Web 1.0, web 2.0, web 3.0, web 4.0

De Wiki livre Netizenship
Révision datée du 3 octobre 2011 à 11:54 par RaphaelRousseau (discussion | contributions) (Web 1, 2, 3 et 4 : une histoire de niveaux)

Web 1.0, web 2.0, web 3.0, web sémantique, web mobile, géolocalisation


Web 1, 2, 3 et 4 : une histoire de niveaux

Chaque niveau permet à l'utilisateur de s'éloigner de plus en plus loin des contingences matérielles et techniques. Ainsi, l'intervention de l'outil informatique devient de plus en plus transparente :

  • Web 1.0 : faire parler les ordinateurs entre eux. On réplique ce qui existe déjà au niveau des contenus et des dynamiques, on reste dans le broadcast, de 1 vers n. Outils symbolique : le site web institutionnel, la lettre d'information périodique
  • Web 2.0 : faire parler les gens entre eux. Les internautes sortent de leur simple rôle de consommateurs pour devenir participants. Outils symboliques : le wiki, les blogs, les systèmes de réseaux sociaux, les agrégateurs de flux RSS
  • Web 3.0 : faire parler les objets entre eux, avec émergence en force du web mobile et du web sémantique. On parle aussi du web des objets. Les informations sont enrichies. Par exemple la date "01 avril 2024" qui n'était auparavant qu'une simple succession de caractères, devient un objet reconnu comme une date par les programmes. Ainsi, elle peut devenir "April 1st, 2024" dans un système qui traduit les dates en anglais américain. On pourra aussi demander "les dates ultérieures au 1er janvier 2024", donc inclure les documents, comme celui-ci, qui parlent du "1er avril 2024". Idem avec les personnes, les lieux, les numéros de téléphone, les coordonnées géographiques... Bref, tout ce qui peut tirer avantage à ne pas être uniquement du texte, et prendre du sens (d'où l'adjectif sémantique). Outils symboliques existant en 2011 : la géolocalisation, les puces RFID (qui identifient un équipement sans contact)
  • Web 4.0 : selon David Fayon, dans Web 2.0 et au-delà[1], il s'agira de faire s'adapter les objets aux comportements, habitudes et préférences de l'utilisateur en laissant la place à l'implicite. Ce Web-là n'est pas pour tout de suite, car il nécessite des puissances de traitement phénoménales, qui pourraient se heurter à la barrière de l'évolution des composants informatiques, ou à l'épuisement des ressource naturelles.
  • Web 5.0 : il devrait se passer des humains, après les avoir supplantés en capacité d'évolution, d'adaptation ç u univers changeant et d'analyse (toujours selon le livre de D. Fayon)

Le Web 2.0 permet l'intervention de tout un chacun dans l'écosystème, on sort du mode diffusion à partir d'un point central, c'est le règne des micro-contributions spécialisées, spontanées et décentralisées :

  • certains contributeurs ajoutent des références
  • d'autres traduisent
  • les calés en orthographe et grammaire font des corrections linguistiques...

Pour le Web 3.0 qui est en cours de gestation : jusqu'à aujourd'hui, seuls des moteurs de recherche spécialisés peuvent tirer parti d'informations qui ne sont pas purement textuelles (dates, lieux, personnes...). La contrainte est donc de rester dans des domaines spécifiques car ces informations enrichies sont renseignées manuellement par des humains dans des champs spécifiques de formulaires.

Par exemple :

  • un moteur de recherche immobilier où l'on peut rechercher des annonces parues depuis moins de 7 jours et concernant une maison individuelle dans un rayon de 30 Km autour de Strasbourg.
  • un moteur de recherche pour l'emploi qui permet de trouver les offres d'emploi de moins de 3 mois pour un poste à durée indéterminée dans le domaine de l'agronomie, pour un diplômé de Master, avec un salaire d'au moins 30'000 Euros annuels.

Notes et références