Le cyberespace est un continent, un règne et un refuge de l'esprit : Différence entre versions

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Technologies vraiment utiles: c'est possible grâce au Libre (médicaments, génomes…)
Et ça c'est une très bonne nouvelle pour les techno-pessimistes, pour ceux qui pensent que le choc informatique ne sera que négatif. Non seulement, il est possible que le choc soit positif au niveau informatique, mais en plus, il semble évident que le succès de GNU/Linux & Cie ait motivé la création de projets hors de l'informatique: licence d'art libre, génome libre, médicaments libres...

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Cet article a pour but d’expliquer comment libérer un contenu.
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Nous entrons ici dans le saint des saints des questions de communication, car il s’agit des questions de droits d’accès aux contenus. Vous l’avez compris, les questions de droits d’auteurs d’une part et des licences d’exploitation d’autre part.
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Le contexte, les enjeux :
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Vous voulez lire un article paru la semaine dernière dans un quotidien, vous allez sur leur site web, vous trouvez l’article mais zut, pour le lire et l’imprimer vous devez PAYER PAYER PAYER. Payer un abonnement aux archives, payer pour un accès à l’article à la pièce, mais payer.
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Vous voulez photocopier un mode d’emploi sur « comment réagir en cas de crise de paludisme », mais vous ne pouvez pas car il y a un copyright et c’est donc interdit par la loi. 

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Il existe des licences qui peuvent régir les contenus qui sont des licences Libres. Des journaux adoptent les licences libres,
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Les licences Libres ets un mouvement tellement développé et apprécié qu’il existe un nombre incroyable de licences libres. De la plus connue, la GPL (les 4 libertés fondamentales),  la plus folle, la PizzaGPL (tu me files une pizza je te file mon contenu).
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L’accès libre et gratuit aux informations serait si sympa, mais…comment assurer qu’il y ait encore de la production d’informations (fonctionnelles, factuelles et créatives) de qualité si tout est gratuit ?
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1. En ne dopant plus leur production
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2. pour les contenus d’utilité publiques (contenu à tendance principalement fonctionnelle, y compris avec fonction d’éveil des consciences) en assurant que leurs coûts de productions sont couverts dès le début et définitivement/totalement par des fonds public, 
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3. pour les contenus créatifs sans financements publics, en définissant une valeur de production, qui, lorsqu’elle aura été couverte, permettra au contenu d’être libéré.
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4. en assurant leur mise à jour dans une dynamique participative
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Donc seul le point 3 pose problème, car les 2 autres le contenu est libéré
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Alors donc comment libérer un contenu produit sans financement public.
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Exemple avec un article (ou une musique). Vous allez sur le web et vous payer pour l’article . Mais pour l’instant le lecteur suivant l’achète aussi, et ainsi de suite, chacun paie, cela n’a pas de fin, c’est donc une vente éternelle, et un bénéfice maximal. Alors quoi ? Alors il faudrait que le contenu ne soit pas éternellement vendu. Si le producteur de l’article (ou du contenu) mentionne le coût de production (par exemple 300 euros pour un article), alors dès que les acheteurs ont payés un total de 300 euros, l’article devient libre, tous peuvent y accéder, et l’auteur reste mentionné mais personne ne doit plus payer obligatoirement pour accéder à l’article.
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Le nec plus ultra serait une fonction mentionnant la trace de tous les contributeurs financiers, ainsi on pourrait lire « cet article (ou cette musique, ou ce livre…) a été libéré grâce à l’investissement des contributeurs suivants : george 3 €, nicole 3€…).

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E-com, état des lieux : les 4 piliers tendent vers le Libre.
Mais l'essentiel à retenir de ce choc informatique, c'est qu'il ne s'agit pas de s'apitoyer sur notre sort mais bien de prendre notre futur en main en choisissant quelle société de l'information nous souhaitons. Dès que nous faisons cet effort, nous pouvons, à notre rythme, constater que tout va vraiment dans le bon sens. Le chapitre « les CoVi les plus Libres » donne des pistes sérieuses pour découvrir, chacun à son rythme, l’ampleur de ce mouvement du Libre qui « va dans le bon sens ».
Le"Libre" occupe depuis 20 ans une place grandissante dans notre vie. 
On parle aussi de "standards ouverts" ou alors de "Société Libre". 
Internet est "Libre". Internet est un réseau, un continent, un nouveau règne, il est donc au coeur de cette évolution constructive ... s'il est bien utilisé. 

On peut donc ainsi dire que le "Libre", c'est comme une culture, c'est-à-dire un répertoire de solutions aux problèmes et passions de personnes à une époque précise et dans un contexte donné. L'épqoue c'est l'ère post-industrielle. Le ocntexte, c'est la surconsommation, les inégalités excessives et surtout le péril nucléaire et la perte de la biodiversité. Tout ça en même temps ? Et oui Madame, car tout est relatif, donc relié. N'est-ce pas Monsieur Einstein ?


Version du 27 juillet 2010 à 18:11

Le cyberespace, c’est la base du monde dit « virtuel ».

Un continent, car des millions de personnes y passent le plus clair de leur temps connectés via des ordinateurs à communiquer, et parce que que toutes les structures sociales en ont besoin : les multinationales, les administrations publiques, les citoyens, les associations, les PME, les artisans, les voyageurs. Tout le monde a compris qu’il vaut mieux faire avec que rejeter les ordinateurs connectés. 
Un règne, car comme les minéraux, les végétaux, les animaux et les hommes, le cyberespace est un écosystème complexe, avec ses propres règles, ses diverses cultures, ses communautés qui vivent en parallèles, ses guerres et ses maladies (les fameux virus informatiques, mais aussi le FUD, les Trolls et les flames). Refuge de l’esprit, car les gouvernements n’ont pas réussi à le diriger, les multinationales non plus, car il repose sur un mode d’emploi qui est public : le protocole TCP/IP.

Il peut être pratiqué de manière asynchrone, nomade et décentralisée.




En plein 70’s, X écrit le choc du futur qui traite des changements fondamentaux en cours. Joel de Rosnay décrit le monde global via le macroscope, Internet naît de l’amour entre militaires et scientifiques conscients, et Martin Ader écrit le choc informatique.

Dans les 80’s, IBM crée un PC « ouvert », Bill gates créé un programme informatique central « fermé » pour les PC, avec son entreprise Micro$soft. Richard Stallman formalise l’esprit de la Société Libre via le Logiciel Libre. Les convergences et les concentrations croissent. 90’s, les grandes fusions amènent les militaires occidentaux et les grandes industries à prendre contrôlent des grands moyens d’informations : réseaux d’éditions de livres, de presse, radios, TV.

En parallèle, grâce à l’équipe de Tim Berners Lee et d’autres pionniers du cyberespace, le canal web devient une nouvelle source de liberté mondiale. Et les lobbys ne parviennent plus à soumettre Internet, construit pour être l’ultime résidence des esprits libres, comme le dit si bien le manifeste de l’indépendance du cyberespace de Perry Barlow. Alors les militants des droits à l’information réagissent à l’appel de Jello Biafra, et créent les médias participatifs.


Au début des années 80, A l'époque, Internet n'était pas sorti des Universités. Le Web, canal aujourd'hui principal d'Internet n'existait pas non plus. C'est pourquoi Martin Ader ne pouvait que décrire les mécanismes qui allaient changer notre quotidien. Son but n'était pas d'expliquer en quoi chaque humain pouvait contribuer à influencer ces mécanismes.

Car personne n'explique comment faire pour que ces mécanismes puissent sincèrement être positifs pour la majorité des humains, personne n’explique à quoi sert un tel choc au niveau spirituel et collectif, pour l’humanité ?



Début du 21 siècle, c’est l’époque Big Brother. Tous les grands enjeux planétaires dépendent directement du contrôle sur la circulation de l’information par voie électronique, alias la « E-communication », alias E-com. Eau, air, marchandises, transports, guerres sont contrôlés par ceux qui contrôlent l’Ecom. Et la grande majorité des informations qui circulent sont contrôlées par une oligarchie de vendeurs d’armes de destructions massives : businessman du pharmaceutique, du pétrole, de la politique... Pour éviter la crise, les gouvernements s’ouvrent aux citoyens dans un réseau informel appelé « la Société Civile ». Les plus performants citoyens développent des réseaux d’E-communication basé sur les ordinateurs ouverts, les logiciels Libres, les réseaux libres, les savoirs partagés. De grands projets participatifs se déploient, en utilisant la boîte à outil de la Liberté durable : E = 4p [c]. Les réseaux d’éco-communautés fédérent leurs savoirs-faire. Les premières conditions complètes sont réunies pour que l’usage des ressources naturelles commence à pouvoir être cohérent. Seule une petite minorité des humains utilise les technologies électroniques de manière consciente. Mais le mouvement se fortifie.

Dès les années 10, comme le dirent les Forum dès 2001, un autre monde est possible. Les premières communautés de pratiques durables deviennent entièrement autonomes. Des millions d’humains interconnectés gèrent ensemble les ressources naturelles au service des générations futures. Ils restent une minorité. Car parallèlement, les crises se succèdent. Ecologiques, sociales, économiques. La panique atteint des paroxysmes. Les troubles sont très nombreux. Ca pète de partout. Heureusement, l’instinct de survie des humains les amènent à s’impliquer solidairement pour éviter les désastres nucléaires, et ainsi naît une nouvelle motivation à l’engagement pour un monde plus équitable. L’information globale circule de manière de plus en plus citoyenne, Libre. Les géants commerciaux perdent leur aura transnationale, car ils sont trop statiques par rapport au mouvement général de l’information citoyenne. Mais la nature modifiée par l’homme au 20e siècle est devenue très instable. Les modes de vie en sont profondément et brutalement modifiés. Famines, Guerres civiles, obscurantismes divers, toutes les formes de gestion se côtoient. Pourtant l’humanité survit, c’est déjà ça.

Années 20, les nouveaux paradigmes sont un sujet communément abordé dans l’éducation, le commerce, la politique… du moins ce qu’il reste des institutions dans ces domaines. L’adoption de pratiques de vie durables par l’humanité est à l’ordre du jour. Les rivalités sont fortes, les modèles divergent, mais la tendance destructrice du 20e siècle commence à faire place à un constat de désolation, et à un grand chantier d’auto-revitalisation de la planète, basé sur l’encouragement à la biodiversité. Les libertés fondamentales sont de mieux en mieux pratiqués : liberté de lecture, d’usage, de modification et de redistribution des informations, et par ricochets de gestion des ressources. Ce sont les netizens qui contrôlent les resources dites publiques, au service du bien commun. Les netizen des E-communicateurs, qui contrôlent la qualité de l’exploitation de l’information. Ceux qui sont basé sur les croyances du 20e siècle privilégient les critères « captifs», ceux qui regardent vers le futur privilégient les critères « libres». 


Ces personnes qui ont "trouvé" sont les membres de la "Communauté du Libre".
A la base passionnés de technologies informatiques libres(matériel, logiciels, réseau), les membres de la Communauté du Libre ont développé un système de gestion de l’information qui est aujourd’hui en train d’être appliqué sur le terrain des médias en général, des systèmes de votes (élections), des gestions de bases de données (profils, emplois, clients...) et surtout de l'e-mail.

Ils sont partout
Ces personnes adhérant au "libre" sont présentes sans le crier dans les ONG, les gouvernements, les multinationales, les académies. Ils sont encore un peu isolés mais sûrs d'eux. Ils attendent leur heure et se fortifient par leurs pratiques de plus en plus conséquentes. J'en ai rencontré dans l'administration des hôpitaux, dans les services de ressources humaines des multinationales, dans des académies de biologies, dans les écoles obligatoires, dans des associations de victimes du VIH/Sida ...
Ils parlent de ces principes et tentent de les appliquer. 
 Le Libre comme condition de succès de l'Humanité
Ce sont les forces de la "communauté du Libre" qui ont défini les conditions pour que ce choc informatique soit positif à la planète. On désigne leurs leaders par des termes comme "les ténors du Libre", "dictateurs bienveillants" ou, mieux, les "modérateurs". 

Leurs règles sont à l'image de notre société du 21e siècle: complètement différentes sur bien des points, difficiles à admettre face à nos habitudes de consommateurs et avec toujours ce bon sens paysan qui les rendent si simples finalement une fois qu'on a pris les quelques dizaines d'heures nécessaires pour comprendre. 
 Littérature associée (bibliographie) - Le choc du futur - les maîtres du réseau - le monde fini - le chauderon magique - free software free society - bazaar et cathédrale



Technologies vraiment utiles: c'est possible grâce au Libre (médicaments, génomes…)
Et ça c'est une très bonne nouvelle pour les techno-pessimistes, pour ceux qui pensent que le choc informatique ne sera que négatif. Non seulement, il est possible que le choc soit positif au niveau informatique, mais en plus, il semble évident que le succès de GNU/Linux & Cie ait motivé la création de projets hors de l'informatique: licence d'art libre, génome libre, médicaments libres...




Cet article a pour but d’expliquer comment libérer un contenu. Nous entrons ici dans le saint des saints des questions de communication, car il s’agit des questions de droits d’accès aux contenus. Vous l’avez compris, les questions de droits d’auteurs d’une part et des licences d’exploitation d’autre part.

Le contexte, les enjeux : Vous voulez lire un article paru la semaine dernière dans un quotidien, vous allez sur leur site web, vous trouvez l’article mais zut, pour le lire et l’imprimer vous devez PAYER PAYER PAYER. Payer un abonnement aux archives, payer pour un accès à l’article à la pièce, mais payer. Vous voulez photocopier un mode d’emploi sur « comment réagir en cas de crise de paludisme », mais vous ne pouvez pas car il y a un copyright et c’est donc interdit par la loi. 
 Il existe des licences qui peuvent régir les contenus qui sont des licences Libres. Des journaux adoptent les licences libres, Les licences Libres ets un mouvement tellement développé et apprécié qu’il existe un nombre incroyable de licences libres. De la plus connue, la GPL (les 4 libertés fondamentales), la plus folle, la PizzaGPL (tu me files une pizza je te file mon contenu).

L’accès libre et gratuit aux informations serait si sympa, mais…comment assurer qu’il y ait encore de la production d’informations (fonctionnelles, factuelles et créatives) de qualité si tout est gratuit ?

1. En ne dopant plus leur production 2. pour les contenus d’utilité publiques (contenu à tendance principalement fonctionnelle, y compris avec fonction d’éveil des consciences) en assurant que leurs coûts de productions sont couverts dès le début et définitivement/totalement par des fonds public, 3. pour les contenus créatifs sans financements publics, en définissant une valeur de production, qui, lorsqu’elle aura été couverte, permettra au contenu d’être libéré. 4. en assurant leur mise à jour dans une dynamique participative

Donc seul le point 3 pose problème, car les 2 autres le contenu est libéré Alors donc comment libérer un contenu produit sans financement public. Exemple avec un article (ou une musique). Vous allez sur le web et vous payer pour l’article . Mais pour l’instant le lecteur suivant l’achète aussi, et ainsi de suite, chacun paie, cela n’a pas de fin, c’est donc une vente éternelle, et un bénéfice maximal. Alors quoi ? Alors il faudrait que le contenu ne soit pas éternellement vendu. Si le producteur de l’article (ou du contenu) mentionne le coût de production (par exemple 300 euros pour un article), alors dès que les acheteurs ont payés un total de 300 euros, l’article devient libre, tous peuvent y accéder, et l’auteur reste mentionné mais personne ne doit plus payer obligatoirement pour accéder à l’article. Le nec plus ultra serait une fonction mentionnant la trace de tous les contributeurs financiers, ainsi on pourrait lire « cet article (ou cette musique, ou ce livre…) a été libéré grâce à l’investissement des contributeurs suivants : george 3 €, nicole 3€…).
 
E-com, état des lieux : les 4 piliers tendent vers le Libre.
Mais l'essentiel à retenir de ce choc informatique, c'est qu'il ne s'agit pas de s'apitoyer sur notre sort mais bien de prendre notre futur en main en choisissant quelle société de l'information nous souhaitons. Dès que nous faisons cet effort, nous pouvons, à notre rythme, constater que tout va vraiment dans le bon sens. Le chapitre « les CoVi les plus Libres » donne des pistes sérieuses pour découvrir, chacun à son rythme, l’ampleur de ce mouvement du Libre qui « va dans le bon sens ».
Le"Libre" occupe depuis 20 ans une place grandissante dans notre vie. 
On parle aussi de "standards ouverts" ou alors de "Société Libre". 
Internet est "Libre". Internet est un réseau, un continent, un nouveau règne, il est donc au coeur de cette évolution constructive ... s'il est bien utilisé. 

On peut donc ainsi dire que le "Libre", c'est comme une culture, c'est-à-dire un répertoire de solutions aux problèmes et passions de personnes à une époque précise et dans un contexte donné. L'épqoue c'est l'ère post-industrielle. Le ocntexte, c'est la surconsommation, les inégalités excessives et surtout le péril nucléaire et la perte de la biodiversité. Tout ça en même temps ? Et oui Madame, car tout est relatif, donc relié. N'est-ce pas Monsieur Einstein ?