Pourquoi nous ne parlerons pas tellement de Google : Différence entre versions
(Aucune différence)
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Version du 6 septembre 2010 à 14:03
Pourquoi nous ne parlerons pas de Google.
Certains disent que la Révolution française de 1789 a pour cause la concentration des pouvoirs à Versailles par Louis XIV un siècle plus tôt. Les vassaux du roi étaient plus souvent à la cour que dans leur château de province. Leur lien de proximité avec le peuple s'affaiblissant, ils perdirent leurs lettres de noblesse et se discréditèrent. Il a ensuite suffit d'une famine en 1786-1787 -dont l'origine est une irruption volcanique en Islande- pour que le peuple se révolte et fasse tomber un pouvoir trop centralisé et inique.
En 2010, c'est Google le roi soleil qui tente de régner seul à travers le monde numérique.
Sa position dominante paraît assurée. Et pourtant, dans cet ouvrage dédié à la culture Internet, nous n'en parlerons presque pas. Nous traiterons en revanche avec attention de tous les mécanismes de contrôle des flux d'informations dont le symbole est aujourd'hui Google, hier Microsoft, avant-hier IBM, et avant encore le Citizen Kane d'Orson Wells. Le numéro 1 est toujours un symbole. Et tant pis pour Facebook, Apple, Oracle et les autres éternels numéros 2 !
20 avril 2010. Dans le cadre d’une collaboration sans précédent, dix autorités de protection des données personnelles et de la vie privée, représentant 300 millions de personnes, parlent d’une seule voix dans une lettre commune adressée à Google et à d’autres acteurs d’Internet. Cette lettre leur rappelle qu’ils doivent respecter les lois dans chacun des pays où ils déploient des produits et des services en ligne. Ce sont les autorité de protection des données de France, d'Allemagne, du Canada, d'Espagne, d'Irlande, d'Israël, de Nouvelle-Zélande, des Pays-Bas, d'Italie et du Royaume-Uni.
Extraits :
Il est inacceptable de lancer un produit qui rende publics des renseignements personnels sans l’accord des intéressés, avec l’intention de régler par la suite les problèmes susceptibles de se poser. La protection de la vie privée ne doit pas être reléguée au second plan dans l’empressement de proposer de nouvelles technologies en ligne aux utilisateurs du monde entier. (...) En outre, ce n’était pas la première fois (...) Nous reconnaissons que Google n’est pas la seule entreprise en ligne à avoir omis de tenir compte du respect de la vie privée de ses utilisateurs au moment de lancer de nouveaux produits. À titre de chef de file du monde virtuel, nous espérons cependant que votre entreprise saura devenir un modèle exemplaire.
Suit une liste très précise de principes fondamentaux de protection de la vie privée à respecter.
On ne pourra pas dire qu'ils ne savaient pas. Ni que nous ne savions pas !
Source : la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), dont le slogan est "L'informatique doit respecter l'identité humaine, les droits de l'homme, la vie privée et les libertés".
http://www.cnil.fr/la-cnil/actu-cnil/article/article/91/les-gardiens-de-la-vie-privee-exhortent-google-a-respecter-les-lois/
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Le truc utile Utiliser Scroogle.org ou Blackle.org. Ces deux services indépendants vous donnent accès aux résultats de requête de Google, en réduisant les aspects néfastes du géant de l'Internet : - pas de publicité - moins d'électricité consommée - vos préférences sont inutilisables pour Google - confidentialité garantie.
Iconographie : cf images google vs scroogle
En savoir plus dans l'article Green-IT.
Vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=Ouof1OzhL8k&feature=player_embedded#!