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== Reste à faire ==
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''[https://groups.diigo.com/group/e_culture/content/tag/crowdfunding crowdfunding], [https://groups.diigo.com/group/e_culture/content/tag/buzz buzz], [https://groups.diigo.com/group/e_culture/content/tag/%22success+story%22 success story].''
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== Titres et intros alternatives ==
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Quoi de plus virtuel que des pixels ? Du virtuel au réel, pourtant, il n'y a qu'un pas. L'aventure d'Alex, un jeune étudiant anglais, va le démontrer.
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== Citations diverses (en option) ==
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Les jeunes diplômés du Royaume-Uni débutent leur vie d'adulte endettés. L'éducation étant très onéreuse dans leur pays, ils contractent en effet des prêts importants auprès de leur gouvernement. Ils s'engagent à les rembourser une fois leurs études terminées, lorsqu'ils décrochent leur premier emploi.
"It looks like a bulletin board on designer steroids, an advertising train wreck you can't not look at. It's like getting every pop-up ad you ever got in your life, at once. It's the Internet equivalent of suddenly feeling like you want to take a shower." Don Oldenburg, Journaliste du ''Washington Post''
 
  
== Encart-s (en option) ==
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Refusant cette logique, Alex, avant d'intégrer l'université de Nottingham, essaie de ne pas demander un crédit d'études à une banque ni à l'administration publique. Il décide de récolter des fonds dans le monde entier en utilisant internet. C'est le principe de la recherche de fonds « dans la foule », alias « ''crowdfunding'' ».
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== Corps de l'article ==
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En août 2005, il crée une page web vierge qui contient selon les écrans entre 1 et 5 millions de pixels. Il se limite à 1 million de pixels et décide de vendre ces pixels pour un dollar l'unité. Chaque lot de quelques dizaines ou centaines de pixels achetés permet à l'acquéreur de placer une image ou le logo de son entreprise ainsi qu'un lien vers son site web. Deux mois après le lancement de la page, avec un coup de pouce médiatique, 500 900 pixels filent vers 1 400 clients appâtés par l'inédit. Encore deux mois plus tard, 999 000 des 1 000 000 de pixels sont vendus. Cinq mois après le lancement de sa page, et après avoir vendu aux enchères les 1 000 derniers pixels sur eBay, Alex se retrouve en possession de 700 000 dollars, taxes et donations déduites. Autant dire que ses frais de scolarité sont largement couverts...
  
Quoi de plus virtuel que des [pixels] ? Du virtuel au réel, pourtant, il n'y a qu'un pas. L'aventure d'Alex, un jeune étudiant anglais, vous le prouvera bientôt.
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Cette utilisation individuelle et nouvelle du ''crowdfunding'' suscite à l'époque une pluie de louanges : « simple », « brillant », « unique », « ingénieux »... Les observateurs ne tarissent pas d'éloges, à l'exception notable d'un journaliste du ''Washington Post'', Don Oldenburg. Ce dernier y voit une monstruosité marketing rassemblant tous les ''pop-ups'' indésirables que tout internaute sain d'esprit cherchera à fuir : « Après avoir vu le site, une bonne douche virtuelle s'impose », s'exclame-t-il.<br/>
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Ce coup de maître illustre les possibilités immenses d'internet pour qui veut bien faire preuve de créativité.
  
Les jeunes diplômés du Royaume-Uni débutent traditionnellement leur vie d'adultes endettés. En effet, l'éducation étant très onéreuse dans leur pays, ils contractent des prêts importants auprès du gouvernement. Ils s'engagent à les rembourser une fois leurs études terminées, lorsqu'ils décrochent leur premier emploi.
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== Liens externes ==
 
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* [http://www.milliondollarhomepage.com La fameuse Million Dollar Homepage www.milliondollarhomepage.com]
Refusant cette logique, Alex, avant d'intégrer l'Université de Nottingham, décide de lever de l'argent en boudant la manne du gouvernement. En août 2005, il crée une page web d'un million de [pixels]. Il décide de les vendre pour un dollar l'unité. Chaque pixel acheté permet à l'acquéreur de placer une image ou le logo de son entreprise ainsi qu'un lien vers son site web. Deux mois après le lancement de la page, avec un coup de pouce médiatique qui favorisa l'emballement, 500 900 pixels filent vers 1400 clients appâtés par l'inédit. Encore deux mois plus tard, 999 000 des 1 000 000 de pixels sont vendus. Cinq mois après le lancement de sa page, et après avoir vendu aux enchères les 1000 derniers pixels aux enchères sur eBay, Alex se retrouve en possession de 700 000 dollars, taxes et donations au Prince's Trust déduites. Autant dire que ses frais de scolarité sont largement couverts.
 
 
 
Cette utilisation individuelle du '''[[crowdfunding]]''' suscite à l'époque une pluie de louanges : "simple", "brillant", "unique", "ingénieux". Les observateurs ne tarissent pas d'éloges. A l'exception d'un journaliste du ''Washington Post'' qui y voit une monstruosité marketing rassemblant tous les pop ups indésirables que tout internaute sain d'esprit cherchera à fuir. "Après avoir vu le site, une bonne douche virtuelle s'impose" s'exclame-t-il.
 
 
 
Ce one-shot spéculatif et lucratif pointe une nouvelle fois les possibilités immenses d'Internet pour qui veut bien faire preuve de créativité.
 
 
 
== Iconographie (en option) ==
 
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== Sources (en option) ==
 
http://www.milliondollarhomepage.com/
 
 
 
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Million_Dollar_Homepage
 
 
 
 
 
== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ==
 
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Version actuelle datée du 18 juin 2015 à 17:11

crowdfunding, buzz, success story.


Quoi de plus virtuel que des pixels ? Du virtuel au réel, pourtant, il n'y a qu'un pas. L'aventure d'Alex, un jeune étudiant anglais, va le démontrer.

Les jeunes diplômés du Royaume-Uni débutent leur vie d'adulte endettés. L'éducation étant très onéreuse dans leur pays, ils contractent en effet des prêts importants auprès de leur gouvernement. Ils s'engagent à les rembourser une fois leurs études terminées, lorsqu'ils décrochent leur premier emploi.

Refusant cette logique, Alex, avant d'intégrer l'université de Nottingham, essaie de ne pas demander un crédit d'études à une banque ni à l'administration publique. Il décide de récolter des fonds dans le monde entier en utilisant internet. C'est le principe de la recherche de fonds « dans la foule », alias « crowdfunding ».

En août 2005, il crée une page web vierge qui contient selon les écrans entre 1 et 5 millions de pixels. Il se limite à 1 million de pixels et décide de vendre ces pixels pour un dollar l'unité. Chaque lot de quelques dizaines ou centaines de pixels achetés permet à l'acquéreur de placer une image ou le logo de son entreprise ainsi qu'un lien vers son site web. Deux mois après le lancement de la page, avec un coup de pouce médiatique, 500 900 pixels filent vers 1 400 clients appâtés par l'inédit. Encore deux mois plus tard, 999 000 des 1 000 000 de pixels sont vendus. Cinq mois après le lancement de sa page, et après avoir vendu aux enchères les 1 000 derniers pixels sur eBay, Alex se retrouve en possession de 700 000 dollars, taxes et donations déduites. Autant dire que ses frais de scolarité sont largement couverts...

Cette utilisation individuelle et nouvelle du crowdfunding suscite à l'époque une pluie de louanges : « simple », « brillant », « unique », « ingénieux »... Les observateurs ne tarissent pas d'éloges, à l'exception notable d'un journaliste du Washington Post, Don Oldenburg. Ce dernier y voit une monstruosité marketing rassemblant tous les pop-ups indésirables que tout internaute sain d'esprit cherchera à fuir : « Après avoir vu le site, une bonne douche virtuelle s'impose », s'exclame-t-il.
Ce coup de maître illustre les possibilités immenses d'internet pour qui veut bien faire preuve de créativité.

Liens externes[modifier]