Numérique et solidarité : deux portes d'entrée pour une même culture : Différence entre versions

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la gouvernance socio économique mondiale
 
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Version du 6 décembre 2012 à 19:57


«Avec la démocratisation de l’Internet, la pratique des outils informatiques s’est largement développée au sein des petites organisations de l’économie sociale et solidaire. Les bénévoles, notamment, se sont fortement investis sur Internet pour développer des espaces d’échanges et de débat. En termes de communication, l’Internet est apparu pour l’ensemble des petites structures comme un moyen d’assurer leur visibilité et d’affirmer leur spécificité. «En termes de gouvernance, le Web 2.0 s’est présenté comme une plateforme propre à habiliter l’ensemble des participants à prendre la parole. À l’opérationnabilité du S.I. interne s’est articulée la communicabilité du S.I. externe.»[1]».

«Les changements s’inscrivent dans le temps, car il est illusoire d’imaginer que les outils vont transformer la vie d’une organisation d’un coup de baguette magique. En réalité, les techniques ne sont acceptées qu’à partir du moment où elles sont socialement acceptables[2], rappelle François Silva, directeur de la chaire économie sociale et management de l'Escem Tours-Poitiers [3]

« Dans tous les cas, même si notre société connaît une accélération de ses mutations, les changements ne doivent se faire qu’avec l’adhésion d’une majorité, ce qui prend du temps. Certes, le téléphone portable et Internet se seront imposés en une génération. Les précédentes techniques de la deuxième révolution industrielle (radio, téléphone, télévision, voiture…) avaient effectivement nécessité pour s’imposer au moins deux générations.

« C’est sur ce schéma que les O.E.S. (organisations de l’économie sociale, ndlr) ont évolué et ont installé un E.R.P. avec un décalage dans le temps par rapport à des entreprises à but lucratif. Mais, justement, les O.E.S. ont souvent pris plus de temps pour faire « mûrir » la décision d’installer et surtout pour arriver à un consensus plus général. C’est aussi ce que soulignait encore le directeur des ressources humaines[4] d’une autre mutuelle, « nous avons la volonté que les salariés comprennent bien les transformations dans l’organisation du travail que provoque l’introduction des nouvelles technologies. Nous avons mis du temps, mais cette pédagogie était nécessaire pour les faire adhérer à ces changements ». Il s’agit de prendre le temps, mais pas seulement, car c’est aussi bien comprendre ce que cela apporte aux adhérents.»



dans laquelle on reprend les objectifs de l'ouvrage et on démontre qu'on les a atteint, en l'occurence ontrer comment le numérique et Internet sont vecteurs d'équité des chances et par là même d'une économie plus sociale et solidaire... comme vous le voyez tout cela va dans le même sens et s’influencent positivement l’une l’autre. hypothèse validée! reciter le référentiel

révolution à venir (révolution de Jasmin) il y en aura d’autres! la gouvernance socio économique mondiale

Notes

  1. Extrait de Spécificités de management des entreprises de l’économie sociale et solidaire. Ouvrage collectif)
  2. Th. S. Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques, Flammarion, 1983.
  3. Dans Spécificités de management des entreprises de l’économie sociale et solidaire. Ouvrage collectif).
  4. Entretien de l’auteur, fin 2011, avec Henri Bignalet, D.R.H. du groupe Audiens.