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""it looks like a bulletin board on designer steroids, an advertising train wreck you can't not look at. It's like getting every pop-up ad you ever got in your life, at once. It's the Internet equivalent of suddenly feeling like you want to take a shower." Don Oldenburg, Journaliste du ''Washington Post''
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"It looks like a bulletin board on designer steroids, an advertising train wreck you can't not look at. It's like getting every pop-up ad you ever got in your life, at once. It's the Internet equivalent of suddenly feeling like you want to take a shower." Don Oldenburg, Journaliste du ''Washington Post''
  
 
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Version du 19 août 2010 à 15:22

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"It looks like a bulletin board on designer steroids, an advertising train wreck you can't not look at. It's like getting every pop-up ad you ever got in your life, at once. It's the Internet equivalent of suddenly feeling like you want to take a shower." Don Oldenburg, Journaliste du Washington Post

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Corps de l'article

Les jeunes diplômés du Royaume-Uni débutent traditionnellement leur vie d'adultes endettés. En effet, l'éducation étant très onéreuse dans leur pays, ils contractent des prêts auprès du gouvernement qu'ils s'engagent à rembourser une fois leurs études terminées.

Refusant cette logique, Alex, avant d'intégrer l'Université de Nottingham, décide de lever de l'argent en contournant la manne du gouvernement. En août 2005, il crée une page web d'un million de pixels. Il décide de les vendre pour un dollar l'unité. Chaque pixel acheté permet à l'acquéreur de placer une image ou le logo de son entreprise ainsi qu'un lien vers son site web. Deux mois après le lancement de la page, avec un coup de pouce médiatique qui favorisa l'emballement, 500 900 pixels sont vendus à 1400 clients. Encore deux mois plus tard, 999 000 des 1000000 de pixels étaient vendus. Cinq mois après le lancement de sa page, Tew se retrouve en possession de $700,000, taxe et donations déduites. Autant dire que les frais de scolarité sont largement couverts.

Cette utilisation individuelle du crowdfundingsuscite à l'époque une pluie de louanges: "simple", "brillant", "unique", "ingénieux". Les observateurs ne tarissent pas d'éloges. A l'exception d'un journaliste du Washington Post qui y voit une monstruosité marketing rassemblant tous les pop ups indésirables que tout internaute cherchera à fuir. "Après avoir vu le site, une bonne douche virtuelle s'impose".

En effet, ce one shot spéculatif et lucratif pointe les possibilités d'Internet. Des possibilités qui peuvent être dirigées pour favoriser le bien commun, et non l'enrichissement personnel.


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Sources (en option)

http://www.milliondollarhomepage.com/

http://en.wikipedia.org/wiki/The_Million_Dollar_Homepage


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