L'émergence du Copyleft : Différence entre versions

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== Reste à faire ==
 
Théo dicter
 
 
Donner à Raph direct
 
 
intention → histoire de Stallman avec l'imprimante Xerox, mettre en évidence le besoin d'honnêteté intellectuelle et de reconnaissance du travail et l'utilité publique de pas réinventer la roue et le droit au volontariat
 
 
Théo: extro
 
 
 
== Titres et intros alternatives ==
 
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Histoire de stallman, sur son parcours, de l'imprimante Xerox jusqu'à l'émergence de la GPL
 
  
=== Générique ===
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Tout bascule au début des années 1980. Lorsque l’imprimante Xerox du laboratoire se met à avoir des soucis de bourrage, il décide d’améliorer le pilote existant afin de régler le problème. Il est alors surpris de voir que le pilote est uniquement disponible sous la forme d’un binaire, le code source  est inaccessible et personne ne veut le lui fournir. Il comprend alors que l’éthique hacker est en train de disparaître et qu’il faut agir. Ce qui explique la conception du projet GNU quelques mois plus tard après un message posté sur Usenet.
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Le projet GNU
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Au mois de septembre 1983, Richard Stallman annonce le développement d’un système d’exploitation libre qu’il nomme GNU, et qui a pour but d’être un équivalent libre d’Unix. L’acronyme récursif GNU signifie GNU’s Not Unix (« GNU n'est pas UNIX »). Peu après, il crée la Free Software Foundation (FSF), un organisme à but non lucratif qui permettra l’embauche de programmeurs et la mise sur pied d’une infrastructure légale pour la communauté du logiciel libre. En janvier 1984, il quitte son emploi au MIT pour se consacrer à plein temps au projet GNU. En 1985, Stallman publie le manifeste GNU, dans lequel il fait connaître les motivations et les objectifs du projet et fait appel à l’appui de la communauté informatique mondiale.
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=== Citoyen ===
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Afin de s’assurer que tous les logiciels libres développés pour le système d'exploitation GNU restent libres, Richard Stallman popularise le concept de copyleft (inventé par Don Hopkins), une astucieuse utilisation du droit d’auteur permettant d’assurer la protection légale des quatre libertés fondamentales des utilisateurs d’ordinateurs telles que définies par la FSF.
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En 1989, la première version de la licence publique générale GNU est publiée. Cette licence sera utilisée pour protéger la majeure partie du système GNU qui est alors très avancé, mais encore incomplet. En effet, il manque encore le noyau du système. En 1990, la plupart des éléments du système GNU sont prêts, à l’exception du noyau (ou kernel). C’est à ce moment-là que la FSF commença le développement de Hurd, mais son développement se révélera long (et n’est toujours pas finalisé).
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La naissance du noyau Linux en 1991 permet la combinaison des outils GNU et du noyau Linux (après que celui-ci fut publié sous licence GPL) pour former le système d’exploitation GNU/Linux. Richard Stallman tient à cœur l’appellation GNU/Linux pour, entre autres, que ne soit pas occulté le but du projet GNU, à savoir, permettre l’utilisation d’un système entièrement libre et garantir les libertés fondamentales de manière générale.
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Depuis le début des années 1990, Richard est régulièrement victime de douleurs aux poignets, l’empêchant de participer au code comme avant. Actuellement il participe surtout à propager les libertés des Logiciels Libres à travers le monde, sous forme de conférence ou d’action contre des lois locales. Depuis cette période, ses relations avec les protagonistes du mouvement sont de plus en plus difficiles. L’incarnation de Linus Torvalds en sauveur de l’informatique moderne — idée reçue des médias via la popularité du projet Linux — l’agace car Linus lui-même refuse ce rôle, qui pour des raisons historiques et de logique, reviendrait normalement à Richard pour sa lutte sans faille depuis le début du mouvement. D’autres comme Eric Raymond l’accusent de discréditer l’idée aux yeux des entreprises. Ce dernier a lancé le terme « open source » en opposition à Richard pour favoriser l’aspect technique plutôt que l’aspect éthique. Richard s’est toujours opposé à ce terme car il mène à la confusion et relègue les libertés aux bas fonds des priorités, Richard ayant toujours été intransigeant sur le respect de l’idéologie initiale.
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    * En 1999, Richard Stallman a lancé dans The Free Universal Encyclopedia and Learning Resource, les idées à la base de Wikipédia.
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    * Richard Stallman a écrit la Free Software Song, hymne des logiciels libres.
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    * Il a écrit la nouvelle Le droit de lire, une mise en garde qui se passe dans un avenir où des technologies de contrôle de la copie sont employées pour restreindre la lecture des livres.
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    * Il parle couramment anglais et français, assez couramment espagnol, et un peu indonésien.
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    * Il a déclaré à plusieurs reprises « Je puis expliquer la base philosophique du logiciel libre en trois mots : liberté, égalité, fraternité. Liberté, parce que les utilisateurs sont libres. Égalité, parce qu'ils disposent tous des mêmes libertés. Fraternité, parce que nous encourageons chacun à coopérer dans la communauté ».[2]
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    * Le vendredi 9 juin 2006, il est allé à Paris afin de présenter une pétition de 165 000 signatures contre la loi DADVSI à l’Hôtel Matignon. Mais il y est refoulé, une décision « mûrement réfléchie » selon le chef de la sécurité de la résidence du Premier Ministre.[3]
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    * Le journaliste américain Sam Williams lui a consacré une biographie, Free as in freedom, que Stallman n’a jamais agréée. La communauté Framasoft lui demandant son concours pour une édition en français de cette biographie, il a accepté d’en écrire la préface à condition de pouvoir annoter largement l’œuvre originale.[4]
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    * L’astéroïde 9982 Stallman a été nommé en hommage à Richard Stallman, l’astéroïde numéroté 9965 porte le nom du projet GNU.
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    * Richard Stallman a inauguré à Berga la première rue du logiciel libre au monde le 3 juillet 2010.
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Version du 4 septembre 2010 à 22:03

Titres et intros alternatives

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Tout bascule au début des années 1980. Lorsque l’imprimante Xerox du laboratoire se met à avoir des soucis de bourrage, il décide d’améliorer le pilote existant afin de régler le problème. Il est alors surpris de voir que le pilote est uniquement disponible sous la forme d’un binaire, le code source est inaccessible et personne ne veut le lui fournir. Il comprend alors que l’éthique hacker est en train de disparaître et qu’il faut agir. Ce qui explique la conception du projet GNU quelques mois plus tard après un message posté sur Usenet. Le projet GNU

Au mois de septembre 1983, Richard Stallman annonce le développement d’un système d’exploitation libre qu’il nomme GNU, et qui a pour but d’être un équivalent libre d’Unix. L’acronyme récursif GNU signifie GNU’s Not Unix (« GNU n'est pas UNIX »). Peu après, il crée la Free Software Foundation (FSF), un organisme à but non lucratif qui permettra l’embauche de programmeurs et la mise sur pied d’une infrastructure légale pour la communauté du logiciel libre. En janvier 1984, il quitte son emploi au MIT pour se consacrer à plein temps au projet GNU. En 1985, Stallman publie le manifeste GNU, dans lequel il fait connaître les motivations et les objectifs du projet et fait appel à l’appui de la communauté informatique mondiale.

Afin de s’assurer que tous les logiciels libres développés pour le système d'exploitation GNU restent libres, Richard Stallman popularise le concept de copyleft (inventé par Don Hopkins), une astucieuse utilisation du droit d’auteur permettant d’assurer la protection légale des quatre libertés fondamentales des utilisateurs d’ordinateurs telles que définies par la FSF.

En 1989, la première version de la licence publique générale GNU est publiée. Cette licence sera utilisée pour protéger la majeure partie du système GNU qui est alors très avancé, mais encore incomplet. En effet, il manque encore le noyau du système. En 1990, la plupart des éléments du système GNU sont prêts, à l’exception du noyau (ou kernel). C’est à ce moment-là que la FSF commença le développement de Hurd, mais son développement se révélera long (et n’est toujours pas finalisé).

La naissance du noyau Linux en 1991 permet la combinaison des outils GNU et du noyau Linux (après que celui-ci fut publié sous licence GPL) pour former le système d’exploitation GNU/Linux. Richard Stallman tient à cœur l’appellation GNU/Linux pour, entre autres, que ne soit pas occulté le but du projet GNU, à savoir, permettre l’utilisation d’un système entièrement libre et garantir les libertés fondamentales de manière générale.

Depuis le début des années 1990, Richard est régulièrement victime de douleurs aux poignets, l’empêchant de participer au code comme avant. Actuellement il participe surtout à propager les libertés des Logiciels Libres à travers le monde, sous forme de conférence ou d’action contre des lois locales. Depuis cette période, ses relations avec les protagonistes du mouvement sont de plus en plus difficiles. L’incarnation de Linus Torvalds en sauveur de l’informatique moderne — idée reçue des médias via la popularité du projet Linux — l’agace car Linus lui-même refuse ce rôle, qui pour des raisons historiques et de logique, reviendrait normalement à Richard pour sa lutte sans faille depuis le début du mouvement. D’autres comme Eric Raymond l’accusent de discréditer l’idée aux yeux des entreprises. Ce dernier a lancé le terme « open source » en opposition à Richard pour favoriser l’aspect technique plutôt que l’aspect éthique. Richard s’est toujours opposé à ce terme car il mène à la confusion et relègue les libertés aux bas fonds des priorités, Richard ayant toujours été intransigeant sur le respect de l’idéologie initiale.

   * En 1999, Richard Stallman a lancé dans The Free Universal Encyclopedia and Learning Resource, les idées à la base de Wikipédia.
   * Richard Stallman a écrit la Free Software Song, hymne des logiciels libres.
   * Il a écrit la nouvelle Le droit de lire, une mise en garde qui se passe dans un avenir où des technologies de contrôle de la copie sont employées pour restreindre la lecture des livres.
   * Il parle couramment anglais et français, assez couramment espagnol, et un peu indonésien.
   * Il a déclaré à plusieurs reprises « Je puis expliquer la base philosophique du logiciel libre en trois mots : liberté, égalité, fraternité. Liberté, parce que les utilisateurs sont libres. Égalité, parce qu'ils disposent tous des mêmes libertés. Fraternité, parce que nous encourageons chacun à coopérer dans la communauté ».[2]
   * Le vendredi 9 juin 2006, il est allé à Paris afin de présenter une pétition de 165 000 signatures contre la loi DADVSI à l’Hôtel Matignon. Mais il y est refoulé, une décision « mûrement réfléchie » selon le chef de la sécurité de la résidence du Premier Ministre.[3]
   * Le journaliste américain Sam Williams lui a consacré une biographie, Free as in freedom, que Stallman n’a jamais agréée. La communauté Framasoft lui demandant son concours pour une édition en français de cette biographie, il a accepté d’en écrire la préface à condition de pouvoir annoter largement l’œuvre originale.[4]
   * L’astéroïde 9982 Stallman a été nommé en hommage à Richard Stallman, l’astéroïde numéroté 9965 porte le nom du projet GNU.
   * Richard Stallman a inauguré à Berga la première rue du logiciel libre au monde le 3 juillet 2010.


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