Pirate ou esclave ?

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Il y a autant de raison d'utiliser les logiciels libres que d'utilisateurs de logiciels libres. RMS, Forum Social Suisse à Fribourg, octobre 2003.

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Pirate/esclave: Dans les technologies numériques, lorsqu'on vous informe qu'un produit recèle un secret de fabrication et que le produite ne peut être qu'acheté, mais pas copié, modifié ou redistribué, deux options s'offrent: Devenir un 'mauvais' pirate en obtenant une version illégale du produit, ou devenir un 'bon' esclave et acheter chaque mise à jour... Pirate ou esclave, la différence parait immense, mais ce n'est qu'une illusion. ELle est en fait minime, car c'est un cercle vicieux o?u pirate et esclaves sont interdépendants.

Pour entrer dans un cercle vertueux, il est possible d'adopter progressivement la culture libre dans toutes ses pratiques. Cela n'aura pas nécessairement un impact positif sur la position socio-professionnelle personnelle à court terme, car les fruits du libre se récoltent à long terme. C'est une contamination positive. Ceux qui ont compris les propriétés socio-technique du numérique s'inspirenmt et s'entraident jusqu'à obtenir devenir majoritaire et cesser d'être ignoré, moqué et combattu pour leurs idées et les pratiques qui en découlent.

Concrètement :

Cercle vicieux

Pirater ou dépendre des logiciels propriétaires. Considérer qu'on a créé ou inventé un concept ou une oeuvre. Vendre un produit

Vertueux

Utiliser et contribuer à l'évolution des logiciel libres Considérer qu'on a découvert ou adapté un concept ou une oeuvre. Vendre son temps pour accompagner la production


C'est la notion des découvreurs. Les sources sont mentionnées. La propriété ici n'est pas contraignante.

Le libre n'est ni à gauche ni à droite politiquement, bien au contraire. Comme dans la déclaration d'indépendance du cyber-espace et plus largement si on se base sur les propriétés socio-techniques du numérique, on voit qu'on a dépassé les clivages des ismes, que ce soit le communisme ou le capitalisme, et qu'on est rentré dans une une 3e voie. C'est la culture du monde conditionnel et non plus du monde relatif. C'est un message de réconcliation et d'évolution en même temps. Car on ne peut pas dire que les dynamiques participatives telles que celles qui sont promues par les mouvements sociaux de Porto Alegre sont la seule solution. Ou, inversément, que les dynamiques d'optimisation industrielle et de management participatif, tels que promus par une frange innovante de grands entrepreneurs et industriels progressistes présent au Forum économique de Davos, n'apportent eux aussi qu'une part de la solution aux enjeux de la durabilité de l'humanité sur terre.

Cette troisième voie est déjà largement pratiquée par des entreprises comme la fondation Wikimedia qui gèrent des millions en s'étant pourtant statutairement interdit de spéculer. Wikipedia et les autres grandes entreprises du libre ont plus de succès tant économique que populaire que les forums sociaux et économiques réunis. Ces entreprises basées sur la culture socio-économique du libre sont : entrepreunariat social, entreprise à but non lucratif mais d'envergure qui est plutôt un cluster de petites entreprises à l'image de ???(1.52)?? et de wikipédia ou du w3c ou de l'internet society qui sont des regroupements d'experts et de prestataires. Y compris des secrétaires, des nettoyeurs, des balayeurs, des gens qui font à manger, etc. Il y a tout un eco-système économique mais qui est basé sur les valeurs de la participativité, les valeurs issus des 5 compétences socio-techniques et que ni les militants de l'extrême gauche ni les tenants d'un néo-libéralisme ou d'une approche néo conservatrice ne sont porteurs de résolutions. Ils sont porteurs de problèmes alors que ceux qui sont dans une démarche transversale, où ils sont en même temps d'excellents gestionnaires et des gens qui ont une ethique profonde, sont des entrepreneurs sociaux qui sont ceux qui apportent les solutions les plus durables et les plus efficaces et les plus largement déployées et les plus largement adoptées même si, sur la facade, on a le sentiment que c'est Apple et Microsoft et Google qui apportent les solutions. Alors que dans la pratique, tant Apple que Microsoft et que Google, ont besoin de la communauté des utilisateurs et de l'écosystème participatif qu'ils essayent tant bien que mal de féderer mais qui peut leur échapper une fois que notre conscience citoyenne sera légèrment plus affinée et qu'il sera venu le temps de mettre des limites claires à des positions dominantes basées sur le fait flatter les bas instincts des consommateurs.


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