Manuel d'eCulture générale : Différence entre versions
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− | Depuis | + | Depuis le milieu des années 90 lors de leur apparition, j'ai vu les fournisseurs d'accès à Internet vendre la connexion au réseau des réseaux en faisant miroiter 2 choses à leurs potentiels clients : |
* utiliser Internet, c'est juste une question de matériel et de service. Il suffit d'une connexion internet et d'un ordinateur et vous voilà parés (lors de la souscription, vous recevez généralement un CD-ROM avec un kit de connexion et quelques logiciels dont un de navigation, pas grand chose de plus), | * utiliser Internet, c'est juste une question de matériel et de service. Il suffit d'une connexion internet et d'un ordinateur et vous voilà parés (lors de la souscription, vous recevez généralement un CD-ROM avec un kit de connexion et quelques logiciels dont un de navigation, pas grand chose de plus), | ||
* Internet, c'est un univers fabuleux, quasi irréel (dans leurs publicités, les fournisseurs d'accès internet, montraient des gens qui étaient dans des mondes virtuels, leurs salons se peuplait de créature en images de synthèse) | * Internet, c'est un univers fabuleux, quasi irréel (dans leurs publicités, les fournisseurs d'accès internet, montraient des gens qui étaient dans des mondes virtuels, leurs salons se peuplait de créature en images de synthèse) | ||
− | C'est cet imaginaire-là | + | C'est cet imaginaire-là que les clients ont acheté mais aujourd'hui, avec quelques années de recul, ils se rendent compte de tous les problèmes qu'on rencontre sur Internet : spam, arnaques, cyberintimidation, malcommunication, etc. Il devient évident qu'on a quand même un besoin de formation, d'acquérir un certain nombre de savoirs et de savoir-faire, d'avoir un minimum de perspectives, de comprendre un petit peu à la fois le «qui est qui», qui fait quoi sur internet et de connaître les enjeux de l'information médiatisée par l'électronique. Beaucoup cantonnent Internet à un nouveau minitel, un nouveau catalogue de vente à distance, un nouveau système postal ; tous ceux-là passent à côté du réel potentiel d'Internet, et en même temps Internet passe à côté de leur immense potentiel. |
− | Par ailleurs, | + | Par ailleurs, toute une frange de la population a été plutôt rebutée par cette vision d'un Internet de ''loisirs'' et de ''consommation'', recherchant plutôt un outil qui leur permettrait de faciliter leur quotidien, de se relier aux autres, de renforcer leurs engagements au sein de la société. |
− | Enfin, il y a tous les adultes ''qui n'ont pas de temps à perdre avec ces trucs-là'' et dont ''l'informatique n'est pas le truc'' ; ceux-là sont aujourd'hui légions et ne savent pas par quel bout prendre cette problématique : peur de se retrouver perdus dans un dédale sans | + | Enfin, il y a tous les adultes ''qui n'ont pas de temps à perdre avec ces trucs-là'' et dont ''l'informatique n'est pas le truc'' ; ceux-là sont aujourd'hui légions et ne savent pas par quel bout prendre cette problématique : peur de se retrouver perdus dans un dédale sans repère, peur de s'adresser à leurs amis qui ont ''pris le train en marche depuis trop belle lurette pour perdre leur temps à revenir au B-A-BA'', peur de demander à leurs enfants qui baignent dedans et s'agacent vite dès qu'on leur pose 2 fois la même question, peur de ce que ces mêmes enfants pourraient faire à leur insu en tant qu'agresseurs ou victimes dissimulés derrière un écran... |
− | C'est pour tous ces publics-là que je rencontre depuis des années que j'ai voulu participer à l'écriture de ce livre, car il aborde la plupart des sujets qui devraient faire partie de la boîte à outils | + | C'est pour m'adresser à tous ces publics-là, que je rencontre depuis des années, que j'ai voulu participer à l'écriture de ce livre, car il aborde la plupart des sujets qui devraient faire partie de ''la boîte à outils'' de l'internaute ; qu'ils sachent ce qu'il y a en filigrane, qu'il y a des enjeux qui dépassent le loisir et la futilité et comment se débrouiller sur le Net sans avoir à devenir ''informaticien''. |
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Version du 25 août 2010 à 09:51
Sommaire
Reste à faire
Rajouter l'intro de Raph enregistrée, qu'il reprendra ! => fait (voir infra). Raph peut la reprendre of course
Reprendre le texte ci-dessous par théo
Titres et intros alternatives
Non disponible pour le moment
Citations diverses (en option)
Non disponible pour le moment
Encart-s (en option)
Non disponible pour le moment
Corps de l'article
Intro Raph
Depuis le milieu des années 90 lors de leur apparition, j'ai vu les fournisseurs d'accès à Internet vendre la connexion au réseau des réseaux en faisant miroiter 2 choses à leurs potentiels clients :
- utiliser Internet, c'est juste une question de matériel et de service. Il suffit d'une connexion internet et d'un ordinateur et vous voilà parés (lors de la souscription, vous recevez généralement un CD-ROM avec un kit de connexion et quelques logiciels dont un de navigation, pas grand chose de plus),
- Internet, c'est un univers fabuleux, quasi irréel (dans leurs publicités, les fournisseurs d'accès internet, montraient des gens qui étaient dans des mondes virtuels, leurs salons se peuplait de créature en images de synthèse)
C'est cet imaginaire-là que les clients ont acheté mais aujourd'hui, avec quelques années de recul, ils se rendent compte de tous les problèmes qu'on rencontre sur Internet : spam, arnaques, cyberintimidation, malcommunication, etc. Il devient évident qu'on a quand même un besoin de formation, d'acquérir un certain nombre de savoirs et de savoir-faire, d'avoir un minimum de perspectives, de comprendre un petit peu à la fois le «qui est qui», qui fait quoi sur internet et de connaître les enjeux de l'information médiatisée par l'électronique. Beaucoup cantonnent Internet à un nouveau minitel, un nouveau catalogue de vente à distance, un nouveau système postal ; tous ceux-là passent à côté du réel potentiel d'Internet, et en même temps Internet passe à côté de leur immense potentiel.
Par ailleurs, toute une frange de la population a été plutôt rebutée par cette vision d'un Internet de loisirs et de consommation, recherchant plutôt un outil qui leur permettrait de faciliter leur quotidien, de se relier aux autres, de renforcer leurs engagements au sein de la société.
Enfin, il y a tous les adultes qui n'ont pas de temps à perdre avec ces trucs-là et dont l'informatique n'est pas le truc ; ceux-là sont aujourd'hui légions et ne savent pas par quel bout prendre cette problématique : peur de se retrouver perdus dans un dédale sans repère, peur de s'adresser à leurs amis qui ont pris le train en marche depuis trop belle lurette pour perdre leur temps à revenir au B-A-BA, peur de demander à leurs enfants qui baignent dedans et s'agacent vite dès qu'on leur pose 2 fois la même question, peur de ce que ces mêmes enfants pourraient faire à leur insu en tant qu'agresseurs ou victimes dissimulés derrière un écran...
C'est pour m'adresser à tous ces publics-là, que je rencontre depuis des années, que j'ai voulu participer à l'écriture de ce livre, car il aborde la plupart des sujets qui devraient faire partie de la boîte à outils de l'internaute ; qu'ils sachent ce qu'il y a en filigrane, qu'il y a des enjeux qui dépassent le loisir et la futilité et comment se débrouiller sur le Net sans avoir à devenir informaticien.
Intro Théo
J’ai eu un prof de math qui m’a beaucoup marqué. Dans un collège public de Lausanne style très classique, il partageait plein de savoirs hétéroclites. Par exemple, il nous donnait des cours de sensibilisation à la langue tibétaine, alors qu’on avait 10 ans. Il avait réussi à nous transmettre une telle dignité humaine que même lorsqu’il sortait de la classe pendant des examens personne ne trichait sur son voisin. Je crois que cela avait à voir avec la qualité de ce qu’il nous apprenait. Le savoir qu’il partageait forçait le respect. Par exemple, il nous a appris la définition mathématique du point. A l’école avez-vous appris quelle est la définition du point ? Un point, c’est tout. Eh oui, c’est _tout_ un point (pour ne pas dire n’importe quoi justement). Rétrospectivement, avec une phrase courte comme "un point c’est tout", j’ai l’impression d’en avoir appris beaucoup. Cela a fortifié ma vision du monde. Parce qu'au moins je suis au clair sur un élément de base.
Aimer cet ouvrage c'est aimer les collections de petites choses différentes. Ces choses qui réussissent à toucher tant le cœur que l'esprit, tant la raison que la passion.
Elles paraissent sauter du coq à l'âme. Du basique au complexe. Attisant la curiosité. Elles offrent un tour d'horizon qui peut être utilisé dans la vie pratique, comme pense-bête, solution dans des moments délicats, soupape de décompression. Quelle que soit vôtre profession, vôtre âge, vôtre histoire, cette expérience appelée Netizenship est dédiée aux âmes sensibles à la transversalité.
Ce livre est le fruit d'un travail d'intelligence collective dont je fus l'animateur; comme jadis Torvalds pour Linux.
Les propositions de ce livre s'inscrivent dans le long terme.
critère qualité et comment lire ce livre... ( à rajouter...)
Enregistrement audio: Dans le premier chapitre de ce livre, le but est de coloniser votre imaginaire en vous racontant des histoires drôles qui vous donneront envie de lire la suite, en ? (0'14) votre curiosité, en suscitant votre attention. Après avoir conquis votre temps de cerveau disponible, nous expliquerons comment fonctionne ce livre, qui n'est pas un livre (comme tous les autres) comme les autres.
On va pas dire nous, on va dire vous ou parler à l'infinitif
Puis on (aborde) abordera les enjeux sociaux, économiques, pédagogiques, de ces changements en profondeur de société. Enfin, on (trouve) trouvera des codes de conduite, une bibliographie pour rebondir et aller plus loin avec de nombreuses références qui vous (permettent) permettront de participer vous aussi et à la fin une requête de commentaires avec des (commentaires) remarques d'experts de tous les domaines (qui disent ce qu'ils pensent de ce bouquin) donnant leur avis sur ce livre.
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