Le cyberespace est un continent, un règne et un refuge de l'esprit : Différence entre versions

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Le cyberespace, c’est la base du monde dit « virtuel ».
 
 
 
Un continent, car des millions de personnes y passent le plus clair de leur temps connectés via des ordinateurs et communiquent, et parce que que toutes les structures sociales en ont besoin : les multinationales, les administrations publiques, les citoyens, les associations, les PME, les artisans, les voyageurs. Tout le monde a compris qu’il vaut mieux faire avec que rejeter les ordinateurs connectés. 
Un règne, car comme les minéraux, les végétaux, les animaux et les hommes, le cyberespace est un écosystème complexe, avec ses propres règles, ses diverses cultures, ses communautés qui vivent en parallèle, ses guerres et ses maladies (les fameux virus informatiques, mais aussi le [FUD], les [Trolls] et les [flames]). Refuge de l’esprit, car les gouvernements n’ont pas réussi à le diriger, les multinationales non plus, car il repose sur un mode d’emploi qui est public : le protocole [TCP/IP]. [expliciter ?]
 
 
 
Il peut être pratiqué à l'heure qu'on veut, l'endroit où on veut et avec la personne qu'on veut, qu'elle soit de l'autre côté de la planète, ou dans le même appartement mais indisponible au même moment que soi.
 
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Pendant les années 70, Alvin Toffler écrit Le choc du futur qui traite des changements fondamentaux en cours; Joël de Rosnay décrit le monde global dans son livre Le macroscope, Internet naît de l’amour entre militaires et scientifiques conscients et Martin Ader écrit Le choc informatique.
 
 
 
Dans les années 80, IBM crée un PC « ouvert », Bill gates créé un programme informatique central « fermé » pour les PC, avec son entreprise Microsoft. Richard Stallman formalise l’esprit de la Société Libre via le Logiciel Libre. Les convergences et les concentrations croissent. Années 90: les grandes fusions amènent les militaires occidentaux et les grandes industries à prendre contrôle des grands moyens d’informations : réseaux d’éditions de livres, de presse, radios, TV.
 
 
 
En parallèle, grâce à l’équipe de Tim Berners Lee et d’autres pionniers du cyberespace, le canal web devient une nouvelle source de liberté mondiale. Et les lobbies ne parviennent plus à soumettre Internet, construit pour être l’ultime résidence des esprits libres, comme le dit si bien le manifeste de l’indépendance du cyberespace de John Perry Barlow. Alors, les militants des droits à l’information réagissent à l’appel de Jello Biafra, et créent les médias participatifs.
 
 
 
Début des années 80: A l'époque, Internet n'était pas sorti des Universités. Le Web, canal aujourd'hui principal d'Internet n'existait pas non plus. C'est pourquoi Martin Ader ne pouvait que décrire les mécanismes qui allaient changer notre quotidien. Son but n'était pas d'expliquer en quoi chaque humain pouvait contribuer à influencer ces mécanismes.
 
 
 
Car personne n'explique comment faire pour que ces mécanismes puissent sincèrement être positifs pour la majorité des humains, personne n’explique à quoi sert un tel choc au niveau spirituel et collectif, pour l’humanité ?

 
 
 
 
 
Début du 21 siècle, c’est l’époque Big Brother. Tous les grands enjeux planétaires dépendent directement du contrôle sur la circulation de l’information par voie électronique, alias la "E-communication." Eau, air, marchandises, transports, guerres sont contrôlés par ceux qui contrôlent l’Ecom. Et la grande majorité des informations qui circulent sont contrôlées par une oligarchie de vendeurs d’armes de destructions massives : businessmen du pharmaceutique, du pétrole, de la politique... Pour éviter la crise, les gouvernements s’ouvrent aux citoyens dans un réseau informel appelé « la Société Civile ». Les plus performants citoyens développent des réseaux d’E-communication basé sur les ordinateurs ouverts, les logiciels Libres, les réseaux libres, les savoirs partagés. De grands projets participatifs se déploient, en utilisant la boîte à outil de la Liberté durable : E = 4p [c]. Les réseaux d’éco-communautés fédèrent leurs savoirs-faire. Les premières conditions complètes sont réunies pour que l’usage des ressources naturelles commence à pouvoir être cohérent. Seule une petite minorité des humains utilise les technologies électroniques de manière consciente. Mais le mouvement se fortifie.
 
 
 
Un appel monte des Forums dès l'orée des années 2000: un autre monde est possible. Les premières communautés de pratiques durables deviennent entièrement autonomes. Des millions d’humains interconnectés gèrent ensemble les ressources naturelles au service des générations futures. Ils restent une minorité. Car parallèlement, les crises se succèdent. Écologiques, sociales, économiques. La panique atteint des paroxysmes. Les troubles sont très nombreux. Ça pète de partout. Heureusement, l’instinct de survie des humains les amènent à s’impliquer solidairement pour éviter les désastres nucléaires, et ainsi naît une nouvelle motivation à l’engagement pour un monde plus équitable. L’information globale circule de manière de plus en plus citoyenne, libre. Les géants commerciaux perdent leur aura transnationale, car ils sont trop statiques par rapport au mouvement général de l’information citoyenne. Mais la nature modifiée par l’homme au 20e siècle est devenue très instable. Les modes de vie en sont profondément et brutalement modifiés. Famines, Guerres civiles, obscurantismes divers, toutes les formes de gestion se côtoient. Pourtant l’humanité survit, c’est déjà ça.
 
 
 
Année 2010 et suivantes: les nouveaux paradigmes sont un sujet communément abordé dans l’éducation, le commerce, la politique… du moins ce qu’il reste des institutions dans ces domaines. L’adoption de pratiques de vie durables par l’humanité est à l’ordre du jour. Les rivalités sont fortes, les modèles divergent, mais la tendance destructrice du 20e siècle commence à faire place à un constat de désolation, et à un grand chantier d’auto-revitalisation de la planète, basé sur l’encouragement à la biodiversité. Les libertés fondamentales sont de mieux en mieux pratiquées : liberté de lecture, d’usage, de modification et de redistribution des informations, et par ricochets de gestion des ressources. Ce sont les netizens qui contrôlent les ressources dites publiques, au service du bien commun. Les netizen des E-communicateurs, qui contrôlent la qualité de l’exploitation de l’information. Ceux qui sont basés sur les croyances du 20e siècle privilégient les critères « captifs», ceux qui regardent vers le futur privilégient les critères « libres». 

 
 
 
Ces personnes qui ont "trouvé" sont les membres de la "Communauté du Libre".
A la base passionnés de technologies informatiques libres(matériel, logiciels, réseau), les membres de la Communauté du Libre ont développé un système de gestion de l’information qui est aujourd’hui en train d’être appliqué sur le terrain des médias en général, des systèmes de votes (élections), des gestions de bases de données (profils, emplois, clients...) et surtout de l'e-mail.

Ils sont partout
. Ces personnes adhérant au "libre" sont présentes sans le crier dans les ONG, les gouvernements, les multinationales, les académies. Ils sont encore un peu isolés mais sûrs d'eux. Ils attendent leur heure et se fortifient par leurs pratiques de plus en plus conséquentes. On en rencontre dans l'administration des hôpitaux, dans les services de ressources humaines des multinationales, dans des académies de biologies, dans les écoles obligatoires, dans des associations de victimes du VIH/Sida ...
Ils parlent de ces principes et tentent de les appliquer. 
 Le Libre comme condition de succès de l'Humanité
. Ce sont les forces de la "communauté du Libre" qui ont défini les conditions pour que ce choc informatique soit positif à la planète. On désigne leurs leaders par des termes comme "les ténors du Libre", "dictateurs bienveillants" ou, mieux, les "modérateurs". 

Leurs règles sont à l'image de notre société du 21e siècle: complètement différentes sur bien des points, difficiles à admettre face à nos habitudes de consommateurs et avec toujours ce bon sens paysan qui les rendent si simples finalement une fois qu'on a pris les quelques dizaines d'heures nécessaires pour comprendre. 
 Littérature associée (bibliographie) - Le choc du futur - les maîtres du réseau - le monde fini - le chauderon magique - free software free society - bazaar et cathédrale
 
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Technologies vraiment utiles: c'est possible grâce au Libre (médicaments, génomes…)
Et ça c'est une très bonne nouvelle pour les techno-pessimistes, pour ceux qui pensent que le choc informatique ne sera que négatif. Non seulement, il est possible que le choc soit positif au niveau informatique, mais en plus, il semble évident que le succès de GNU/Linux & Cie ait motivé la création de projets hors de l'informatique: licence d'art libre, génome libre, médicaments libres...
 [donner références]
 
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E-com, état des lieux : les 4 piliers tendent vers le Libre.
 Mais l'essentiel à retenir de ce choc informatique, c'est qu'il ne s'agit pas de s'apitoyer sur notre sort mais bien de prendre notre futur en main en choisissant quelle société de l'information nous souhaitons. Dès que nous faisons cet effort, nous pouvons, à notre rythme, constater que tout va vraiment dans le bon sens. Le chapitre « les CoVi les plus Libres » donne des pistes sérieuses pour découvrir, chacun à son rythme, l’ampleur de ce mouvement du Libre qui « va dans le bon sens ».
 Le"Libre" occupe depuis 20 ans une place grandissante dans notre vie. 
On parle aussi de "standards ouverts" ou alors de "Société Libre". 
Internet est "Libre". Internet est un réseau, un continent, un nouveau règne, il est donc au cœur de cette évolution constructive ... s'il est bien utilisé. 

On peut donc ainsi dire que le "Libre", c'est comme une culture, c'est-à-dire un répertoire de solutions aux problèmes et passions de personnes à une époque précise et dans un contexte donné. L'époque c'est l'ère post-industrielle. Le contexte, c'est la surconsommation, les inégalités excessives et surtout le péril nucléaire et la perte de la biodiversité. Tout ça en même temps ? Et oui Madame, car tout est relatif, donc relié. N'est-ce pas Monsieur Einstein ?

 
 
 
=== Encart ===
 
"Le plaidoyer pour une culture libre achoppe sur une confusion qui est difficile à éviter, et même encore plus difficile à comprendre. Une culture libre n’est pas une culture sans propriété ; ce n’est pas une culture dans laquelle les artistes ne sont pas payés. Une culture sans propriété, ou dans laquelle les créateurs ne pourraient pas être payés, serait l’anarchie et non pas la liberté. Et le propos n’est pas de plaider pour l’anarchie.
 
 
 
La culture libre que je défends dans ce livre est un équilibre entre l’anarchie et le contrôle total. Une culture libre, comme un marché libre, est pleine de propriété. Elle est pleine de règles de propriété, et de contrats, que les pouvoirs publics doivent faire respecter. Mais tout comme un marché libre est perverti quand la propriété devient féodale, de même une culture libre peut être dévoyée par un extrémisme des règles de propriété qui la définissent. C’est ce que je crains pour notre culture aujourd’hui. C’est contre cet extrémisme que ce livre est écrit." LAWRENCE LESSIG [note: la fin de cette citation se trouve déjà dans espace aérien des fermiers, au début du livre: garder ? Couper une partie ?]
 
 
 
 
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Théo, synthèse
 

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