L'émergence du Copyleft : Différence entre versions

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Version du 31 décembre 2010 à 18:00

Version PDF et imprimée

Pour le jeune Richard Stallman, tout bascule au début des années 1980. Informaticien au MIT, l'imprimante Xerox de son laboratoire se met à avoir des soucis de bourrage de papier. Il décide alors d’améliorer le logiciel qui gère l'imprimante afin de régler le problème. Surprise: le code du logiciel est inaccessible. Et personne ne veut le lui fournir. Les employés de Xerox lui rappellent que c'est interdit. Il comprend alors l'enjeu de l'éthique chez les informaticiens, spécialement chez les plus astucieux, ceux qui sont à la base des projets informatiques les plus importants. Alors il décide d'agir. Et comme la base logicielle d'un ordinateur, c'est le système d'exploitation, il annonce donc le développement d’un système d’exploitation qu’il nomme GNU, en référence notamment au gnou, un type de bovidé africain rapide comme une antilope. Peu après, il crée la Free Software Foundation (FSF), un organisme à but non lucratif, qui permettra l’embauche de programmeurs et la mise sur pied d’une infrastructure légale pour la communauté du logiciel libre. En janvier 1984, il quitte son emploi au MIT pour se consacrer à plein temps au projet GNU. En 1985, Stallman publie Le Manifeste GNU, dans lequel il fait connaître les motivations et les objectifs du projet et fait appel à l’appui de la communauté informatique mondiale.

Afin de s’assurer que tous les logiciels libres développés pour le système d'exploitation GNU restent libres, Richard Stallman (surnommé RMS) popularise le concept de copyleft (inventé par Don Hopkins), une astucieuse utilisation du droit d’auteur permettant d’assurer la protection légale des quatre libertés fondamentales des utilisateurs d’ordinateurs telles que définies par la FSF.

En 1989, la première version de la licence publique générale GNU est publiée. Validée par des juristes, elle sert le bien commun au niveau des logiciels. Le système GNU est alors très avancé, mais encore incomplet : il manque le noyau du système. En 1990, la plupart des éléments du système GNU sont prêts, à l’exception du noyau (ou kernel). C’est à ce moment-là que la FSF commence le développement de Hurd, mais son développement se révélera long (et n’est toujours pas finalisé).

La naissance du noyau Linux en 1991 permet la combinaison des outils GNU et du noyau Linux (après que celui-ci fut publié sous licence GPL) pour former le système d’exploitation GNU/Linux. D'où l’appellation "politiquement correcte" de GNU/Linux pour, entre autres, que ne soit pas occulté le but du projet GNU, à savoir, permettre l’utilisation d’un système entièrement libre et garantir les libertés fondamentales de manière générale.

L’incarnation de Linus Torvalds en sauveur de l’informatique moderne — idée reçue des médias via la popularité du projet Linux — l’agace car Linus lui-même refuse ce rôle, qui pour des raisons historiques et de logique, reviendrait normalement à Richard pour sa lutte sans faille depuis le début du mouvement. D’autres comme Eric Raymond l’accusent de discréditer l’idée aux yeux des entreprises. Ce dernier a lancé le terme « open source » en opposition à Richard pour favoriser l’aspect technique plutôt que l’aspect éthique. Richard s’est toujours opposé à ce terme car il mène à la confusion et relègue les libertés aux bas fonds des priorités, Richard ayant toujours été intransigeant sur le respect de l’idéologie initiale.

La majorité des serveurs web utilisent GNU/Linux

En 2010, si vous consultez une page web, il est fort probable qu'elle soit servie par le système GNU/Linux. Car plus de la moitié des serveurs web l'utilisent. Le bien commun a déjà pris ses racines dans la culture informatique, parce qu'un logiciel que tous les experts peuvent modifier et améliorer est plus sûr, plus performante et plus durable qu'un logiciel développé par un groupe qui limite les informaticiens contributeurs. Et qui dit serveur web dit obligation de qualité, donc le plus souvent... logiciel libre.


Le Copyleft a commencé dans le domaine logiciel

La culture du Copyleft, aussi appelée culture libre, a commencé avec les logiciels, sous l'impulsion de RMS et de très nombreux contributeurs qui avaient un point commun : ils se reconnaissaient entre eux à la qualité de leur contribution et à leur sens du bien commun.

L'expression « Logiciel libre » fait donc référence à la liberté et non pas au prix. Pour comprendre le concept, vous devez penser à la « liberté d'expression », pas à « l'entrée libre ».

L'expression « Logiciel libre » fait référence à la liberté pour les utilisateurs d'exécuter, de copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer le logiciel. Plus précisément, cela signifie que les utilisateurs ont les quatre libertés essentielles : étudier, utiliser, modifier et redistribuer un code logiciel. Or les logiciels sont des formes d'oeuvres d'art, comme des peintures ou des films.

Inspiré par cette manière innovante de voir le traitement des oeuvres, d'autres initiatives ont progressivement fait sortir le Copyleft du seul monde des logiciels. Un des premières est le mouvement Copyleft Attitude, co-animé notamment par Antoine Moreau, qui ont lancé la licence d'Art libre.




RMS, faits réels

  • En 1999, Richard Matthew Stallman (RMS) a lancé dans The Free Universal Encyclopedia and Learning Resource, les idées à la base de Wikipédia.
  • RMS a écrit la Free Software Song, hymne des logiciels libres.
  • RMS écrit la nouvelle Le droit de lire, une mise en garde qui se passe dans un avenir où des technologies de contrôle de la copie sont employées pour restreindre la lecture des livres.
  • Il parle couramment anglais et français, assez couramment espagnol, et un peu indonésien.
  • Il a déclaré à plusieurs reprises « Je puis expliquer la base philosophique du logiciel libre en trois mots : liberté, égalité, fraternité. Liberté, parce que les utilisateurs sont libres. Égalité, parce qu'ils disposent tous des mêmes libertés. Fraternité, parce que nous encourageons chacun à coopérer dans la communauté ».[2]
  • Le vendredi 9 juin 2006, il est allé à Paris afin de présenter une pétition de 165 000 signatures contre la loi DADVSI à l’Hôtel Matignon. Mais il y est refoulé, une décision « mûrement réfléchie » selon le chef de la sécurité de la résidence du Premier Ministre.
  • Le journaliste américain Sam Williams lui a consacré une biographie, Free as in freedom, que Stallman n’a jamais agréée. La communauté Framasoft lui demandant son concours pour une édition en français de cette biographie, il a accepté d’en écrire la préface à condition de pouvoir annoter largement l’œuvre originale.
  • L’astéroïde 9982 Stallman a été nommé en hommage à Richard Stallman, l’astéroïde numéroté 9965 porte le nom du projet GNU.
  • Richard Stallman a inauguré à Berga la première rue du logiciel libre au monde le 3 juillet 2010.


Adapté de Wikipedia


Encart

RMS aime jouer, aime défier, aime remettre en question. C'est dans cet esprit qu'il a créé le terme Copyleft, que l'on peut traduire en française par « gauche d'auteur », et qui met en évidence le fait qu'il y a une autre manière d'interpréter le droit qu'a l'auteur de définir comment sera utilisée son oeuvre.



Version en ligne

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Le logo de GNU

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Richard Stallman

Sources (en option)

Le Manifeste GNU: http://www.gnu.org/gnu/manifesto.fr.html

Autres documents pour usages complémentaires (en option)

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Version en ligne

Source: Richard Stallman

freeedom 2 help other freedom 3 share with community

it's about the ethical & social system, not technical

Quatre raisons pourlesquelles les écoles devraient utilisent des logiciels libres

1. save money, because schools are limited by budget if the school get a copy, the school system can send copy to all other schools

2. pour respecter la mission des écoles d'éduquer les étudiants à être des citoyens actifs d'une société où le choix est possible pour éviter la dépendance à des logiciels qui privent les étudiants de leur libertés et les habituent à cette dépendance permanente c'est comme les rendre dépend à une drogue, avec la première dose gratuite proposer un mix libre/privateur c'est comme proposer dans les écoles au repas de midi de l'eau et du whisky, des épinards et du tabac

Pourquoi l'école n'adopte pas les logiciels libre à l'échelle des gouvernement ? Parce que l'inertie sociale montre que les écoles disent "si les nouveaux étudiants utilisent les logiciels libres, les étudiants qui sont déjà dans l'école ne sauront pas utiliser ces nouveaux environnements logiciels libres. De plus si les étudiants apprennent à utiliser des logiciels libres, ils seront inemployables car les entreprises utilisent les logiciels privateurs et cherchent des personnes qui savent les utiliser.

les écoles devraient avoir le courage de dire qu'ils sont ceux qui donnent l'impulsion


3. pour le plaisir de tester le code logiciel avec les logiciels privateurs, les étudiants qui demandent à l'enseignant comment fonctionne le logiciel privateur, l'enseignant est obligé de répondre qu'il n'a pas l'accès à la recette donc l'étudiant ne peut pas apprendre pour apprendre, il faut accéder au code et pouvoir s'entraider et partager avec des autres, qui sont les libertés 2 et 3


4. pour l'esprit du partage de l'information l'école devrait encourager l'esprit du partage concrètement


Les gouvernements financent directement ou indirectement la grande majorité des travaux éducatifs. Ces travaux éducatifs (références, encyclopédie, modes d'emploi, supports de cours, recettes...) devraient être sous licence libre.

Aujourd'hui libre et privatifs coexistent, au niveau logiciels spécifiquement et dans la culture numérique en général. C'est comme une société où humains libres et esclaves coexistent. Ce n'est pas comme deux peuples avec deux culture. Depuis toujours, le problème des libérateurs d'esclaves c'est que les esclaves à qui ils s'adressent ne comprennent pas ce qu'est la liberté, car ils n'y sont pas habitués. Même si on la leur offre, il leur est très difficile d'accepter l'absence de maitre qui leur impose des situations de dépendance. C'est malheureusement le même type de difficulté que rencontrent les citoyens du net qui essaient de sensibiliser les internautes inconscients de leur statut de citoyens du net et du choix qu'ils ont entre culture et logiciels libres versus privateurs.