Critères de succès pour l'entreprise de demain : Différence entre versions
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Version du 8 janvier 2013 à 17:18
eCulture, longue traîne, valorisation de l'entreprise
Dans les librairies, difficile de trouver rapidement un livre consacré à la culture numérique. Ce genre d'ouvrage existe, mais disséminé dans les rayons informatique, sociologie, histoire. Pourquoi cette dispersion ? Principalement parce que la culture numérique, alias eCulture, n'est pas un genre en soi, exclusif de tous les autres. Elle les englobe tous.
La culture numérique est la clé du succès pour qui veut entreprendre dans la société de l'information. Aux USA, Chris Anderson, du magazine Wired, a écrit plusieurs livres très intéressants comme Free ! ou La longue traîne.
Alban Martin aussi a écrit plusieurs livres inspirants sur la société de l'information. Dans son livre L'âge de peer, réédité sous le titre Et toi, tu télécharges ?, il décrit certains modèles socio-économiques du numérique, notamment à l’œuvre dans l'industrie du divertissement.
Un passage résume bien la vision des critères du succès tels qu'ils s'appliqueront à l'entreprise de demain. En plus du bilan et du compte de résultat traditionnel, Alban Martin conseille d'intégrer plusieurs critères nouveaux dans la valorisation de l'entreprise et de son activité :
- nombre de membres actifs de la communauté ;
- degré de qualification de la base de clients ;
- nombre de sites Internet traitant du service proposé ou relayant les informations de l'organisation ;
- nombre de feedbacks et de suggestions d'amélioration directement collectés ;
- degré de personnalisation possible ;
- nombre d'outils mis à la disposition des clients pour entrer en contact entre eux et avec l'entreprise ;
- nombre d'abonnés à la newsletter ;
- nombre de visiteurs du site ;
- nombre de clients ayant directement ou indirectement contacté l'organisation ;
- nombre de clients capables de citer le prénom et le nom de 10 employés ;
- nombre de problèmes après-vente résolus par d'autres utilisateurs ;
- nombre de clients « évangélisateurs » recevant les produits en avant-première.
Plus spécifiquement pour l'industrie du divertissement, Alban Martin suggère d'analyser le nombre de sources pour un contenu donné sur un réseau de pair à pair, le nombre de forums dédiés aux contenus vendus, ainsi que le nombre de remix réalisés.
Ces éléments permettent de mesurer la co-création de valeur.