Les fruits du libre : Différence entre versions
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− | Depuis le début des années 2000, plus de la moitié des ordinateurs qui forment le web utilisent le logiciel libre Apache1. Autant dire que tout internaute y est confronté, même sans aucun logiciel libre sur son poste de travail, même sans connaissance des principes du libre et, surtout, même sans être informaticien. Son nom est un jeu de mots qui fait référence à son histoire, car il était, à l'origine, un ensemble de modifications (en anglais, des patches, | + | Depuis le début des années 2000, plus de la moitié des ordinateurs qui forment le web utilisent le logiciel libre Apache1. Autant dire que tout internaute y est confronté, même sans aucun logiciel libre sur son poste de travail, même sans connaissance des principes du libre et, surtout, même sans être informaticien. Son nom est un jeu de mots qui fait référence à son histoire, car il était, à l'origine, un ensemble de modifications (en anglais, des patches, sortes de rustines logicielles) apportées à un logiciel du domaine public, HTTPd2. Les développeurs qui en assuraient la maintenance étaient conscients qu'il s'agissait d'un serveur web créé petit à petit, en assemblant des petits morceaux, comme des patchs sur un pantalon. Passionnés de jeux de mots, ils le qualifiaient ainsi : « a patchy web server », prononcé comme « Apache web server ». Littéralement : un serveur web fait avec des patchs. |
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+ | Depuis, le projet a pris de l'ampleur, amélioré ses performances et étoffé ses fonctionnalités. En 1999, la création de la Fondation Apache a permis non seulement de soutenir le développement du serveur web éponyme mais a aussi créé un cadre d'incubation de projets de développements divers. Dès lors, dans toute multinationale ou département militaire d'un gouvernement, si on demande à un informaticien quel est le meilleur logiciel pour un serveur web, il y a fort à parier qu'il réponde... Apache ! | ||
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À travers le projet Apache, on peut dire sans exagérer que nous avons la preuve par A + B que la culture libre domine dans des domaines-clés tels que celui des serveurs web. | À travers le projet Apache, on peut dire sans exagérer que nous avons la preuve par A + B que la culture libre domine dans des domaines-clés tels que celui des serveurs web. | ||
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'''Les sciences''' | '''Les sciences''' | ||
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On l'a dit, c'est dans les départements informatiques des universités que sont nés la plupart des logiciels libres. Pas étonnant dès lors que les scientifiques aient très vite compris l'intérêt d'en appliquer les principes à leurs propres travaux. Jusqu'à présent, les résultats de la recherche sont publiés dans des revues dont l'achat est très coûteux. Résultat, seul un petit nombre de personnes, en général dans les universités riches des pays riches, ont accès à ces publications. | On l'a dit, c'est dans les départements informatiques des universités que sont nés la plupart des logiciels libres. Pas étonnant dès lors que les scientifiques aient très vite compris l'intérêt d'en appliquer les principes à leurs propres travaux. Jusqu'à présent, les résultats de la recherche sont publiés dans des revues dont l'achat est très coûteux. Résultat, seul un petit nombre de personnes, en général dans les universités riches des pays riches, ont accès à ces publications. |
Version du 12 juillet 2016 à 13:05
Notions-clés : success story, logiciel libre,navigateur libre,encyclopédie libre,system d exploitation libre,partage,gouvernance méritocratique,communauté,interopérabilité, collaboration, intelligence collective,donné ouverte, partage, Open data, partage.
Profils-clés :GNU/Linux Apache Fondation,debian, open office, libre office, the document foundation, MIT, Paul Ginsparg, ArXiv Brewster Kahle, Alexa.
Les envahisseurs sont parmi nous ! Des pionniers que certains voient comme des utopistes ont diffusé leurs idées dans tous les secteurs de la société. Prenant sa source dans le domaine du logiciel, l'esprit du libre souffle à présent aussi dans la recherche, l'éducation, la culture et même l'agriculture et la médecine. On ne parle pas là d'expérimentations marginales, de quatre potes dans un garage, mais de projets de grande ampleur, qui concernent des millions de personnes et modifient durablement leur environnement. Incontestablement, le libre a produit de beaux fruits, mûrs et durables, et dans lesquels chacun est invité à croquer sans limite.
Voici donc une revue des plus belles success stories du libre.
Les logiciels libres
Avant tout, le mouvement du libre a été formalisé pour les logiciels, et l'adoption de ses principes a donné des logiciels largement déployés. Par exemple, n'importe quel utilisateur naviguant sur le web est, de fait, un utilisateur de logiciels libres : ces derniers sont omniprésents dans le code qui forme la colonne vertébrale d'internet. Mais le logiciel libre ne se cantonne pas à la sphère internet : tous les domaines d'application ont leurs logiciels libres.
GNU / Linux
Debian se situe en tête du classement des systèmes d'exploitation de type type GNU/Linux installés sur les serveurs web. Ne serait-ce qu’en France et en Allemagne, plus d’un tiers des serveurs web tournent sur Debian1. Qu’en est-il des postes de travail? Pensez-vous que seuls Windows et Mac OS sont utilisés dans les postes des collaborateurs d’entreprises et les ordinateurs portables ? Que nenni ! Ne serait-ce qu’en France en 2011, une entreprise sur cinq utilise GNU/Linux sur les postes de travail, généralement une distribution basée sur Debian2. Eh oui, le logiciel libre confirme sa percée dans les parcs informatiques. Il est sorti depuis longtemps du cadre confidentiel des militants et des convaincus. Même pour les utilisateurs de systèmes non libres, c'est une bonne nouvelle : l'existence d'alternatives crédibles est le gage d'une pluralité et d'une interopérabilité qui garantissent un environnement sain pour chacun.
OpenOffice.org et LibreOffice Avec 14 % d'implantation dans les grandes entreprises en 2004, 22 % en 2013, plus de 100 millions de téléchargements dépassés en septembre 2009, la suite libre OpenOffice.org contribue à la diversité des suites bureautiques. OpenOffice.org regroupe un traitement de texte (Writer), un logiciel de dessin (Draw), un tableur (Calc) et un logiciel de présentation assistée par ordinateur (Impress). Le format d'échange de fichiers que lit et génère OpenOffice.org de manière optimale fait l'objet d'une normalisation : OpenDocument. Ceci lui permet d'être totalement compatible avec les autres applications qui gèrent ce format, notamment de nombreuses applications de bureautique hébergées dans le Cloud.
Le projet LibreOffice, né en 2010 en s’appuyant sur le code source d’OpenOffice.org, est une suite bureautique libre, ayant comme principal format OpenDocument mais interopérable avec les autres suites par l’utilisation de filtres d’importation et d’exportation. Elle est tout à fait fonctionnelle et développée collaborativement via internet, tout en étant soutenue par une fondation créée dans ce but : The Document Foundation.
Firefox
Même s'ils ne sont pas majoritaires, les internautes utilisant le navigateur libre Firefox représentent, à l'échelle mondiale, un nombre colossal d'utilisateurs de logiciels libres sur des ordinateurs personnels. Au-delà de la transparence inhérente à ces logiciels, les internautes utilisant Firefox bénéficient d'un paramétrage à dimension écologique : un greffon qui bloque les publicités intrusives est installé et activé par défaut, minimisant ainsi le temps de chargement des pages et allégeant la mémoire de l'ordinateur des informations non essentielles à la navigation sur les sites visités.
Apache
Depuis le début des années 2000, plus de la moitié des ordinateurs qui forment le web utilisent le logiciel libre Apache1. Autant dire que tout internaute y est confronté, même sans aucun logiciel libre sur son poste de travail, même sans connaissance des principes du libre et, surtout, même sans être informaticien. Son nom est un jeu de mots qui fait référence à son histoire, car il était, à l'origine, un ensemble de modifications (en anglais, des patches, sortes de rustines logicielles) apportées à un logiciel du domaine public, HTTPd2. Les développeurs qui en assuraient la maintenance étaient conscients qu'il s'agissait d'un serveur web créé petit à petit, en assemblant des petits morceaux, comme des patchs sur un pantalon. Passionnés de jeux de mots, ils le qualifiaient ainsi : « a patchy web server », prononcé comme « Apache web server ». Littéralement : un serveur web fait avec des patchs.
Depuis, le projet a pris de l'ampleur, amélioré ses performances et étoffé ses fonctionnalités. En 1999, la création de la Fondation Apache a permis non seulement de soutenir le développement du serveur web éponyme mais a aussi créé un cadre d'incubation de projets de développements divers. Dès lors, dans toute multinationale ou département militaire d'un gouvernement, si on demande à un informaticien quel est le meilleur logiciel pour un serveur web, il y a fort à parier qu'il réponde... Apache !
À travers le projet Apache, on peut dire sans exagérer que nous avons la preuve par A + B que la culture libre domine dans des domaines-clés tels que celui des serveurs web.
Android
Android est un système d’exploitation libre utilisé par un grand nombre de terminaux mobiles (smartphones et tablettes principalement)3. Ce système repose sur une base Linux (quasiment dépourvu de l'environnement GNU) et dispose d'une licence open source. C'est une victoire du logiciel libre. Néanmoins, les libertés des utilisateurs restent menacées sur des systèmes d'exploitation déclinant GNU/Linux, tel Android ou Ubuntu : des logiciels non libres, installés par défaut, y espionnent nos activités. Ce sont des formes de failles de sécurité pour la citoyenneté numérique. Cela démontre que la liberté doit s'appuyer sur le droit (la licence), et que pour garantir la liberté citoyenne durable de partager, l'éthique des logiciels doit être irréprochable, radicalement non discriminatoire, pas juste "partiellement ouverte"
L'éducation tendance libre
Les fruits du libre se sont étendus bien au-delà de la seule sphère informatique. Et c'est sans doute le domaine de l'éducation qui pouvait être le plus réceptif à les accueillir. En effet, la mission de partage de la connaissance, propre au monde éducatif, est dans la continuité des pratiques de partage du code dans le monde du logiciel libre. Pourtant, cette communauté d'esprit n'a pas été correctement identifiée dans l'immédiat au sein des institutions d'enseignement et d'éducation. Ce sont donc des acteurs extérieurs qui vont créer une initiative majeure, directement héritée des objectifs et des méthodes du logiciel libre, mais appliquée à un domaine très différent : l'encyclopédie.
Wikipedia
Véritable miracle citoyen, cette encyclopédie participative est emblématique de l'application des principes du logiciel libre hors de l'informatique : présence d'une communauté de contributeurs volontaires et bénévoles, contenus sous licence libre, nombreuses représentations nationales/linguistiques, gouvernance méritocratique et consensuelle1, et rencontres annuelles en face à face réunissant des milliers d’experts. Ce miracle est en fait tout à fait explicable : il repose sur trois piliers raffinés de bonne gouvernance, facilité par les propriétés du numérique : une structure multilatérale de vigilance participative, un système de justice équitable pour la régulation des conflits d'édition, et enfin une structure parallèle de sanctions graduées comme garde-fou pour la répression des perturbateurs. Le succès est au rendez-vous car, malgré de nombreuses critiques et tentatives de décrédibilisation, depuis 2007 Wikipedia est un des cinq à sept sites les plus fréquentés au monde2. LA référence en matière de définition des notions-clés. On se focalise souvent sur Wikipedia, mais il faut savoir que la fondation Wikimedia, qui gère Wikipedia, abrite d'autres projets d'importance qui ne déméritent pas du vaisseau-amiral qu'est la célèbre encyclopédie libre.
Le Wiktionnaire, par exemple, est un dictionnaire en ligne, projet existant en plus de 150 langues3. WikiSource est un équivalent du projet Gutenberg4. Plus d'un million de livres francophones, issus du domaine public ou sous licence libre, sont proposés en libre accès et peuvent être librement réutilisés.
On ne pourrait terminer ce petit tour d'horizon des différents projets de la fondation Wikimedia sans évoquer Wikimedia Commons, le grand entrepôt de photos, vidéos et sons de la fondation. C'est de Wikimedia Commons que proviennent en particulier toutes les images qui illustrent les notices de Wikipedia. Mais saviez-vous que vous pouviez réutiliser librement chacune de ces illustrations car elles sont diffusées sous licence libre ? Et comme il existe au moins une notice Wikipedia sur à peu près tous les sujets imaginables, cela donne une idée de l'ampleur du projet, qui constitue une des plus importantes bases de données de médias au monde5.
A noter, Wikimedia mène également un projet d’ouvrages à visée pédagogique : la Wikiversité6. Des cours sous licence libre (Creative Commons, Attribution - Partage dans les mêmes conditions) avec leurs manuels sont donc publiés et évoluent à la manière des articles de Wikipedia.
MIT OpenCourseWare
Le MIT OpenCourseWare7 (MIT OCW) est une initiative de l'Institut des Technologies du Massachusetts (MIT) qui propose en ligne du matériel pédagogique de premier et deuxième cycles, en usage libre et donc librement accessibles à tous. Le MIT OpenCourseWare est une proposition éducative à grande échelle, basée sur le web et sur la publication des matériels de cours du MIT.
Le projet, mis en place en octobre 2002, utilise la licence Creative Commons, Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage de licence Initiales à l'Identique. Le programme a été soutenu financièrement par plusieurs fondations. Il fonctionne aujourd'hui encore grâce à de nombreux dons. La barre des 2 000 cours en ligne a été dépassée en 2011. L'initiative est une source d'inspiration pour beaucoup d'autres institutions et s'inscrit dans un mouvement plus large dénommé OpenCourseWare
Les sciences
Publications scientifiques
On l'a dit, c'est dans les départements informatiques des universités que sont nés la plupart des logiciels libres. Pas étonnant dès lors que les scientifiques aient très vite compris l'intérêt d'en appliquer les principes à leurs propres travaux. Jusqu'à présent, les résultats de la recherche sont publiés dans des revues dont l'achat est très coûteux. Résultat, seul un petit nombre de personnes, en général dans les universités riches des pays riches, ont accès à ces publications.
Depuis le début des années 90, un nombre croissant de chercheurs a fait le choix de rendre publics leurs articles en les déposant sur des serveurs web en libre accès. C’est un premier pas vers l’adoption des licences libres, car ces dernières, en plus du libre accès, requièrent la libre copie, modification et redistribution. On appelle cela des archives ouvertes.
Créé par le physicien Paul Ginsparg, le serveur ArXiv1 est la plus connue des bases archives ouvertes. Elle donne un accès complètement libre à plus de 950 000 articles, essentiellement dans les domaines de la physique, des mathématiques et de l'informatique. D’autres sources de publications scientifiques importantes incluent celles de l'Université de Liège en Belgique ou du NIH aux États-Unis.
Arts et patrimoine
La barre de 500 millions d'œuvres diffusées sous licence Creative Commons2 a été dépassée en 2011. Culture et liberté : comment ne pas les penser ensemble ? D'ailleurs, cet esprit de liberté est aussi ancien que la culture elle-même : au XVIIIe siècle, lorsqu'on a commencé à codifier le droit d'auteur, on l'a toujours limité, en étendue et dans le temps. Il s'agissait déjà de protéger le domaine public, c'est-à-dire la capacité pour l'ensemble d'une société à profiter, à se réapproprier, à faire fructifier la création. Aujourd'hui, cet équilibre entre une juste protection des intérêts des auteurs et un principe légitime de préservation du domaine public est rompu. L'extension démesurée de la durée du droit d'auteur, mais aussi de son application, conduit un certain nombre d'acteurs à prendre les devants et à diffuser librement des collections entières d'œuvres culturelles. À commencer par les institutions culturelles elles-mêmes, bibliothèques et musées, fidèles à leur mission première de diffusion de la culture pour tous, y compris dans le numérique.
Flickr Commons
Flickr est une des nombreuses plateformes qui permet à chacun de partager ses photos personnelles avec ses amis, ses proches, mais aussi le reste de la planète ! Plusieurs centaines de millions de photos produites par des centaines de milliers d'utilisateurs individuels sont déjà diffusées sous licences Creative Commons sur cette plateforme3. Mais ce qu'on sait moins, c'est que des bibliothèques et des musées du monde entier y déversent une part importante de leurs collections numériques selon les mêmes conditions, ou, encore mieux, directement dans le domaine public.
Sur Flickr Commons - c'est le nom du projet -, plus de 50 institutions culturelles proposent en effet près de 200 000 œuvres numérisées. De nombreuses institutions y sont déjà représentées, comme la Bibliothèque du Congrès à Washington, la NASA, La Bibliothèque Royale du Danemark ou même la Bibliothèque Municipale de Toulouse.
Projet Gutenberg
42 000 livres numériques libres sont mis en ligne sur le site du projet Gutenberg1. Le Projet Gutenberg offre plus de 36 000 livres électroniques gratuits à télécharger sur votre ordinateur ou périphérique mobile. Choisissez entre les formats ePub, Kindle, HTML et texte simple. Il propose des livres électroniques qui ont été précédemment publiés par des éditeurs de confiance. Ils sont numérisés et approuvés avec l'aide de milliers de bénévoles.
Internet Archive
C'est en 1996 que Brewster Kahle, créateur du moteur de recherche Alexa, décide de prendre une initiative majeure en matière d'archivage des contenus diffusés sur internet. C'est en effet la pire des plaies du réseau qui frappe la plupart de ces contenus : leur volatilité les rend indisponibles très rapidement après leur diffusion. Qui n'a jamais eu l'expérience de la fameuse erreur 404 « document non trouvé » ? Brewster Kahle décide de créer Internet Archive pour contribuer à la résolution du problème. Ce sera une fondation à but non lucratif, qui d'un côté, archivera de manière automatique le plus grand nombre de sites web déjà disponibles sur internet (en 1996 leur nombre était encore limité), mais surtout, offrira à tout producteur de contenus de diffuser gratuitement ses matériaux par l'intermédiaire de ses serveurs, avec toutes les garanties possibles de pérennité. Aujourd'hui, c'est plus de 67 millions de sites web dans plus d'une trentaine de langues, des centaines de milliers de films, plus d'un million d'enregistrements audio, quelques millions de livres et des dizaines de milliers de logiciels qui sont diffusés par Internet Archive, toutes ces collections étant dans le domaine public ou sous licence Creative Commons2.
Musées, œuvres d'art, etc
Depuis mars 2012, la National Gallery of Art (NGA) de Washington a mis en place une politique de libre accès qui permet aux visiteurs en ligne de télécharger des images en haute résolution de ses collections relevant du domaine public : 22 988 images début 2013. Ces images sont disponibles pour tous les usages. La NGA rejoint ainsi le Walters Art Museum et l’Université de Yale. Selon la NGA, un des objectifs est d’éliminer le recours à des images de mauvaise qualité qui dénaturent les œuvres. La NGA espère ainsi proposer 45 000 images en téléchargement3 d'ici 2014 4. La bibliothèque du congrès des États-Unis5 met également en ligne un très grand nombre de ressources du patrimoine américain : pas moins de 5 millions de documents appartenant au domaine public.