Les réseaux sociaux : Différence entre versions

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Quand je regarde mon expérience dans différents réseaux sociaux, internationaux ou locaux, œuvrant chacun à leur manière pour "un monde meilleur" alias le bien commun, la justice, les pratiques durables, etc. Je me rends compte à quel point, il ne s'agit pas de groupes homogènes et qu'on y trouve à boire et à manger. C'est justement parce que ces groupes se réclament de valeurs profondes, qu'il me semble essentiel de contribuer, d'une part, bien entendu, à densifier les liens entre ces différents réseaux, qui sont cités ci-dessus et en lien sur le web. Mais, au delà de la densification, qui est plutôt la dimension quantitative des liens, assurer aussi une qualité des liens, c'est à dire une plus grande capacité, entre les acteurs, de coopérer sur des bases encore plus précises, encore plus saines, encore plus efficaces. Dans ce contexte d'urgence, qui bien que nous n'en soyons que peu la cause, cela fait plus de 100ans que la destruction de la planète à pris des allures et une vitesse impressionnantes, cette densification ne devrait pas seulement être quantitative mais aussi qualitative.
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Ma participation à différents réseaux sociaux internationaux comme locaux, œuvrant pour "un monde meilleur", valorisant le bien commun, la justice, les pratiques durables, m'a montré à quel point, ces groupes n'étaient pas homogènes et qu'ils représentaient une grande diversité. Comme les valeurs défendues par ces groupes me paraissaient essentielles et profondes, il m'a semblé important  de contribuer à densifier les liens entre eux (vous trouverez ci dessous le nom de ces différents réseaux ainsi que leurs liens sur le web). La densification du réseau représente la dimension quantitative des liens. Assurer la qualité des liens, c'est à dire une plus grande capacité, entre les acteurs, à coopérer sur des bases encore plus précises, encore plus saines, encore plus efficaces, est peut être plus importante.  
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Dans le contexte d'urgence qui caractérise notre société, et après plus d'un siècle de destruction de la planète, cette densification ne doit plus que jamais être quantitative et surtout  qualitative.
  
Alors comment faire concrètement? Principalement en acceptant de s'ouvrir à certaines démarches, qui sont des symboles de la culture dite "néolibérale", en prenant certes des infimes parts, mais des parts, quand même, qui sont utiles. Je pense, essentiellement, à la dimension de la qualité de gestion, qu'on retrouve à travers des outils comme les objectifs "smart", comme les indicateurs de performances et plus largement comme le "scoring" et le "rating" qui sont autant d'outils permettant d'évaluer la contribution de personnes dans un groupe. Alors, si ces qualités de contribution ont pour finalité la vente d'arme, par une entreprise générant des revenus afin de permettre que de nombreux salaires soient payés dans une région. Bien que le fait de nourrir une région est important, la finalité restant de fabriquer et de distribuer des armes, l'application des ces outils de gestion est triste et peut effectivement être considérée comme inutile. On peut étendre cela à des outils comme, par exemple, la voiture, qui reste orientée sur le pétrole et qui, malgré le fait que c'est une industrie qui rapporte beaucoup d'argent et permet donc à beaucoup de salaires d'être versés, est une industrie peu utile.
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Mais comment faire concrètement?  
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Il faut tout d'abord, accepter de s'ouvrir à certaines pratiques de la culture dite "néolibérale". Des outils comme les objectifs "smart", comme les indicateurs de performances et plus largement comme le "scoring" et le "rating" assurent la qualité de la gestion et permettent d'évaluer la contribution des personnes constituant un groupe.
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Néanmoins, on ne peut ignorer que ces contributions de qualité ont pour finalité la vente d'arme par exemple.  Bien que cette entreprise génère des revenus permettant de nourrir toute une région, ce qui est important, la finalité reste de fabriquer et de distribuer des armes. L'application de ces outils de gestion peut effectivement être considérée comme inutile car contribuant à une activité fortement critiquable. On peut étendre cette réflexion à l'industrie automobile par exemple. C'est un secteur créateur d'emploi, mais également fortement polluant et dont la finalité n'est pas indispensable.  
  
Mais lorsque, et c'est là tout l'objectif/intérêt de cet article, on peut mettre ces outils au service du renforcement de la qualité et de la force des liens entre des acteurs s'engageant profondément pour un monde meilleur dans leur ville, leur région, leur réseau et qui (chacun) sont confrontés à une qualité moyenne, voire médiocre, dans la force, la cohérence et la qualité des rapports socioprofessionnels qu'ils peuvent entretenir avec leurs "collègues" et "partenaires", alors des outils comme ceux-ci, objectifs "smart", "scoring", "rating", deviennent particulièrement utiles. Par exemple, imaginez que dans les réseaux des pionniers du changement, de l'économie solidaire, du microcrédit et de la reforestation, pour ne citer que ces quatre là, il y ait des acteurs forts qui se mettent à utiliser une plateforme web, dans laquelle il y ait de vrais indicateurs qui leur permettent d'avoir un "feedback", réel, sur la qualité de leur contribution. Par exemple, des réactions des partenaires, des clients et des prestataires qui pourraient valider si, oui ou non, la prestation a été réalisée dans les délais, selon un contrat écrit simple, clair, lisible et prédéfini, avec tendresse,?? avec précision, avec des coûts budgétaires maitrisés, à compléter.. Et bien, ces éléments, qui sont des symboles brillants de cette culture du "management" d'entreprise, permettraient à certains des acteurs de tous ces groupes, d'émerger comme étant des acteurs qui, non seulement, ont des valeurs communes mais en plus les pratiquent en profondeur au quotidien, non pas de manière absolue et totale, mais de manière largement plus profonde et respectueuse des engagements pris que la moyenne des membres de leurs réseaux.
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Lorsque, et c'est l'objectif de cet article, on peut mettre ces outils au service du renforcement des liens entre des acteurs et de la qualité d'un projet ces outils deviennent parfaitement utiles.  
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Imaginez que dans des réseaux tels que: les pionniers du changement, l'économie solidaire, le  microcrédit ou la reforestation; des acteurs proposent l'utilisation d'une plateforme web avec des indicateurs permettant d'avoir un "feedback" réel, sur la qualité de leurs contributions.  
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Cette plateforme pourrait recueillir les réactions des partenaires, des clients et des prestataires, elle pourrait leur permettre de valider si, oui ou non, la prestation a été réalisée dans les délais. Pour s'assurer de la bonne utilisation de la plateforme un contrat écrit simple, clair, lisible et défini avec précision serait établi. De plus, les coûts budgétaires pourraient être maitrisés et complétés selon le type de prestation.  
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Ces éléments de la culture du "management" d'entreprise, utilisés par les acteurs des réseaux cités ci-dessus serviraient les valeurs communes et permettrait de respecter les engagements pris envers l'ensemble de leurs réseaux.
  
Pourquoi ceci? Parce que la grande difficulté des personnes qui ont une culture du bien commun et un sens de l'innovation et de l'entreprise, c'est justement de pouvoir "faire confiance" ou "coopérer profondément" avec d'autres acteurs sociaux, avec qui ils ont des contacts modestes. On fait souvent plus confiance aux personnes qu'on connait et il n'existe, à ce jour, aucun réseau, dont les 2 spécificités soit la qualité du management et les valeurs de la durabilité, de l'éthique, de la solidarité et du bien commun. En conséquence, c'est justement un des éléments fondamentaux de cette culture numérique libre, proposée comme mode de fonctionnement clé des activités autour d'Ecopol. Tant dans le lieu central que dans le réseau d'ambassades, etc. Les compétences demandées ne sont pas tant des compétences de "surhomme", bardé de diplômes et agissant mécaniquement, mais au contraire, des compétences extrêmement larges, non pas parfaites, mais basées sur une profonde curiosité, une profonde capacité de se remettre en question, d'apprendre de ses erreurs, de rester humble et engagé sur le long terme de manière régulière, si ce n'est constante et de connaître ses faiblesses suffisamment pour qu'elles ne pèsent pas sur les partenaires et collègues dans la vie, tant sociale que professionnelle.
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Pourquoi mettre en place tout ceci?  
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Une des grandes limites des acteurs du bien commun et de l'innovation sociale est leur capacité à "faire confiance" ou à "coopérer" avec des acteurs n'appartenant pas à leur réseau social. Il est plus simple de faire confiance aux personnes avec qui on entretient des liens direct, qu'avec ceux que l'on connait peu. Il n'existe, à ce jour, aucun réseau, combinant la qualité du management et les valeurs de durabilité, éthique, solidarité et bien commun.  
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Un des éléments fondamentaux de cette culture numérique libre est de proposer cette combinaison. Au sein de l'Ecopol, cette innovation sera mise en place. Tant dans le lieu central que dans le réseau d'ambassades.  
  
Cet objectif central d'Ecopol est un fil rouge, qu'il est difficile de vivre dans sa chair, car il demande justement un bagage d'expérience important et seuls ceux qui arrivent à utiliser aux mieux cette "boite à outils", peuvent voir le potentiel d'une telle démarche. Les autres peuvent intuitivement sentir, que derrière des mots complexes et des formulations parfois loin de leur réalité, il peut y avoir une vraie clé pour répondre aux enjeux des sociétés d'aujourd’hui. Et tous ensemble, intuitifs ou expérimentés, nous pouvons construire cette démarche Ecopol chacun à notre manière. Pour autant, que nous acceptions que la technologie soit au service de l'homme, mais qu'à ce stade du développement de l'humanité, elle soit la clé permettant de réduire l'écart entre nos valeurs et nos pratiques. Et comme le dit l'adage des sages, "le réconfort après l'effort". C'est dans cette perspective, qu'est proposé l'outil web Ecopol, pour accepter l'idée, qu'il faut d'abord, faire l'effort de se profiler, de présenter ses projets à des pairs, de leur demander des retours et des évaluations sur la qualité de leurs prestations, afin, qu'ainsi, le degré de fiabilité et la qualité des projets (ampleur, durée, impact, enjeux) soit raisonnablement mesurable et permettent des mises relations entre "entrepreneurs sociaux, agents du changement..." qui soient des relations les plus appropriées possibles. A travers tout cela, c'est un immense message d'espoir qui se dessine.
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Les compétences nécessaires pour atteindre cet objectif ne sont pas tant des compétences de "surhomme", bardé de diplômes et agissant mécaniquement.  Au contraire, ce sont des compétences  larges, basées sur la curiosité, la capacité à se remettre en question, la faculté d'apprendre de ses erreurs, l'humilité, l'engagement régulier sur le long terme, et la connaissance de ses faiblesses tant sociale que professionnelle. Ces compétences permettent au quotidien de ne pas déranger collègues et compagnons de vie. afin qu'elles ne pèsent pas sur les partenaires et collègues dans la vie.
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Les acquérir est une des clé d'Ecopol, cela demande une certaine expérience de la vie, une fois acquises elle sont de vrais armes à l'heure de comprendre et de relever les défis contemporains.
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Au sein de l'Ecopol, cette démarche d'acquisition sera faite en commun,  tous ensemble intuitifs ou expérimentés. Elle deviendra réalité si nous acceptons que la technologie soit au service de l'homme, de façon à réduire l'écart entre nos valeurs et nos pratiques.
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L'outil web d'Ecopol, nécessitera que chacun fasse l'effort: de se profiler, de présenter ses projets à ses pairs, de demander des retours et des évaluations sur la qualité de ses prestations. Ainsi, le degré de fiabilité et la qualité des projets (ampleur, durée, impact, enjeux) sera raisonnablement mesurable, ce qui permettra des mises en relation entre "entrepreneurs sociaux, agents du changement..."
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Cette nouvelle utilisation du web et la nouvelle manière de considérer les compétences de chacun permettra d'allier éthique et efficacité. A travers tout cela, c'est un immense message d'espoir qui se dessine.

Version du 8 février 2011 à 11:02

Ma participation à différents réseaux sociaux internationaux comme locaux, œuvrant pour "un monde meilleur", valorisant le bien commun, la justice, les pratiques durables, m'a montré à quel point, ces groupes n'étaient pas homogènes et qu'ils représentaient une grande diversité. Comme les valeurs défendues par ces groupes me paraissaient essentielles et profondes, il m'a semblé important de contribuer à densifier les liens entre eux (vous trouverez ci dessous le nom de ces différents réseaux ainsi que leurs liens sur le web). La densification du réseau représente la dimension quantitative des liens. Assurer la qualité des liens, c'est à dire une plus grande capacité, entre les acteurs, à coopérer sur des bases encore plus précises, encore plus saines, encore plus efficaces, est peut être plus importante. Dans le contexte d'urgence qui caractérise notre société, et après plus d'un siècle de destruction de la planète, cette densification ne doit plus que jamais être quantitative et surtout qualitative.

Mais comment faire concrètement? Il faut tout d'abord, accepter de s'ouvrir à certaines pratiques de la culture dite "néolibérale". Des outils comme les objectifs "smart", comme les indicateurs de performances et plus largement comme le "scoring" et le "rating" assurent la qualité de la gestion et permettent d'évaluer la contribution des personnes constituant un groupe. Néanmoins, on ne peut ignorer que ces contributions de qualité ont pour finalité la vente d'arme par exemple. Bien que cette entreprise génère des revenus permettant de nourrir toute une région, ce qui est important, la finalité reste de fabriquer et de distribuer des armes. L'application de ces outils de gestion peut effectivement être considérée comme inutile car contribuant à une activité fortement critiquable. On peut étendre cette réflexion à l'industrie automobile par exemple. C'est un secteur créateur d'emploi, mais également fortement polluant et dont la finalité n'est pas indispensable.

Lorsque, et c'est l'objectif de cet article, on peut mettre ces outils au service du renforcement des liens entre des acteurs et de la qualité d'un projet ces outils deviennent parfaitement utiles. Imaginez que dans des réseaux tels que: les pionniers du changement, l'économie solidaire, le microcrédit ou la reforestation; des acteurs proposent l'utilisation d'une plateforme web avec des indicateurs permettant d'avoir un "feedback" réel, sur la qualité de leurs contributions. Cette plateforme pourrait recueillir les réactions des partenaires, des clients et des prestataires, elle pourrait leur permettre de valider si, oui ou non, la prestation a été réalisée dans les délais. Pour s'assurer de la bonne utilisation de la plateforme un contrat écrit simple, clair, lisible et défini avec précision serait établi. De plus, les coûts budgétaires pourraient être maitrisés et complétés selon le type de prestation. Ces éléments de la culture du "management" d'entreprise, utilisés par les acteurs des réseaux cités ci-dessus serviraient les valeurs communes et permettrait de respecter les engagements pris envers l'ensemble de leurs réseaux.

Pourquoi mettre en place tout ceci? Une des grandes limites des acteurs du bien commun et de l'innovation sociale est leur capacité à "faire confiance" ou à "coopérer" avec des acteurs n'appartenant pas à leur réseau social. Il est plus simple de faire confiance aux personnes avec qui on entretient des liens direct, qu'avec ceux que l'on connait peu. Il n'existe, à ce jour, aucun réseau, combinant la qualité du management et les valeurs de durabilité, éthique, solidarité et bien commun. Un des éléments fondamentaux de cette culture numérique libre est de proposer cette combinaison. Au sein de l'Ecopol, cette innovation sera mise en place. Tant dans le lieu central que dans le réseau d'ambassades.

Les compétences nécessaires pour atteindre cet objectif ne sont pas tant des compétences de "surhomme", bardé de diplômes et agissant mécaniquement. Au contraire, ce sont des compétences larges, basées sur la curiosité, la capacité à se remettre en question, la faculté d'apprendre de ses erreurs, l'humilité, l'engagement régulier sur le long terme, et la connaissance de ses faiblesses tant sociale que professionnelle. Ces compétences permettent au quotidien de ne pas déranger collègues et compagnons de vie. afin qu'elles ne pèsent pas sur les partenaires et collègues dans la vie. Les acquérir est une des clé d'Ecopol, cela demande une certaine expérience de la vie, une fois acquises elle sont de vrais armes à l'heure de comprendre et de relever les défis contemporains.

Au sein de l'Ecopol, cette démarche d'acquisition sera faite en commun, tous ensemble intuitifs ou expérimentés. Elle deviendra réalité si nous acceptons que la technologie soit au service de l'homme, de façon à réduire l'écart entre nos valeurs et nos pratiques. L'outil web d'Ecopol, nécessitera que chacun fasse l'effort: de se profiler, de présenter ses projets à ses pairs, de demander des retours et des évaluations sur la qualité de ses prestations. Ainsi, le degré de fiabilité et la qualité des projets (ampleur, durée, impact, enjeux) sera raisonnablement mesurable, ce qui permettra des mises en relation entre "entrepreneurs sociaux, agents du changement..."

Cette nouvelle utilisation du web et la nouvelle manière de considérer les compétences de chacun permettra d'allier éthique et efficacité. A travers tout cela, c'est un immense message d'espoir qui se dessine.