Propriétaire, Libre et Open Source

De Wiki livre Netizenship

Jeudi 7 Février

D’après Eric Raymond, le mouvement du logiciel libre n’aurait pas réussi à générer une vague de fond dans le monde entier qui aurait suscité une adhésion large.
Ce mouvement « libre » créé la confusion, ce n’est pas attirant. On va donc plutôt nommer cela « Open Source » ;
Vu que Richard Stallman (programmateur militant du logiciel libre) a des idées qui sont, à tort, perçues comme gauchistes, la notion de « libre » peut déplaire.
Le terme « Open Source », lui, est plus pragmatique. Cette notion annihile l’idée d’opposition systématique, il octroie la dimension politique et se soucie seulement de la dimension technique.
Pas de représentation du mouvement du logiciel libre (pas de projet de société).
Pour « Citoyen du net » : dimension citoyenne, projet de société mis en valeur et assumé. C’est pour cela que l’on gardera le terme « logiciel libre ».
On s’extrait de cette dimension technique.
Open hardware (maladresse ?) plus lié à Open Source qu’à Free Software.
Open source effraie moins le client, les entreprises ne font pas de politique.
Protocole TCP : Comités ouverts de travail qui ont pour vocation de mettre en place des standards à l’échelle mondiale. Mettre en place des modes de fonctionnement, réalisations techniques qui soient disponibles à tous.

--Cyrielle.Casse (discussion) 11 février 2013 à 10:29 (CET)


Libre, ouvert, privé, fermé : quels termes utiliser

Dans le domaine des formats, les termes utilisés sont formats ouverts et formats fermés. Le sens commun suggère que ouvert serait comme libre et fermé comme privateur/propriétaire.

Ouvert signifie en fait que nous pouvons tous accéder à l'information, la modifier, mais qu'il reste une interdiction : la redistribution.

Ouvert est déjà un bon pas en avant vers la libération des œuvres. Mais cette limite est considérée comme insuffisante s'il s'agit d'une information fonctionnelle : un mode d'emploi, un format de fichier, un logiciel. Par exemple : je trouve sur l'Internet une recette de gâteau. Je la modifie. Si elle n'est qu'ouverte, j'ai l'interdiction de redistribuer la recette, même si je mentionne la source. Idem avec le format de fichier. Exemple : un jeune informaticien trouve un bug dans le programme Firefox. Il répare, mais ne peux pas l'intégrer dans le fichier central du logiciel. Car le logiciel ou le format du fichier ou le livre appartient aux éditeurs. Et les éditeurs décident à qui ils donnent quoi... En format uniquement ouvert, pas libre, l'informaticien qui a réparé bénévolement le problème ne pourra pas redistribuer à ses contacts le résultat du travail effectué, car il n'a pas la liberté de redistribuer.

Libre, ouvert, des termes proches qui peuvent prêter à confusion. En général, les promoteurs du libre considèrent qu'il est compréhensible de prendre plusieurs années pour comprendre la différence, digérer l'idée, l'intégrer. C'est aussi compliqué que de coordonner ses pieds et ses mains pour conduire une voiture. Pour une conduite citoyenne sans risque sur les autoroutes de l'information, il est nécessaire d'être capable de faire la distinction.