Informatique éco-responsable : Différence entre versions

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''«&nbsp;Je surfe, donc je pollue ? Internet n'est pas neutre pour le climat, quand même bien il permet de réduire le bilan carbone de la poste ou de l'industrie du papier. Pour exemple, l'énergie moyenne dépensée par un internaute européen pour ses recherches sur l'Internet représente l'émission de 9,9&nbsp;kilogrammes d'équivalent CO<sub>2</sub> par année, selon un rapport de l'Agence publique française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)''.
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''«&nbsp;Je surfe, donc je pollue ? Internet n'est pas neutre pour le climat, quand même bien il permet de réduire le bilan carbone de la poste ou de l'industrie du papier. Pour exemple, l'énergie moyenne dépensée par un internaute européen pour ses recherches sur l'Internet représente l'émission de 9,9&nbsp;kilogrammes d'équivalent CO<sub>2</sub> par année, selon un rapport de l'Agence publique française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)''.
  
''L'impact de la messagerie électronique mérite également d'être connu. Un total de 247&nbsp;milliards d'e‑mails ont été échangés sur la planète en 2009, écrit l'ADEME. L'agence projette le double pour 2013, soit une pollution équivalente à celle de 10 millions de virées à New-York. Cela concerne 80&nbsp;% de spams, selon une étude d'ICF International, spécialiste des problèmes liés au changement climatique. L'empreinte carbone mondiale annuelle du spam équivaudrait à celle de 3 millions de voitures sur la route chaque année.&nbsp;»''
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''L'impact de la messagerie électronique mérite également d'être connu. Un total de 247&nbsp;milliards d'e‑mails ont été échangés sur la planète en 2009, écrit l'Ademe. L'agence projette le double pour 2013, soit une pollution équivalente à celle de 10 millions de virées à New-York. Cela concerne 80&nbsp;% de spams, selon une étude d'ICF International, spécialiste des problèmes liés au changement climatique. L'empreinte carbone mondiale annuelle du spam équivaudrait à celle de 3 millions de voitures sur la route chaque année.&nbsp;»''
  
 
''Le Courrier'', 29 septembre 2011.
 
''Le Courrier'', 29 septembre 2011.
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=== Liens externes ===
 
=== Liens externes ===
*http://fr.wikipedia.org/wiki/Green_computing
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Green_computing www.fr.wikipedia.org/wiki/Green_computing]

Version du 5 avril 2013 à 02:24

Emission de CO2, économie d'énergie, ressources matérielles.


« Je surfe, donc je pollue ? Internet n'est pas neutre pour le climat, quand même bien il permet de réduire le bilan carbone de la poste ou de l'industrie du papier. Pour exemple, l'énergie moyenne dépensée par un internaute européen pour ses recherches sur l'Internet représente l'émission de 9,9 kilogrammes d'équivalent CO2 par année, selon un rapport de l'Agence publique française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

L'impact de la messagerie électronique mérite également d'être connu. Un total de 247 milliards d'e‑mails ont été échangés sur la planète en 2009, écrit l'Ademe. L'agence projette le double pour 2013, soit une pollution équivalente à celle de 10 millions de virées à New-York. Cela concerne 80 % de spams, selon une étude d'ICF International, spécialiste des problèmes liés au changement climatique. L'empreinte carbone mondiale annuelle du spam équivaudrait à celle de 3 millions de voitures sur la route chaque année. »

Le Courrier, 29 septembre 2011.

Quelques chiffres

  • En vingt-cinq ans, la durée d’utilisation d’un ordinateur a été divisée par quatre. En 2005 elle était de moins de trois ans[1].
  • Chaque nouvelle version de la suite bureautique MS-Office nécessite deux fois plus de ressources que la précédente[2].  ;
  • La fabrication d’un ordinateur de bureau nécessite cent fois sa masse finale en matières premières et génère plus de pollutions chimiques que la masse du produit fini : 164 kilogrammes de déchets, dont 24 kilogrammes hautement toxiques[3]  ;
  • Éteindre systématiquement son ordinateur permet d’économiser jusqu’à 43 %[4]de la facture électrique d’un poste de travail et de réduire d’autant les émissions de gaz à effet de serre et de déchets radioactifs issus de l’énergie nucléaire ;
  • Les techniques de l'information et de la communication (TIC) consomment 13,5 % de l'électricité en France. Elles sont responsables de 5 % des émissions de CO2 du pays ;
  • La consommation électrique des micro-ordinateurs augmente de 5 % chaque année ;
  • L’électricité représente 10 % du budget des directions des systèmes d’information (DSI).

  • La facture électrique d’un serveur (au long de sa durée de vie) est désormais supérieure à son coût d’achat ;
  • La fabrication d'un ordinateur en Chine émet entre 70 et 90 fois plus de CO2 qu'un an d'utilisation d’un ordinateur comparable en France&nbsp [5];;
  • Entre 2000 et 2005, dans le monde, la consommation électrique des centres d'exploitation (hébergement de serveurs) a doublé. D'ici 2010, rien qu'aux États-Unis, il faudrait ouvrir dix nouvelles centrales électriques pour répondre à l'augmentation de leur consommation[6].

Source : article de Wikipedia sur le green computing.

Guide de l'écosurf attitude

E-mails :

  • Rationaliser le nombre de destinataires ;
  • N'imprimer que si nécessaire ;
  • Réduire la taille des pièces jointes ;
  • Trier et nettoyer régulièrement sa messagerie électronique.

Recherche :

  • Entrer directement l'adresse url dans la barre de navigation ;
  • Utiliser l'option « favoris » ;
  • Optimiser et cibler ses recherches ;
  • Fermer les onglets inutilisés.

Matériel :

  • Faire durer autant que possible la durée de vie des équipements ;
  • Éviter la distribution de clés USB publicitaires ;
  • Gérer la consommation électrique de vos appareils numériques ;
  • Souvenez-vous que les labels verts existent aussi en informatique ;
  • Anticipez la fin de vie de votre matériel et choisissez entre ces trois options :
    • Entretenir et transformer,
    • Recycler,
    • Donner une seconde vie.

Notes et références

  1. Frédéric Bordage, "Guide pour un système d'information éco-responsable", GreenIT.fr / WWF, 2011.
  2. Frédéric Lohier et Frédéric Bordage, "Logiciel : la clé de l'obsolescence programmée du matériel informatique", GreenIT.fr, 2011.
  3. Étude d'Eric Williams.
  4. Source Gartner Group 2008
  5. Frédéric Bordage, Quelle est l'empreinte carbone d'un ordinateur ?, GreenIT.fr, 2011.
  6. The Green Grid et JG Koomey.

Liens externes