Informatique éco-responsable : Différence entre versions
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L'utilisation des dégagements de chaleur : certains centres récupèrent la chaleur des unités centrales pour chauffer les locaux. | L'utilisation des dégagements de chaleur : certains centres récupèrent la chaleur des unités centrales pour chauffer les locaux. | ||
La réduction des volumes d'impression. | La réduction des volumes d'impression. | ||
− | + | Théo Bondolfi: Le premier constat est que l'informatique génère une quantité importante de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) toxiques chaque année : 50 millions de tonnes au niveau mondial en 2010, 75 millions de tonnes en 20143. En France, cela représente plus de 24 kg de déchets par an et par habitant, dont moins de 15 % sont collectés et recyclés 4. Or, comme le montrent toutes les analyses du cycle de vie (ACV) d'un matériel informatique, les nuisances pour l'homme et son environnement se concentrent lors de la fabrication et de la fin de vie du matériel5. | |
Le deuxième constat est que l'informatique au sens large consomme une quantité importante d'énergie électrique. Par conséquent les enjeux financiers de l'informatique éco-responsable sont très importants. Les acteurs économiques du secteur déploient d'ailleurs d'importants efforts de communication sur le thème de l'efficacité énergétique de leurs équipements. Parfois à la limite du greenwashing. | Le deuxième constat est que l'informatique au sens large consomme une quantité importante d'énergie électrique. Par conséquent les enjeux financiers de l'informatique éco-responsable sont très importants. Les acteurs économiques du secteur déploient d'ailleurs d'importants efforts de communication sur le thème de l'efficacité énergétique de leurs équipements. Parfois à la limite du greenwashing. |
Version du 4 septembre 2011 à 01:08
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options citoyennes :
L'allongement de la durée d'utilisation des équipements informatiques pour "amortir" leur énergie grise12 et les nuisances 13 liées à la fabrication et à la fin de vie du matériel. L'utilisation de logiciels automatisant les fonctionnalités de mise en veille14 et d'extinction des machines hors utilisation évitant les gaspillages liés aux usages utilisateurs. Un PC allumé inutilement coûte 19 à 30 euros par an15. La virtualisation de serveurs qui permet un meilleur taux d'utilisation des plateformes matérielles. L'optimisation de la climatisation des centres d'exploitation qui est un poste important de dépenses. L'utilisation des dégagements de chaleur : certains centres récupèrent la chaleur des unités centrales pour chauffer les locaux. La réduction des volumes d'impression. Théo Bondolfi: Le premier constat est que l'informatique génère une quantité importante de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) toxiques chaque année : 50 millions de tonnes au niveau mondial en 2010, 75 millions de tonnes en 20143. En France, cela représente plus de 24 kg de déchets par an et par habitant, dont moins de 15 % sont collectés et recyclés 4. Or, comme le montrent toutes les analyses du cycle de vie (ACV) d'un matériel informatique, les nuisances pour l'homme et son environnement se concentrent lors de la fabrication et de la fin de vie du matériel5.
Le deuxième constat est que l'informatique au sens large consomme une quantité importante d'énergie électrique. Par conséquent les enjeux financiers de l'informatique éco-responsable sont très importants. Les acteurs économiques du secteur déploient d'ailleurs d'importants efforts de communication sur le thème de l'efficacité énergétique de leurs équipements. Parfois à la limite du greenwashing.
Quelques chiffres :
Les techniques de l'information et de communication (TIC) consomment 13,5 % de l'électricité en France. Elles sont responsables de 5 % des émissions de CO2 du pays 6 La consommation électrique des micro-ordinateurs augmente de 5 % tous les ans. L’électricité représente 10 % du budget des DSI. La facture électrique des ordinateurs (sur leur durée de vie) est désormais supérieure au coût d’achat 7. La fabrication d'un ordinateur en Chine émet 24 fois plus de CO2 qu'un an d'utilisation en France8. Entre 2000 et 2005, la consommation électrique des centres d'exploitation a doublé dans le monde 2 et, d'ici 2010, rien qu'aux États-Unis, il faudrait consacrer dix nouvelles centrales électriques pour répondre à l'augmentation de leur consommation. Taux d'utilisation moyenne d'un serveur : < 6 % (pour 30 % des machines installées, < 3 %), mais les chiffres varient : d'autres sources indiquent un taux d'utilisation moyen d'un serveur autour de 20 %, en raison des différences entre types de serveurs : 5 à 10 % sur serveurs Intel, 20 % sous Unix, entre 50 à 60 % sur serveurs IBM et plus de 90 % sur grands systèmes, la moyenne donnant environ 20 %) 9. Taux d'utilisation d'un centre d'exploitation : 56 % de son potentiel 10.