Propriétaire, Libre et Open Source : Différence entre versions
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+ | ''Open source'', cette expression est désormais de plus en plus utilisée pour décrire les nouveaux modes d'innovation informatique, technologique et économique. On l'emploie désormais à toutes les sauces, parfois de manière abusive. Quelle est donc la différence avec le terme ''Libre'', tel qu'employé dans l'expression ''logiciel libre'' ou ''culture Libre''? | ||
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+ | Pour bien comprendre ''qui contrôle quoi'' dans l'information, il faut connaître la différence entre ''libre'' et ''ouvert'', mais également comprendre les termes ''gratuit'' et ''exclusif''. Libre, ouvert, des notions proches, aussi bien dans les pratiques que les principes, et qui n'ont pas les mêmes implications sociales et politiques. | ||
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+ | == A l'origine de la distinction «Open Source» et «logiciel libre»== | ||
+ | L'emploi des termes logiciel libre et open source de manière interchangeable est courant dans les médias, les licences d'utilisation étant souvent les mêmes et les développeurs ne se souciant pas toujours de la distinction. | ||
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+ | Mais il faut savoir qu'une polémique oppose les partisans de l’open source et ceux du logiciel libre depuis la fin des années 90. | ||
+ | Un retour historique s'impose. | ||
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+ | Alors que les idées d'avant-garde de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Stallman Richard Stallman] ont abouti en 1984 au projet GNU<ref><ref>Le projet GNU est lancé par Richard Stallman alors qu'il travaillait au laboratoire d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT), afin de créer un système d'exploitation libre et complet et, d'après ses mots, « ramener l'esprit de coopération qui prévalait dans la communauté hacker dans les jours anciens ». Il n'était pas question alors de propriété intellectuelle, et tous les codes sources, distincts, s'échangeaient librement.</ref>, système d'exploitation libre (pour ordinateur), puis à la création en 1989, de la première licence logicielle libre, la Licence publique générale GNU (dite GPL), l'émergence de la culture libre et du copyleft rencontre plusieurs problèmes. | ||
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+ | On ne peut pas réellement comprendre ce qu'est le projet GNU si on en néglige les motivations, relevant de l'éthique et de la philosophie politique. Il vise en effet à ne laisser l'homme devenir ni l'esclave de la machine et de ceux qui auraient l'exclusivité de sa programmation, ni de cartels monopolisant des connaissances en fonction de leurs seuls intérêts. Le projet GNU œuvre pour une libre diffusion des connaissances, ce qui n'est pas sans implications politiques, éthiques, philosophiques et sociales, ou sociétales. Il s'agit d'ailleurs du modèle de coopération qui a toujours été celui des universités. | ||
La prise de conscience de Stallman et de quelques autres, sensibilité et avant-garde : c'est un combat où il était tout devant | La prise de conscience de Stallman et de quelques autres, sensibilité et avant-garde : c'est un combat où il était tout devant | ||
puis la sauce a pris début des années 90, avec le tandem linus Torwald pour le noyau Linux et Stallman pour le GNU. mais ils ont rencontré plusieurs problèmes. | puis la sauce a pris début des années 90, avec le tandem linus Torwald pour le noyau Linux et Stallman pour le GNU. mais ils ont rencontré plusieurs problèmes. | ||
le mot libre est trop confus | le mot libre est trop confus | ||
certains utilisent cela pour des raisons techniques sans aucune sensibilité citoyenne, telle que visée par Stallman | certains utilisent cela pour des raisons techniques sans aucune sensibilité citoyenne, telle que visée par Stallman | ||
− | Puis tous les promoteurs d'une politique des petits pas pour faire avancer le Libre selon Richard Stallman. on ne peut pas dire, du jour au lendemain, partager, au lieu de privatiser, c'est la seule solution; Il faut y aller petit à petit. la | + | Puis tous les promoteurs d'une politique des petits pas pour faire avancer le Libre selon Richard Stallman. on ne peut pas dire, du jour au lendemain, partager, au lieu de privatiser, c'est la seule solution; Il faut y aller petit à petit. la manière de vendre tout cela c'est de le dépolitiser : ne plus dire qu'il s'agit un choix de société, moraliser, mais c'est plus facile techniquement. |
Choc d'attitude. Stalman est devenu assez ferme. | Choc d'attitude. Stalman est devenu assez ferme. | ||
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− | Avec Google, on peut récuperer les données des utilisateurs, tout en fonctionnant avec des logiciels en Open avec la mention de la free software fundation. mais privatise les données qu'ils récupèrent. On ne sait pas ce qui est fait de nos données... SA AS (don't saas Software as a service) me : le principe du claud et services en ligne. A partir du moment où ya cloud ya boite noire! le logiciel est libre mais on reprivatise derrière. les gens perdent leurs droits. les logiciel Open Source sont plus adaptés au claud, mais cette demi-mesure crée une situation bancale, bombe à retardement : le social graph, l'usage de nos données. Au niveau | + | Avec Google, on peut récuperer les données des utilisateurs, tout en fonctionnant avec des logiciels en Open avec la mention de la free software fundation. mais privatise les données qu'ils récupèrent. On ne sait pas ce qui est fait de nos données... SA AS (don't saas Software as a service) me : le principe du claud et services en ligne. A partir du moment où ya cloud ya boite noire! le logiciel est libre mais on reprivatise derrière. les gens perdent leurs droits. les logiciel Open Source sont plus adaptés au claud, mais cette demi-mesure crée une situation bancale, bombe à retardement : le social graph, l'usage de nos données. Au niveau individuel risque nul mais au niveau collectif risque réél. |
Rien ne distingue les deux, mis à part la vision de société. c'est cela qui est un peu compliquer à vilgariser | Rien ne distingue les deux, mis à part la vision de société. c'est cela qui est un peu compliquer à vilgariser | ||
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propreté versus environnement, commission festival de Montreux | propreté versus environnement, commission festival de Montreux | ||
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open on vit à crédit on accepte que les mauvais mécanisme de la société de consommation soient encore prolongé (agriculture raisonnée). message de l'Open : ne changez rien et profitez en | open on vit à crédit on accepte que les mauvais mécanisme de la société de consommation soient encore prolongé (agriculture raisonnée). message de l'Open : ne changez rien et profitez en | ||
Logiciel libre et open source ne coûte pas moins cher; on ne paye pas la licence, mais la maintenance, le service. Modèle économique sur la vente des services. ya du gratuit aussi bien pour des logiciels propriétaires, le client est la marchandise. | Logiciel libre et open source ne coûte pas moins cher; on ne paye pas la licence, mais la maintenance, le service. Modèle économique sur la vente des services. ya du gratuit aussi bien pour des logiciels propriétaires, le client est la marchandise. | ||
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démarche qualité qui rejoint un projet politique du libre. | démarche qualité qui rejoint un projet politique du libre. | ||
+ | Les logiciels qui supportent le mouvement du logiciel libre répondent aux critères énoncés par la Free Software Foundation dans la Free Software Definition, elle-même rédigée par Richard Stallman. | ||
+ | La notion d’open source repose également sur des définitions précises. L'utilisation des termes open source a été suggérée par Christine Peterson, du Foresight Institute, afin de lever l'ambiguïté sémantique du mot anglais free qui signifie libre au sens de « liberté », mais également libre au sens de « libre accès, gratuité » – et par le biais de cette rectification sémantique, indiquer aux utilisateurs qu'un logiciel a un coût. | ||
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+ | La principale critique issue du mouvement parent du logiciel libre est le fait que l’open source ne communique presque exclusivement que sur une des caractéristiques techniques des logiciels (la liberté d'accès au fonctionnement du logiciel) en occultant les motivations premières dont elles sont issues, au risque de les perdre. Ils accusent l’open source d'être mû par la dynamique et les ressources financières et d'expertise de multinationales, l'opposant au logiciel libre mû par des idéaux d’ordre philosophique et politique. | ||
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+ | Un an après sa création, Bruce Perens, détenteur de la marque open source et créateur de l’Open Source Definition, décide de se retirer du projet suite à ce qu’il appelle un « échec de l’Open Source Initiative » et rédige un essai publié par la Free Software Foundation intitulé Pourquoi nous parlons de logiciels libres dans lequel il affirme que la Free Software Definition assure davantage de libertés aux utilisateurs des programmes. | ||
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+ | Ainsi, des logiciels libres sous licence copyleft sont open source, tandis que des logiciels open source peuvent ne pas être libres. En pratique, la plupart des licences de l’open source satisfont aux critères du libre selon la Free Software Foundation, les différentes subtilités qui les distinguent étant principalement d’ordre philosophique et commercial. | ||
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+ | À noter que seule certaines licences dont la GNU GPL (du projet GNU de Richard Stallman) offre ce qui est appelé le copyleft en garantissant le partage de l'ensemble du code source : ces licences permettent ainsi de protéger les libertés des utilisateurs (ainsi, le code restera à jamais libre en annulant la possibilité de le breveter), elles sont les seules à certifier une redistribution à 100 % du code d'un programme éternellement, ce qui assure une coopération parfaite et pérenne envers la communauté du logiciel libre ainsi qu'à tous les utilisateurs. | ||
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Ouvert est déjà un bon pas en avant vers la libération des œuvres. Mais cette limite est considérée comme insuffisante s'il s'agit d'une information fonctionnelle : un mode d'emploi, un format de fichier, un logiciel. Par exemple : je trouve sur l'Internet une recette de gâteau. Je la modifie. Si elle n'est qu'ouverte, j'ai l'interdiction de redistribuer la recette, même si je mentionne la source. Idem avec le format de fichier. Exemple : un jeune informaticien trouve un bug dans le programme Firefox. Il répare, mais ne peux pas l'intégrer dans le fichier central du logiciel. Car le logiciel ou le format du fichier ou le livre appartient aux éditeurs. Et les éditeurs décident à qui ils donnent quoi... En format uniquement ouvert, pas libre, l'informaticien qui a réparé bénévolement le problème ne pourra pas redistribuer à ses contacts le résultat du travail effectué, car il n'a pas la liberté de redistribuer. | Ouvert est déjà un bon pas en avant vers la libération des œuvres. Mais cette limite est considérée comme insuffisante s'il s'agit d'une information fonctionnelle : un mode d'emploi, un format de fichier, un logiciel. Par exemple : je trouve sur l'Internet une recette de gâteau. Je la modifie. Si elle n'est qu'ouverte, j'ai l'interdiction de redistribuer la recette, même si je mentionne la source. Idem avec le format de fichier. Exemple : un jeune informaticien trouve un bug dans le programme Firefox. Il répare, mais ne peux pas l'intégrer dans le fichier central du logiciel. Car le logiciel ou le format du fichier ou le livre appartient aux éditeurs. Et les éditeurs décident à qui ils donnent quoi... En format uniquement ouvert, pas libre, l'informaticien qui a réparé bénévolement le problème ne pourra pas redistribuer à ses contacts le résultat du travail effectué, car il n'a pas la liberté de redistribuer. | ||
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== Libre, gratuit, ouvert et privateur == | == Libre, gratuit, ouvert et privateur == | ||
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''Libre'' : Sous une licence qui permet à chacun de lire, utiliser, modifier et redistribuer l'information, s'applique dans le domaine du logiciel et au-delà (art, documentation pédagogique, …). C'est le seul qui garantisse une véritable équité des chances. | ''Libre'' : Sous une licence qui permet à chacun de lire, utiliser, modifier et redistribuer l'information, s'applique dans le domaine du logiciel et au-delà (art, documentation pédagogique, …). C'est le seul qui garantisse une véritable équité des chances. |
Version du 1 avril 2013 à 17:27
Libre, Open Source, gratuit, exclusif
Open source, cette expression est désormais de plus en plus utilisée pour décrire les nouveaux modes d'innovation informatique, technologique et économique. On l'emploie désormais à toutes les sauces, parfois de manière abusive. Quelle est donc la différence avec le terme Libre, tel qu'employé dans l'expression logiciel libre ou culture Libre?
Pour bien comprendre qui contrôle quoi dans l'information, il faut connaître la différence entre libre et ouvert, mais également comprendre les termes gratuit et exclusif. Libre, ouvert, des notions proches, aussi bien dans les pratiques que les principes, et qui n'ont pas les mêmes implications sociales et politiques.
Sommaire
A l'origine de la distinction «Open Source» et «logiciel libre»
L'emploi des termes logiciel libre et open source de manière interchangeable est courant dans les médias, les licences d'utilisation étant souvent les mêmes et les développeurs ne se souciant pas toujours de la distinction.
Mais il faut savoir qu'une polémique oppose les partisans de l’open source et ceux du logiciel libre depuis la fin des années 90. Un retour historique s'impose.
Alors que les idées d'avant-garde de Richard Stallman ont abouti en 1984 au projet GNUErreur de référence : Balise fermante </ref>
manquante pour la balise <ref>
., système d'exploitation libre (pour ordinateur), puis à la création en 1989, de la première licence logicielle libre, la Licence publique générale GNU (dite GPL), l'émergence de la culture libre et du copyleft rencontre plusieurs problèmes.
On ne peut pas réellement comprendre ce qu'est le projet GNU si on en néglige les motivations, relevant de l'éthique et de la philosophie politique. Il vise en effet à ne laisser l'homme devenir ni l'esclave de la machine et de ceux qui auraient l'exclusivité de sa programmation, ni de cartels monopolisant des connaissances en fonction de leurs seuls intérêts. Le projet GNU œuvre pour une libre diffusion des connaissances, ce qui n'est pas sans implications politiques, éthiques, philosophiques et sociales, ou sociétales. Il s'agit d'ailleurs du modèle de coopération qui a toujours été celui des universités. La prise de conscience de Stallman et de quelques autres, sensibilité et avant-garde : c'est un combat où il était tout devant puis la sauce a pris début des années 90, avec le tandem linus Torwald pour le noyau Linux et Stallman pour le GNU. mais ils ont rencontré plusieurs problèmes. le mot libre est trop confus certains utilisent cela pour des raisons techniques sans aucune sensibilité citoyenne, telle que visée par Stallman Puis tous les promoteurs d'une politique des petits pas pour faire avancer le Libre selon Richard Stallman. on ne peut pas dire, du jour au lendemain, partager, au lieu de privatiser, c'est la seule solution; Il faut y aller petit à petit. la manière de vendre tout cela c'est de le dépolitiser : ne plus dire qu'il s'agit un choix de société, moraliser, mais c'est plus facile techniquement.
Choc d'attitude. Stalman est devenu assez ferme. il y a eu une guerre et scission entre open et libre, en 1998 mais pas sur les 4 libertés, qui restent les mêmes les uns se réclament d'un choix citoyen et d'une vision de société (le tenant du libre) et les autres d'une utilité technique : mieux pour le business et pour la qualité du produit (les tenants de l'Open), mais on s'en fout des intérêts que cela sert au final. Avec Google, on peut récuperer les données des utilisateurs, tout en fonctionnant avec des logiciels en Open avec la mention de la free software fundation. mais privatise les données qu'ils récupèrent. On ne sait pas ce qui est fait de nos données... SA AS (don't saas Software as a service) me : le principe du claud et services en ligne. A partir du moment où ya cloud ya boite noire! le logiciel est libre mais on reprivatise derrière. les gens perdent leurs droits. les logiciel Open Source sont plus adaptés au claud, mais cette demi-mesure crée une situation bancale, bombe à retardement : le social graph, l'usage de nos données. Au niveau individuel risque nul mais au niveau collectif risque réél.
Rien ne distingue les deux, mis à part la vision de société. c'est cela qui est un peu compliquer à vilgariser parfois le diable est dans les détails. Google n'est pas le diable. En 2013 c'est Google, demain ce sera une autre entreprise. dans les détails : le saas. Et l'impossibilité de redistribuer le code (on ne respecte pas les termes de la licence initial : prennent le code logiciel et derrière crée un écosystème numérique fermé...
la conclusion : entre 98 et 2013 : des gens qui ont utilisé le terme Open avec beaucoup d'éthique et d'autres qui ont utilisé le terme libre sans conscience; on arrive à une confusion des termes. quand on veut passer un message de conscience citoyenne : on utilise le terme libre. propreté versus environnement, commission festival de Montreux veut-on une approche technique ou on prend en compte l'impact indirect open on vit à crédit on accepte que les mauvais mécanisme de la société de consommation soient encore prolongé (agriculture raisonnée). message de l'Open : ne changez rien et profitez en Logiciel libre et open source ne coûte pas moins cher; on ne paye pas la licence, mais la maintenance, le service. Modèle économique sur la vente des services. ya du gratuit aussi bien pour des logiciels propriétaires, le client est la marchandise.
Open et Libre deux portes d'entrée, par les petits pas et par une vision globale. passablement mélangé; de l'excellent travail sous Open Source. ça converge. Libre plus engagé, tout simplement. Open, plus pragmatique. l'approche logiciel libre "top down" Open Source, "bottom up", part d'une vision technique, s'approprie ces outils et ont fait émergé des modes de fonctionnement qui sont une spirale vertueuse, ayant prouvé que cela marchait sur des aspects technique, remonte les couches pour aller vers l'humain, et et les groupes d'humain ; coopération, entraide, dont devrait s'inspirer d'autres sphères, notamment aux niveaux des lieux de pouvoir politique (open data)
Généralisation Se dégage de tout ça un mouvement social. la technique est politique : l'outil crée l'organe démarche qualité qui rejoint un projet politique du libre.
Les logiciels qui supportent le mouvement du logiciel libre répondent aux critères énoncés par la Free Software Foundation dans la Free Software Definition, elle-même rédigée par Richard Stallman.
La notion d’open source repose également sur des définitions précises. L'utilisation des termes open source a été suggérée par Christine Peterson, du Foresight Institute, afin de lever l'ambiguïté sémantique du mot anglais free qui signifie libre au sens de « liberté », mais également libre au sens de « libre accès, gratuité » – et par le biais de cette rectification sémantique, indiquer aux utilisateurs qu'un logiciel a un coût.
La principale critique issue du mouvement parent du logiciel libre est le fait que l’open source ne communique presque exclusivement que sur une des caractéristiques techniques des logiciels (la liberté d'accès au fonctionnement du logiciel) en occultant les motivations premières dont elles sont issues, au risque de les perdre. Ils accusent l’open source d'être mû par la dynamique et les ressources financières et d'expertise de multinationales, l'opposant au logiciel libre mû par des idéaux d’ordre philosophique et politique.
Un an après sa création, Bruce Perens, détenteur de la marque open source et créateur de l’Open Source Definition, décide de se retirer du projet suite à ce qu’il appelle un « échec de l’Open Source Initiative » et rédige un essai publié par la Free Software Foundation intitulé Pourquoi nous parlons de logiciels libres dans lequel il affirme que la Free Software Definition assure davantage de libertés aux utilisateurs des programmes.
Ainsi, des logiciels libres sous licence copyleft sont open source, tandis que des logiciels open source peuvent ne pas être libres. En pratique, la plupart des licences de l’open source satisfont aux critères du libre selon la Free Software Foundation, les différentes subtilités qui les distinguent étant principalement d’ordre philosophique et commercial.
À noter que seule certaines licences dont la GNU GPL (du projet GNU de Richard Stallman) offre ce qui est appelé le copyleft en garantissant le partage de l'ensemble du code source : ces licences permettent ainsi de protéger les libertés des utilisateurs (ainsi, le code restera à jamais libre en annulant la possibilité de le breveter), elles sont les seules à certifier une redistribution à 100 % du code d'un programme éternellement, ce qui assure une coopération parfaite et pérenne envers la communauté du logiciel libre ainsi qu'à tous les utilisateurs. Jeudi 7 Février
D’après Eric Raymond, le mouvement du logiciel libre n’aurait pas réussi à générer une vague de fond dans le monde entier qui aurait suscité une adhésion large.
Ce mouvement « libre » créé la confusion, ce n’est pas attirant. On va donc plutôt nommer cela « Open Source » ;
Vu que Richard Stallman (programmateur militant du logiciel libre) a des idées qui sont, à tort, perçues comme gauchistes, la notion de « libre » peut déplaire.
Le terme « Open Source », lui, est plus pragmatique. Cette notion annihile l’idée d’opposition systématique, il octroie la dimension politique et se soucie seulement de la dimension technique.
Pas de représentation du mouvement du logiciel libre (pas de projet de société).
Pour « Citoyen du net » : dimension citoyenne, projet de société mis en valeur et assumé. C’est pour cela que l’on gardera le terme « logiciel libre ».
On s’extrait de cette dimension technique.
Open hardware (maladresse ?) plus lié à Open Source qu’à Free Software.
Open source effraie moins le client, les entreprises ne font pas de politique.
Protocole TCP : Comités ouverts de travail qui ont pour vocation de mettre en place des standards à l’échelle mondiale. Mettre en place des modes de fonctionnement, réalisations techniques qui soient disponibles à tous.
--Cyrielle.Casse (discussion) 11 février 2013 à 10:29 (CET)
Libre, ouvert, privé, fermé : quels termes utiliser
Dans le domaine des formats, les termes utilisés sont formats ouverts et formats fermés. Le sens commun suggère que ouvert serait comme libre et fermé comme privateur/propriétaire.
Ouvert signifie en fait que nous pouvons tous accéder à l'information, la modifier, mais qu'il reste une interdiction : la redistribution.
Ouvert est déjà un bon pas en avant vers la libération des œuvres. Mais cette limite est considérée comme insuffisante s'il s'agit d'une information fonctionnelle : un mode d'emploi, un format de fichier, un logiciel. Par exemple : je trouve sur l'Internet une recette de gâteau. Je la modifie. Si elle n'est qu'ouverte, j'ai l'interdiction de redistribuer la recette, même si je mentionne la source. Idem avec le format de fichier. Exemple : un jeune informaticien trouve un bug dans le programme Firefox. Il répare, mais ne peux pas l'intégrer dans le fichier central du logiciel. Car le logiciel ou le format du fichier ou le livre appartient aux éditeurs. Et les éditeurs décident à qui ils donnent quoi... En format uniquement ouvert, pas libre, l'informaticien qui a réparé bénévolement le problème ne pourra pas redistribuer à ses contacts le résultat du travail effectué, car il n'a pas la liberté de redistribuer.
Libre, gratuit, ouvert et privateur
Libre : Sous une licence qui permet à chacun de lire, utiliser, modifier et redistribuer l'information, s'applique dans le domaine du logiciel et au-delà (art, documentation pédagogique, …). C'est le seul qui garantisse une véritable équité des chances.
Ouvert : L'expression très souvent utilisée est Open Source. Pour la plus grande partie des cas, cela revient au même que libre, quant aux permissions et restrictions. Par contre, le terme ouvert (ou open source) est souvent employé à tort pour désigner des créations qui ne sont ni libres, ni open source ! Les auteurs trouvent que leur création est dotée d'assez de permissions pour être qualifiée de libre ou ouverte mais sans avoir rigoureusement vérifié que leur vision correspondait aux définitions précises de libre ou open source.
Gratuit : Dans le monde de l'information, gratuit est une formule qui est le symbole de la manipulation. Car qui dit gratuit ne dit pas libre mais dit, au contraire et très fréquemment, « première dose de drogue gratuite ». Certains services sont gratuits mais utilisent la dépendance pour progressivement introduire des aspects payants, d'autres exploitent les informations fournies par les utilisateurs du service gratuit pour les revendre à des tiers, d'autres enfin rendent leurs clients captifs pour leur vendre des produits. Quoi qu'il en soit, aucun ne concentre son modèle sur un service honnête où la véritable génération de revenus est clairement identifiable par l'utilisateur lorsqu'il bénéficie des services. Pour simplifier, on peut dire que gratuit égale souvent arnaque. Il existe néanmoins des exceptions, notamment les services d'intérêt public, financés par un service public, mais qui annoncent qu'ils sont gratuits parce qu'ils sont financés par l’État ou par des structures d'intérêt public. L'essentiel quand on voit « gratuit » est donc d'identifier les sources. On peut lire, à juste titre : si c'est gratuit, alors le produit, c'est vous ![1]
Privateur : La majorité des services gratuits sont privateurs, mais pas tous (voire service gratuit d'intérêt public). Souvent, ce sont des entreprises, comme Microsoft, Adobe ou Google, qui fournissent des services gratuits pour mieux rendre leurs clients dépendants de leurs produits privateurs et ensuite les contraindre, individuellement ou au niveau des entreprises qui utilisent ce service, à payer des sommes importantes pour accéder aux prestations dans un contexte de dépendance et de monopole, établit de position dominante.