L'origine des idées : Différence entre versions

De Wiki livre Netizenship
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Il est possible que vous trouviez dans ce livre des informations qui vous fassent dire: "Oh quelle bonne idée, quelle créativité incroyable, comment est-il possible d'inventer des choses comme ça?". Eh bien, la question mérite d'être justement posée. En fait, le principe fondamental qui émerge depuis plus de 25 ans à travers le mouvement dit de la culture libre, c'est le principe de la découverte plutôt que de l'invention. Lorsque que l'on souhaite trouver l'origine d'une idée, d'un mode de fonctionnement, d'un processus, d'une pratique, d'une manière de faire, d'un art, on part du principe qu'il y a une personne à l'origine. Si on remonte à celui qui a inspiré, celui qui a inspiré, celui qui a inspiré, etc., on arrive souvent à cette expression: "celui qui a inventé tout ça, c'était l'homme des cavernes". Il est effectivement plus sain pour le cœur et l'esprit de partir du principe que nous n'avons pas d'idées qui viennent de nous, que nous les humains, et toute forme de vie sur Terre, ne sommes que le produit et le vecteur d'une dynamique de négociation. Nous négocions avec d'autres formes de vies et empruntons des codes, des informations, des modes d'emploi, des processus, pour les associer et en faire quelque chose d'un tout petit peu différent.
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Si en lisant ce livre vous vous exclamez:
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« Quelle bonne idée, quelle créativité incroyable, comment est-il possible d'inventer tant de choses? »
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Vous avez raison d'être étonné, mais vous devriez reformuler votre exclamation. Depuis 25 ans, le mouvement dit de la culture libre a mis en valeur un principe fondamental, celui de la découverte plutôt que de l'invention.  
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Lorsque que l'on souhaite trouver l'origine d'une idée, d'un mode de fonctionnement, d'un processus, d'une pratique, d'une manière de faire, d'un art, on chercher qui en est à l'origine. Lorsque l'on cherche celui qui a inspiré, puis celui qui a inspiré celui qui a inspiré, et ainsi de suite, on arrive souvent à ce constat: « Celui qui a inventé tout ça, c'était l'homme des cavernes! ».
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Il est plus sain, pour le cœur et l'esprit, de considérer que nous ne sommes à l'origine de rien, que nous les humains, et toute forme de vie sur Terre, ne sommes que le produit et le fruit d'un processus, d'une dynamique. Nous négocions avec d'autres formes de vies et empruntons des codes, des informations, des modes d'emploi, des processus, pour les associer et en faire quelque chose de légèrement modifié.
  
C'est pour cela que dans ce livre, il n'est pas question de nouveauté mais plutôt de dynamiques émergentes, d'anciens et de nouveaux paradigmes, de degré d'innovation et donc, toutes ces petites nuances font une différences fondamentale. Il est à préciser que toutes les sources ne sont pas toujours disponibles car on ne connait pas toujours celui qui nous a inspiré, mais que dans la mesure du possible, elles seront mentionnées dans la plateforme web communautaire permettant de prolonger ce livre. Il est aussi à noter que cette approche en nuances permet d'éviter le sentiment de se faire voler les idées, et donc, d'être dans un esprit de partage et d'amélioration participative plutôt que dans un esprit de contrôle et de sentiment d'esprit incompris. Par contre, il est possible que le degré d'innovation soit fort, à l'image d'Alvin Tofler qui tient depuis plus de 30 ans le haut du pavé avec ces livres présentant les mécanismes sociaux et économiques émergents et à venir, en faisant toujours mouche avec un degré de précision impressionnant. Malgré tout, même lui s'est fait refuser ses premiers projets de livres parce que le degré d'innovation était tel (souvent 35% d'éléments nouveaux est la limite considérée comme supportable par les éditeurs), qu'il s'est fait refuser ses premières publications telles que le "Choc du futur". Aussi, si vous êtes également un peu secoués et que le degré de nouveauté vous semble trop fort, il peut être préférable pour vous de commencer par vous renseigner individuellement sur chacune des informations proposées.  
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Ainisi dans ce livre, il n'est pas question de nouveautés, de créations, mais plutôt d'une compilation de dynamiques émergentes, d'anciens et de nouveaux paradigmes, d'innovation à partir de découvertes anciennes, mais ces petites nuances sont fondamentales. Nous tenterons de citer au maximum les sources, mais elles ne sont pas toujours disponibles, vous les trouverez sur la plateforme web communautaire permettant de prolonger ce livre.
Ainsi, vous réaliserez à quel point la proposition d'Ecopol est avant tout et essentiellement un assemblage le plus digeste possible de modes de fonctionnement déjà existants, bien qu'encore peu connus et peu répandus dans nos pratiques quotidiennes. Il est donc tout à fait cohérent d'imaginer qu'Ecopol ne soit pas un simple rêve sur papier mais bien une réalité dans laquelle de nombreuses personnes peuvent se reconnaitre, se réaliser et s'accomplir.
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Cette approche dynamique en nuances permet d'éviter la frustration, le sentiment de se faire voler les idées. La culture libre favorise l'esprit de partage et l'amélioration participative, afin de dépasser  l'esprit de contrôle, de propriété intellectuelle et le sentiment d'esprit incompris.
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Parfois, le degré d'innovation est fort. Depuis plus de 30 ans Alvin Toffler présentent, dans ses livres, les mécanismes sociaux et économiques émergents et à venir. Ces idées sont nouvelles et d'un degré de précision impressionnant. Malgré tout, même lui s'est fait refuser ses premiers projets de livres. Le degré d'innovation était tel (la limite considérée comme supportable par les éditeurs est de 35% d'éléments nouveaux), qu'il s'est fait refuser ses premières publications, ce fut le cas du best-seller le "Choc du futur".  
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Si à la lecture de ce livre, la quantité de nouvelles idées vous semble trop importante, il peut être préférable, que vous vous renseignez individuellement sur les thématiques proposées, et que vous repreniez la lecture plus tard.  
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Dans ce contexte, Ecopol peut être considéré comme un assemblage de modes de fonctionnement déjà existants, bien qu'encore peu connus et peu répandus dans nos pratiques quotidiennes. Il est donc tout à fait cohérent d'imaginer qu'Ecopol ne soit pas un simple rêve sur papier mais bien une réalité dans laquelle de nombreuses personnes peuvent se reconnaitre, se réaliser et s'accomplir.

Version du 5 février 2011 à 15:56

Si en lisant ce livre vous vous exclamez:

« Quelle bonne idée, quelle créativité incroyable, comment est-il possible d'inventer tant de choses? »

Vous avez raison d'être étonné, mais vous devriez reformuler votre exclamation. Depuis 25 ans, le mouvement dit de la culture libre a mis en valeur un principe fondamental, celui de la découverte plutôt que de l'invention. Lorsque que l'on souhaite trouver l'origine d'une idée, d'un mode de fonctionnement, d'un processus, d'une pratique, d'une manière de faire, d'un art, on chercher qui en est à l'origine. Lorsque l'on cherche celui qui a inspiré, puis celui qui a inspiré celui qui a inspiré, et ainsi de suite, on arrive souvent à ce constat: « Celui qui a inventé tout ça, c'était l'homme des cavernes! ». Il est plus sain, pour le cœur et l'esprit, de considérer que nous ne sommes à l'origine de rien, que nous les humains, et toute forme de vie sur Terre, ne sommes que le produit et le fruit d'un processus, d'une dynamique. Nous négocions avec d'autres formes de vies et empruntons des codes, des informations, des modes d'emploi, des processus, pour les associer et en faire quelque chose de légèrement modifié.

Ainisi dans ce livre, il n'est pas question de nouveautés, de créations, mais plutôt d'une compilation de dynamiques émergentes, d'anciens et de nouveaux paradigmes, d'innovation à partir de découvertes anciennes, mais ces petites nuances sont fondamentales. Nous tenterons de citer au maximum les sources, mais elles ne sont pas toujours disponibles, vous les trouverez sur la plateforme web communautaire permettant de prolonger ce livre. Cette approche dynamique en nuances permet d'éviter la frustration, le sentiment de se faire voler les idées. La culture libre favorise l'esprit de partage et l'amélioration participative, afin de dépasser l'esprit de contrôle, de propriété intellectuelle et le sentiment d'esprit incompris. Parfois, le degré d'innovation est fort. Depuis plus de 30 ans Alvin Toffler présentent, dans ses livres, les mécanismes sociaux et économiques émergents et à venir. Ces idées sont nouvelles et d'un degré de précision impressionnant. Malgré tout, même lui s'est fait refuser ses premiers projets de livres. Le degré d'innovation était tel (la limite considérée comme supportable par les éditeurs est de 35% d'éléments nouveaux), qu'il s'est fait refuser ses premières publications, ce fut le cas du best-seller le "Choc du futur". Si à la lecture de ce livre, la quantité de nouvelles idées vous semble trop importante, il peut être préférable, que vous vous renseignez individuellement sur les thématiques proposées, et que vous repreniez la lecture plus tard.

Dans ce contexte, Ecopol peut être considéré comme un assemblage de modes de fonctionnement déjà existants, bien qu'encore peu connus et peu répandus dans nos pratiques quotidiennes. Il est donc tout à fait cohérent d'imaginer qu'Ecopol ne soit pas un simple rêve sur papier mais bien une réalité dans laquelle de nombreuses personnes peuvent se reconnaitre, se réaliser et s'accomplir.