNU, Debian et autres artistes du bien commun informatique. Quand aux crackers, on en distingue trois type :

1. Les crackers astucieux et bienveillants. Leur motivation est majoritairement d'identifier les failles de sécurité, comme des biologistes qui traquent les maladies pour anticiper les épidémies. Parmi ces crackers ingénieux, seule une toute petite minorité utilise cette compétence à des fins malveillantes. Car lorsqu'ils trouvent une faille de sécurité, la majorité des crackers contactent les responsables de la sécurité, et se proposent de la réparer avec leurs trucs ingénieux.

2. Les crackeurs astucieux et malveillants, pirates dangereux. En très faible minorité, ce sont eux uniquement que l'on peut surnommer pirates à combattre. Ils réussissent parfois à entrer dans une base de donnée et volent les numéros de carte visa ou prennent contrôle de boites de courriels. Eux sont effectivement des dangers publics, mais ils représentent moins de 1 pour 1 millions des hackers, pour donner un ordre de grandeur.

3. Les crackeurs copieurs, pirates qui copient des documents numériques protégés (certains films, musiques, logiciels). Ils représentent la grande majorité des crackeurs mais ne sont ni très astucieux, ni très dangereux. On peut les comparer aux buveurs de bière à l'époque de la prohibition de l'alcool aux Etats-Unis (vous vous souvenez peut-être de scènes de films où des gens sont en train de boire un coup dans une cave à Chicago ou New York, la police entre et ils fuient tous par derrière). Alors oui bien sûr, copier sans autorisation c'est mal, c'est illégal.

Néanmoins la question de définir si c'est justifié de considérer la copie comme illégal est au coeur du débat sur les enjeux de la propriété intellectuelle. Les avis sont très nuancés. Il faut savoir que les solutions socio-économique servant tant les intérêts des auteurs que des consommateurs d'art sont déjà identifiées et testées. Elles émergent au sein de la culture libre qui est le fil rouge de la culture numérique.

[Article connexe : culture libre]

Donc comparer un copieur illégal de DVD et un braqueur de banque ou un violeur de mineur semble donc bien excessif.

Pour bien corser le débat, des nouvelles lois fleurissent dans tous les parlements pour déclarer les copieurs hors la loi, en les mettant dans le même paquet que les pédophiles sur Internet. Mais comme ces lois sont conçues, promues et votées par des personnes qui ne comprennent pas les propriétés socio-techniques du numériques, elles s'avèrent inapplicable à large échelle. Ca énerve tout le monde, on perd du temps, on s'embourbe collectivement. Et ces mesures à tendance discriminatoires augmentent les fractures au sein de la société.

Et en parallèle la presse s'en mêle. Elle-même est déjà bien stressée par l'arrivée du numérique, la compression de personnel de rédaction. Il faut aussi noter la pression de l'industrie du divertissement, qui est souvent co-propriétaire des médias côtés en bourse ou en tout cas annonceur qui pèse lourd sur le budget de publication. Dans ce contexte de panique générale, il ne faut pas s'étonner que les journalistes surnomment les copieurs pirates ou même hackers, et rajoutent du sensationnel pour bien toucher les émotions du public en traitant dans le même article de copie illégales, de pédophilie et de vol de carte de crédit. En oubliant généralement d'aborder les enjeux de l'évolution nécessaire du système de propriété intellectuelle, qui est à la base de la question de la copie. Les médias financé majoritairement par la publicité jettent donc le discrédit, c'est le cas de le dire, sur toute leur propre communauté. On assimile donc une toute petite minorité de crackers dangereux à des anges gardiens d'Internet, à des chercheurs bienveillants de failles de sécurité et à des copieurs qui demandent un débat de fond. Mettez-vous ne serait-ce qu'une minute à la place des anges gardiens qui passent une bonne part de leur temps à veiller bénévolement sur notre liberté d'expression et notre sécurité informatique en veillant à anticiper les problèmes techniques : il y a de quoi se sentir maltraité injustement, discriminé, marginalisé.

A décharge de ceux qui stigmatisent les pirates, il faut admettre qu'une minorité de ces informaticiens astucieux cumulent les intentions et fait donc partie de plusieurs familles. Souvent bienveillants, souvent copieurs, et parfois un petit coup de pub en faisant un sale coup. Néanmoins, les abus ne sont généralement que la conséquence d'une blessure par manque de reconnaissance des bonnes actions.

Aussi réussir à distinguer la minorité de crackers dangereux de tous les autres utilisateurs astucieux d'ordinateurs est un acte citoyen de grande valeur. C'est un grand pas vers la réconciliation sociale et la compréhension interculturelle.

Alors que faire concrètement ? Bien digérer cet article. Vérifier les sources sur le web [+ texte]. Puis, si vous êtes convaincu, faire sa petite contribution citoyenne : passez le message. Copier cet article. L'afficher au travail. Le diffuser à votre journal local, à la radio.



Encart 1

Schéma à faire avec :

S'il ne faut retenir qu'une chose : Hackers = constructeurs, anges gardiens, artistes de l'informatique Crackers = parfois bienveillant, parfois abuseurs Pirate = souvent copieurs, rarement danger publics, réclament une adaptation des lois, les nommer pirates c'est les stigmatiser et compliquer le débat Cracker ingénieux et malveillants = abuseurs véritables danger public



Le saviez-vous ?

"Hacker est à l'origine un mot anglais signifiant bricoleur, bidouilleur, utilisé pour désigner en informatique les programmeurs astucieux et débrouillards. Plus généralement il désigne le possesseur d'une connaissance technique lui permettant de modifier un objet ou un mécanisme pour lui faire faire autre chose que ce qui était initialement prévu."



Cet article est-il objectif ?

Vérifier par vous-même les sources sur le web. Et débattez au besoin. Vous verrez que ces définitions sont largement adoptées. Qu'au-delà des termes exacts, c'est le principe de distinction entre ces 4 activités qui s'impose naturellement, et que c'est l'essentiel du message. Vous verrez aussi qu'il existe néanmoins certains tentatives de [FUD] pour jeter le discrédit sur ces définitions en utilisant un fait aussi réel que peu significatif dans cette réflexion : le fait que certaines personnes changent de statut. Par exemple en passant ponctuellement de crackeur bienveillant à cracker malveillant, le temps d'un méfait. Le bon sens voudra de toute façon que ces exceptions existent, quels que soient le sujet, et que ceci n'enlève en rien la distinction cohérente à faire entre ces 4 groupes qui ont 4 intentions différentes.


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Sources (en option)

A faire par raph : trouver des forums où ces débats ont eu lieu, les poster sur cette article,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cracker_%28informatique%29


http://www.liberation.fr/economie/0101651397-entreprises-du-hacker-a-l-ouvrage

http://www.phrack.org/issues.html?issue=7&id=3#article

http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_du_hacker

http://www.disobey.com/devilshat/ds980702.htm

http://blogs.techrepublic.com.com/security/?p=4237&tag=nl.e101


Autres documents pour usages complémentaires (en option)

"Hacker est à l'origine un mot anglais signifiant bricoleur, bidouilleur, utilisé pour désigner en informatique les programmeurs astucieux et débrouillards. Plus généralement il désigne le possesseur d'une connaissance technique lui permettant de modifier un objet ou un mécanisme pour lui faire faire autre chose que ce qui était initialement prévu."

"la technologie devrait être utilisée pour étendre nos horizons et essayer de maintenir la connaissance libre dans le monde"

"Les hackers construisent et les crackers détruisent"

Confusion des termes par la presse: hackers sont confondus avec les crackers.

Les hackers commencent à être réhabilités et on demande leurs services: exemple article de Libé cité en Sources

Titre de l'article: à trouver Les enjeux citoyens, Les enjeux de société ou Écosystème inclusif ou exclusif ou rester sur Hackeur/Cracker, GNU/Linux Les deux exemples doivent aller ensemble

« Calomniez calomniez, il en restera toujours quelques chose! » disait Goebbels, ministre de la propagande d'Hitler (à la base, la phrase est de Beaumarchais...).

C'est malheureusement souvent vrai. Noam Chomsky, linguiste et grand penseur de la société de l'information, parle de la fabrication du consensus: si on répète avec plusieurs angles d'approche correspondant à plusieurs publics cibles les même faits inexacts, ils commencent à devenir exacts. Un bon exemple est l'erreur de nomination du hackeur versus black cracker. Commencer l'explication là-dessus, avec cette accroche.

Dernier élément: A qui profite le crime? De mettre dans le même paquet des personnes qui sont profondément au service de l'humanité et une minorité qui abuse de ses talents pour servir des intérêts privés... (suite de la phrase?)

Conclusion: Au même titre qu'on a enlevé GNU dans le projet de Linux, qui ne peut exister que comme duo, on a diabolisé les hackeurs. Les points communs entre ces deux « déviances », c'est que (le but il est) leur but est de fabriquer un consensus, souvent par l'auto-censure. Et ce consensus, c'est (le consensus) celui d'éviter d'aborder les enjeux de société à travers les mots-clés. Parce que, à travers le mot-clé du hackeur, il y a la question que les vrais artistes (c'est) sont ceux qui arrivent à comprendre les enjeux de société et non pas ceux qui ne font que proposer de la détente et de la distraction. Et justement, les hackeurs (c'est) sont le contraire des gens distraits, (c'est) ce sont des gens hyper attentifs, parce qu'ils doivent prendre en compte tous les éléments pour gérer les contraintes. Et au même titre, le fait d'appeler GNU/Linux, c'est (d')intégrer dans le GNU des questions d'enjeux de société. Parce qu'en fait GNU (c')est aussi un projet de logiciel, mais (avant tout c'est) c'est avant tout une proposition de choix de société qui devrait faire l'objet d'un débat.

Conclusion: La question est de savoir si on veut insérer dans notre quotidien une réflexion sur les enjeux de la technologie ou si, au contraire, on veut l'évacuer. (Et) Or, plus on l'évacue, plus on vit à crédit, à crédit moral et pas à crédit financier. On a donc un déficit de morale. En faisant ça on exclut, on diabolise les anges (et ça c'est le pire). On diabolise les anges gardiens de la société de l'information, que sont les hackeurs et les promoteurs de GNU.