Propriétaire, Libre et Open Source : Différence entre versions

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La prise de conscience de Stallman et de quelques autres, sensibilité et avant-garde : c'est un combat où il était tout devant
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puis la sauce a pris début des années 90, avec le tandem linus Torwald pour le noyau Linux et Stallman pour le GNU. mais ils ont rencontré plusieurs problèmes.
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le mot libre est trop confus
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certains utilisent cela pour des raisons techniques sans aucune sensibilité citoyenne, telle que visée par Stallman
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Puis tous les promoteurs d'une politique des petits pas pour faire avancer le Libre selon Richard Stallman. on ne peut pas dire, du jour au lendemain, partager, au lieu de privatiser, c'est la seule solution; Il faut y aller petit à petit. la mnière de vendre tout cela c'est de le dépolitiser : ne plus dire qu'il s'agit un choix de société, moraliser, mais c'est plus facile techniquement.
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Choc d'attitude. Stalman est devenu assez ferme.
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il y a eu une guerre et scission entre open et libre, en 1998 mais pas sur les 4 libertés, qui restent les mêmes
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les uns se réclament d'un choix citoyen et d'une vision de société (le tenant du libre)
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et les autres d'une utilité technique : mieux pour le business et pour la qualité du produit (les tenants de l'Open), mais on s'en fout des intérêts que cela sert au final.
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Avec Google, on peut récuperer les données des utilisateurs, tout en fonctionnant avec des logiciels en Open avec la mention de la free software fundation. mais privatise les données qu'ils récupèrent. On ne sait pas ce qui est fait de nos données... SA AS (don't saas Software as a service) me : le principe du claud et services en ligne. A partir du moment où ya cloud ya boite noire! le logiciel est libre mais on reprivatise derrière. les gens perdent leurs droits. les logiciel Open Source sont plus adaptés au claud, mais cette demi-mesure crée une situation bancale, bombe à retardement : le social graph, l'usage de nos données. Au niveau indivuduel risque nul mais au niveau collectif risque réél.
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Rien ne distingue les deux, mis à part la vision de société. c'est cela qui est un peu compliquer à vilgariser
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parfois le diable est dans les détails. Google n'est pas le diable. En 2013 c'est Google, demain ce sera une autre entreprise.
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dans les détails : le saas. Et l'impossibilité de redistribuer le code (on ne respecte pas les termes de la licence initial : prennent le code logiciel et derrière crée un écosystème numérique fermé...
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la conclision : entre 98 et 2013 : des gens qui ont utilisé le terme Open avec beaucoup d'éthique et d'autres qui ont utilisé le terme libre sans conscience; on arrive à une confusion des termes. quand on veut passer un message de conscience citoyenne : on utilise le terme libre.
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propreté versus environnement, commission festival de Montreux
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veut-on une appriche technique ou on prend en compte l'impact indirect
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open on vit à crédit on accepte que les mauvais mécanisme de la société de consommation soient encore prolongé (agriculture raisonnée). message de l'Open : ne changez rien et profitez en
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Logiciel libre et open source ne coûte pas moins cher; on ne paye pas la licence, mais la maintenance, le service. Modèle économique sur la vente des services. ya du gratuit aussi bien pour des logiciels propriétaires, le client est la marchandise.
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Open et Libre deux portes d'entrée, par les petits pas et par une vision globale. passablement mélangé; de l'excellent travail sous Open Source.
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Libre plus engagé, tout simplement. Open, plus pragmatique.
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Open Source, "bottom up", part d'une vision technique, s'approprie ces outils et ont fait émergé des modes de fonctionnement qui sont une spirale vertueuse, ayant prouvé que cela marchait sur des aspects technique, remonte les couches pour aller vers l'humain, et et les groupes d'humain ; coopération, entraide, dont devrait s'inspirer d'autres sphères, notamment aux niveaux des lieux de pouvoir politique (open data)
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Généralisation Se dégage de tout ça un mouvement social. la technique est politique : l'outil crée l'organe
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démarche qualité qui rejoint un projet politique du libre.
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Version du 31 mars 2013 à 00:39

La prise de conscience de Stallman et de quelques autres, sensibilité et avant-garde : c'est un combat où il était tout devant puis la sauce a pris début des années 90, avec le tandem linus Torwald pour le noyau Linux et Stallman pour le GNU. mais ils ont rencontré plusieurs problèmes. le mot libre est trop confus certains utilisent cela pour des raisons techniques sans aucune sensibilité citoyenne, telle que visée par Stallman Puis tous les promoteurs d'une politique des petits pas pour faire avancer le Libre selon Richard Stallman. on ne peut pas dire, du jour au lendemain, partager, au lieu de privatiser, c'est la seule solution; Il faut y aller petit à petit. la mnière de vendre tout cela c'est de le dépolitiser : ne plus dire qu'il s'agit un choix de société, moraliser, mais c'est plus facile techniquement.

Choc d'attitude. Stalman est devenu assez ferme. il y a eu une guerre et scission entre open et libre, en 1998 mais pas sur les 4 libertés, qui restent les mêmes les uns se réclament d'un choix citoyen et d'une vision de société (le tenant du libre) et les autres d'une utilité technique : mieux pour le business et pour la qualité du produit (les tenants de l'Open), mais on s'en fout des intérêts que cela sert au final. Avec Google, on peut récuperer les données des utilisateurs, tout en fonctionnant avec des logiciels en Open avec la mention de la free software fundation. mais privatise les données qu'ils récupèrent. On ne sait pas ce qui est fait de nos données... SA AS (don't saas Software as a service) me : le principe du claud et services en ligne. A partir du moment où ya cloud ya boite noire! le logiciel est libre mais on reprivatise derrière. les gens perdent leurs droits. les logiciel Open Source sont plus adaptés au claud, mais cette demi-mesure crée une situation bancale, bombe à retardement : le social graph, l'usage de nos données. Au niveau indivuduel risque nul mais au niveau collectif risque réél.

Rien ne distingue les deux, mis à part la vision de société. c'est cela qui est un peu compliquer à vilgariser parfois le diable est dans les détails. Google n'est pas le diable. En 2013 c'est Google, demain ce sera une autre entreprise. dans les détails : le saas. Et l'impossibilité de redistribuer le code (on ne respecte pas les termes de la licence initial : prennent le code logiciel et derrière crée un écosystème numérique fermé...

la conclision : entre 98 et 2013 : des gens qui ont utilisé le terme Open avec beaucoup d'éthique et d'autres qui ont utilisé le terme libre sans conscience; on arrive à une confusion des termes. quand on veut passer un message de conscience citoyenne : on utilise le terme libre. propreté versus environnement, commission festival de Montreux veut-on une appriche technique ou on prend en compte l'impact indirect open on vit à crédit on accepte que les mauvais mécanisme de la société de consommation soient encore prolongé (agriculture raisonnée). message de l'Open : ne changez rien et profitez en Logiciel libre et open source ne coûte pas moins cher; on ne paye pas la licence, mais la maintenance, le service. Modèle économique sur la vente des services. ya du gratuit aussi bien pour des logiciels propriétaires, le client est la marchandise.

Open et Libre deux portes d'entrée, par les petits pas et par une vision globale. passablement mélangé; de l'excellent travail sous Open Source. ça converge. Libre plus engagé, tout simplement. Open, plus pragmatique. l'approche logiciel libre "top down" Open Source, "bottom up", part d'une vision technique, s'approprie ces outils et ont fait émergé des modes de fonctionnement qui sont une spirale vertueuse, ayant prouvé que cela marchait sur des aspects technique, remonte les couches pour aller vers l'humain, et et les groupes d'humain ; coopération, entraide, dont devrait s'inspirer d'autres sphères, notamment aux niveaux des lieux de pouvoir politique (open data)

Généralisation Se dégage de tout ça un mouvement social. la technique est politique : l'outil crée l'organe démarche qualité qui rejoint un projet politique du libre.


Jeudi 7 Février

D’après Eric Raymond, le mouvement du logiciel libre n’aurait pas réussi à générer une vague de fond dans le monde entier qui aurait suscité une adhésion large.
Ce mouvement « libre » créé la confusion, ce n’est pas attirant. On va donc plutôt nommer cela « Open Source » ;
Vu que Richard Stallman (programmateur militant du logiciel libre) a des idées qui sont, à tort, perçues comme gauchistes, la notion de « libre » peut déplaire.
Le terme « Open Source », lui, est plus pragmatique. Cette notion annihile l’idée d’opposition systématique, il octroie la dimension politique et se soucie seulement de la dimension technique.
Pas de représentation du mouvement du logiciel libre (pas de projet de société).
Pour « Citoyen du net » : dimension citoyenne, projet de société mis en valeur et assumé. C’est pour cela que l’on gardera le terme « logiciel libre ».
On s’extrait de cette dimension technique.
Open hardware (maladresse ?) plus lié à Open Source qu’à Free Software.
Open source effraie moins le client, les entreprises ne font pas de politique.
Protocole TCP : Comités ouverts de travail qui ont pour vocation de mettre en place des standards à l’échelle mondiale. Mettre en place des modes de fonctionnement, réalisations techniques qui soient disponibles à tous.

--Cyrielle.Casse (discussion) 11 février 2013 à 10:29 (CET)


Libre, ouvert, privé, fermé : quels termes utiliser

Dans le domaine des formats, les termes utilisés sont formats ouverts et formats fermés. Le sens commun suggère que ouvert serait comme libre et fermé comme privateur/propriétaire.

Ouvert signifie en fait que nous pouvons tous accéder à l'information, la modifier, mais qu'il reste une interdiction : la redistribution.

Ouvert est déjà un bon pas en avant vers la libération des œuvres. Mais cette limite est considérée comme insuffisante s'il s'agit d'une information fonctionnelle : un mode d'emploi, un format de fichier, un logiciel. Par exemple : je trouve sur l'Internet une recette de gâteau. Je la modifie. Si elle n'est qu'ouverte, j'ai l'interdiction de redistribuer la recette, même si je mentionne la source. Idem avec le format de fichier. Exemple : un jeune informaticien trouve un bug dans le programme Firefox. Il répare, mais ne peux pas l'intégrer dans le fichier central du logiciel. Car le logiciel ou le format du fichier ou le livre appartient aux éditeurs. Et les éditeurs décident à qui ils donnent quoi... En format uniquement ouvert, pas libre, l'informaticien qui a réparé bénévolement le problème ne pourra pas redistribuer à ses contacts le résultat du travail effectué, car il n'a pas la liberté de redistribuer.

Libre, ouvert, des termes proches qui peuvent prêter à confusion. En général, les promoteurs du libre considèrent qu'il est compréhensible de prendre plusieurs années pour comprendre la différence, digérer l'idée, l'intégrer. C'est aussi compliqué que de coordonner ses pieds et ses mains pour conduire une voiture. Pour une conduite citoyenne sans risque sur les autoroutes de l'information, il est nécessaire d'être capable de faire la distinction.

Libre, gratuit, ouvert et privateur

Pour bien comprendre qui contrôle quoi dans l'information, il faut savoir faire la différence entre libre, ouvert, gratuit et privateur.

Libre : Sous une licence qui permet à chacun de lire, utiliser, modifier et redistribuer l'information, s'applique dans le domaine du logiciel et au-delà (art, documentation pédagogique, …). C'est le seul qui garantisse une véritable équité des chances.

Ouvert : L'expression très souvent utilisée est Open Source. Pour la plus grande partie des cas, cela revient au même que libre, quant aux permissions et restrictions. Par contre, le terme ouvert (ou open source) est souvent employé à tort pour désigner des créations qui ne sont ni libres, ni open source ! Les auteurs trouvent que leur création est dotée d'assez de permissions pour être qualifiée de libre ou ouverte mais sans avoir rigoureusement vérifié que leur vision correspondait aux définitions précises de libre ou open source.

Gratuit : Dans le monde de l'information, gratuit est une formule qui est le symbole de la manipulation. Car qui dit gratuit ne dit pas libre mais dit, au contraire et très fréquemment, « première dose de drogue gratuite ». Certains services sont gratuits mais utilisent la dépendance pour progressivement introduire des aspects payants, d'autres exploitent les informations fournies par les utilisateurs du service gratuit pour les revendre à des tiers, d'autres enfin rendent leurs clients captifs pour leur vendre des produits. Quoi qu'il en soit, aucun ne concentre son modèle sur un service honnête où la véritable génération de revenus est clairement identifiable par l'utilisateur lorsqu'il bénéficie des services. Pour simplifier, on peut dire que gratuit égale souvent arnaque. Il existe néanmoins des exceptions, notamment les services d'intérêt public, financés par un service public, mais qui annoncent qu'ils sont gratuits parce qu'ils sont financés par l’État ou par des structures d'intérêt public. L'essentiel quand on voit « gratuit » est donc d'identifier les sources. On peut lire, à juste titre : si c'est gratuit, alors le produit, c'est vous ![1]

Privateur : La majorité des services gratuits sont privateurs, mais pas tous (voire service gratuit d'intérêt public). Souvent, ce sont des entreprises, comme Microsoft, Adobe ou Google, qui fournissent des services gratuits pour mieux rendre leurs clients dépendants de leurs produits privateurs et ensuite les contraindre, individuellement ou au niveau des entreprises qui utilisent ce service, à payer des sommes importantes pour accéder aux prestations dans un contexte de dépendance et de monopole, établit de position dominante.

Salutation à Francis Muguet

Chercheur français, Francis Muguet a mené la délégation des promoteurs du libre au sommet de l'ONU sur la société de l'information. En 2001, puis 2003, il a réussi un tour de force politique aux côtés de Richard Stallman, fondateur du mouvement du logiciel libre, au service du bien commun et de l'éthique numérique. Les gouvernements ont signé une déclaration finale en faveur de la culture du Free/Libre, et non pas de l'Open/Ouvert. C'est la reconnaissance de millions d'heures de débats dans les forums sur l'Internet depuis le milieu des années 1990 sur les enjeux de société qui se cachent derrière ces deux termes. Depuis, on peut dire que libre est le terme officiel des citoyens du Net et des gouvernements démocratiques. Dans la pratique, Open Source est plus usité, car les journalistes, faiseurs d'opinions, n'ont que trop rarement saisi les enjeux qui se cachent derrière ces termes. Membre du conseil scientifique d'Ynternet.org, Francis Muguet passait parfois dans les bureaux où ces lignes furent écrites. Il s'est éteint en septembre 2010. Ce paragraphe lui rend hommage.