Conclusion : quelles priorités ? : Différence entre versions

De Wiki livre Netizenship
 
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Il y a des personnes qui crèvent de faim en Afrique, il y a des guerres civiles au Proche-Orient, (…) Finalement arrêter d'envoyer des fichiers en .doc, à quoi ça peut servir ?
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Pourquoi mettre la citoyenneté numérique en haut de la liste de nos priorités ? Doit-on se surcharger de missions, de défis, de raisons d'être ? En famille, au travail, dans nos formations, nos foyers, nos professions, quelles priorités choisir ?
<br>Peut-on penser local, pour agir local ou sommes nous contraints de penser global ? Quand on pense global, on se rend compte à quel point, il y a un lien évident de cause à effet entre la privation de l'information et la détérioration des conditions de vie sur Terre.
 
<br>La durabilité, demande de se poser les bonnes questions, regarder les impacts indirects de nos actes, un des grands enjeux est la création d'un environnement concurrentiel loyal dans un monde où quelques grands abuse de leur position pour influencer les opinions en maîtrisant les flux d'informations. (Qui maîtrise le flux, influence)
 
  
== Quelles priorités ? ==
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Les réponses qui viennent en premier sont souvent&nbsp;: préserver sa santé physique et mentale, trouver la joie de vivre au quotidien. Peut-on y parvenir sans développer une conscience de citoyens du net&nbsp;? Internet sans conscience n'est-il pas ruine de l'âme&nbsp;?
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La grande science aujourd'hui est celle de l'information. Elle rejoint justement les enjeux du numérique. Ces nouveaux codes de conduite sont autant sociaux qu'économiques. Ils englobent tout.
  
Doit-on se surcharger de missions, de défis, de raisons d'être, en famille, au travail, dans nos formations, nos foyers, nos professions, quelles priorités choisir?
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'''Pour bien agir local, peut-on faire autrement que penser global ?'''
<br>Si on se pose la question en ces termes, la réponse est avant tout : préserver sa santé physique et mentale, trouver la joie de vivre au quotidien, réduire nos consommation de matières, etc. Néanmoins, science sans conscience n'est que ruine de l'âme. La grande science aujourd'hui est celle de l'information, ce sont les technologies de la communication, c'est justement les enjeux des numériques. L'essor du numérique mélange les enjeux sociaux et économiques. Non seulement elles englobent tout, mais en plus si on veut mériter notre société, il ne faut plus vivre à crédit, tant sur le plan économique que technologique.
 
<br>Cette vie à crédit est celle de ceux qui ne savent pas renoncer au nucléaire, qui ne sont pas capables de créer une société démocratique à l'esprit critique. (…) On est en permanence diversifié, mais dans le sens négatif du terme. Cette situation est due au fait que l'on nous encourage à décompresser parce que l'on nous fait vivre sous pression car l'environnement est défavorable. C'est ainsi que l'on tombe sur la théorie du libéral communisme, la charité à l'échelle des gagnants qui détruisent tout sur leur passage en créant des dynamiques monopolistiques dans lesquelles les individus ont très peu leur mot à dire. Où tout est basé sur la hiérarchie de statut où tout fonctionne selon la prise de décisions verticale. Si on veut une société meilleure, avec moins de famine, de guerre civile, la première étape est de créer cette société loyale, dans laquelle il serait reconnu pour leurs efforts, où les petits groupes seraient privilégiés aux grands groupes.
 
  
Malgré l'image négative que l'on peut avoir d'un Monde où tout est privatisé, le nid des initiatives citoyennes est déjà creusé, il y a un foisonnements d'initiatives (Wikipédia, Linux, Zen 3) qui sont révélateurs parmi d'autres. Beaucoup n'ont pas attendu pour construire le Monde de demain (cf. citoyens du monde). Il faut les encourager en les invitant dans nos discussions pour qu'ils puissent partager leurs savoirs faire et en reconnaissant leur rôle clé dans une société durable.
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La durabilité demande de se poser les bonnes questions, de regarder les impacts indirects de nos actes. On l'a vu, dans la société de l'information, quelques grands gagnants ramassent tout, car ils occupent le marché avant les autres. Puis, ils abusent de leur position dominante pour influencer les opinions, en maîtrisant les flux d'informations.
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Le Libre offre une chance de stimuler une économie durable, car il offre un environnement radicalement loyal. Certains considèrent que c'est une utopie. D'autres le pratiquent et gagnent leur vie avec. Nous pouvons prendre part à l'action mondiale, à notre mesure. Là où cela fait sens pour nous.
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Malgré l'image négative d'un monde privatisé, les initiatives des netizens ont fait leurs nids. Beaucoup n'ont pas attendu pour construire le monde de demain. On constate dans ce livre un foisonnement d'initiatives inspirantes, d'avant-garde, sans doute les futurs modèles de demain. Il ne dépend que de nous de reconnaître leur rôle clé dans une société durable. Wikipediens, Debianistes, promoteurs du Libre, citoyens du net&nbsp;; nous pouvons les inviter dans nos discussions. Ils ont tant de savoir-faire à nous partager pour faire d'internet un outil chaque jour un peu plus citoyen.

Version actuelle datée du 23 juillet 2014 à 12:32

Pourquoi mettre la citoyenneté numérique en haut de la liste de nos priorités ? Doit-on se surcharger de missions, de défis, de raisons d'être ? En famille, au travail, dans nos formations, nos foyers, nos professions, quelles priorités choisir ?

Les réponses qui viennent en premier sont souvent : préserver sa santé physique et mentale, trouver la joie de vivre au quotidien. Peut-on y parvenir sans développer une conscience de citoyens du net ? Internet sans conscience n'est-il pas ruine de l'âme ? La grande science aujourd'hui est celle de l'information. Elle rejoint justement les enjeux du numérique. Ces nouveaux codes de conduite sont autant sociaux qu'économiques. Ils englobent tout.

Pour bien agir local, peut-on faire autrement que penser global ?

La durabilité demande de se poser les bonnes questions, de regarder les impacts indirects de nos actes. On l'a vu, dans la société de l'information, quelques grands gagnants ramassent tout, car ils occupent le marché avant les autres. Puis, ils abusent de leur position dominante pour influencer les opinions, en maîtrisant les flux d'informations.

Le Libre offre une chance de stimuler une économie durable, car il offre un environnement radicalement loyal. Certains considèrent que c'est une utopie. D'autres le pratiquent et gagnent leur vie avec. Nous pouvons prendre part à l'action mondiale, à notre mesure. Là où cela fait sens pour nous.

Malgré l'image négative d'un monde privatisé, les initiatives des netizens ont fait leurs nids. Beaucoup n'ont pas attendu pour construire le monde de demain. On constate dans ce livre un foisonnement d'initiatives inspirantes, d'avant-garde, sans doute les futurs modèles de demain. Il ne dépend que de nous de reconnaître leur rôle clé dans une société durable. Wikipediens, Debianistes, promoteurs du Libre, citoyens du net ; nous pouvons les inviter dans nos discussions. Ils ont tant de savoir-faire à nous partager pour faire d'internet un outil chaque jour un peu plus citoyen.