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Depuis 1995, je réalise par passion une étude théorique et pratique sur le thème de la communication à l’ère de l’électronique. | Depuis 1995, je réalise par passion une étude théorique et pratique sur le thème de la communication à l’ère de l’électronique. | ||
Entre 1998 et 2003, un mandat m'a été confié dans le cadre d’une association à but non lucratif. Objectif : appuyer les réseaux de solidarité Nord/Sud à utiliser Internet pour mieux coopérer. Coopérer, œuvrer ensemble, c’est échanger des idées, des biens, des services. | Entre 1998 et 2003, un mandat m'a été confié dans le cadre d’une association à but non lucratif. Objectif : appuyer les réseaux de solidarité Nord/Sud à utiliser Internet pour mieux coopérer. Coopérer, œuvrer ensemble, c’est échanger des idées, des biens, des services. | ||
− | J’essayais de traiter le sujet social de l’information. Le réseau devait être autonome financièrement, sans dépendre de subventions publiques pour fonctionner. Aujourd’hui c’est le cas. Aussi son aspect entrepreneurial, tarifaire, les critères-qualités pour bien gérer un système de communication dans un réseau local ou global. Bref, je traitais tout ce qui concerne la Société dite de « l’Information ». Mais il n’existait pas un bon résumé traitant globalement de tous ces sujets sous une forme simple et citoyenne. | + | J’essayais de traiter le sujet social de l’information. Le réseau devait être autonome financièrement, sans dépendre de subventions publiques pour fonctionner. Aujourd’hui, c’est le cas. Aussi son aspect entrepreneurial, tarifaire, les critères-qualités pour bien gérer un système de communication dans un réseau local ou global. Bref, je traitais tout ce qui concerne la Société dite de « l’Information ». Mais il n’existait pas un bon résumé traitant globalement de tous ces sujets sous une forme simple et citoyenne. |
Pour mener à bien cette mission, je me suis rendu compte progressivement que l’essentiel était de définir et promouvoir une identité commune à tous les opérateurs de projets en société. Par identité, j’entends mission commune, principes de fonctionnements communs, ressources communes. Leurs dénominateurs communs. A priori cela paraît impossible. Je crois pourtant que c’est possible, et je propose de le démontrer dans ce livre.
Quel rôle jouent les médias dans la démocratie ? Pourquoi et comment Internet ? Comment gagner sa vie honnêtement comme entrepreneur indépendant ou intrapreneur dans une entreprise ? Comment gérer un budget informatique pour une organisation ? Qui contrôle quoi finalement ? | Pour mener à bien cette mission, je me suis rendu compte progressivement que l’essentiel était de définir et promouvoir une identité commune à tous les opérateurs de projets en société. Par identité, j’entends mission commune, principes de fonctionnements communs, ressources communes. Leurs dénominateurs communs. A priori cela paraît impossible. Je crois pourtant que c’est possible, et je propose de le démontrer dans ce livre.
Quel rôle jouent les médias dans la démocratie ? Pourquoi et comment Internet ? Comment gagner sa vie honnêtement comme entrepreneur indépendant ou intrapreneur dans une entreprise ? Comment gérer un budget informatique pour une organisation ? Qui contrôle quoi finalement ? | ||
Du siège de la Banque Mondiale à Washington aux villages du Mouvement Sans Terre au Brésil, j’ai cherché la réponse à ces questions. Dans les cybercafés des banlieues de Dakar aux Forums Mondial de la Jeunesse des Nations Unies j’ai puisé des sources d’explications. | Du siège de la Banque Mondiale à Washington aux villages du Mouvement Sans Terre au Brésil, j’ai cherché la réponse à ces questions. Dans les cybercafés des banlieues de Dakar aux Forums Mondial de la Jeunesse des Nations Unies j’ai puisé des sources d’explications. |
Version du 5 août 2010 à 14:14
Depuis 1995, je réalise par passion une étude théorique et pratique sur le thème de la communication à l’ère de l’électronique. Entre 1998 et 2003, un mandat m'a été confié dans le cadre d’une association à but non lucratif. Objectif : appuyer les réseaux de solidarité Nord/Sud à utiliser Internet pour mieux coopérer. Coopérer, œuvrer ensemble, c’est échanger des idées, des biens, des services. J’essayais de traiter le sujet social de l’information. Le réseau devait être autonome financièrement, sans dépendre de subventions publiques pour fonctionner. Aujourd’hui, c’est le cas. Aussi son aspect entrepreneurial, tarifaire, les critères-qualités pour bien gérer un système de communication dans un réseau local ou global. Bref, je traitais tout ce qui concerne la Société dite de « l’Information ». Mais il n’existait pas un bon résumé traitant globalement de tous ces sujets sous une forme simple et citoyenne. Pour mener à bien cette mission, je me suis rendu compte progressivement que l’essentiel était de définir et promouvoir une identité commune à tous les opérateurs de projets en société. Par identité, j’entends mission commune, principes de fonctionnements communs, ressources communes. Leurs dénominateurs communs. A priori cela paraît impossible. Je crois pourtant que c’est possible, et je propose de le démontrer dans ce livre. Quel rôle jouent les médias dans la démocratie ? Pourquoi et comment Internet ? Comment gagner sa vie honnêtement comme entrepreneur indépendant ou intrapreneur dans une entreprise ? Comment gérer un budget informatique pour une organisation ? Qui contrôle quoi finalement ? Du siège de la Banque Mondiale à Washington aux villages du Mouvement Sans Terre au Brésil, j’ai cherché la réponse à ces questions. Dans les cybercafés des banlieues de Dakar aux Forums Mondial de la Jeunesse des Nations Unies j’ai puisé des sources d’explications. Par des expériences pratiques de formation basique à l’usage de l’informatique autant que de planification de développement de réseaux complexes, j'ai cherché des sources d'inspirations pour mieux échanger, mieux distinguer les pratiques à éviter et les pratiques à adopter afin de vivre dans un monde plus équitable.
Et comme toutes ces questions tournaient autour de la Communication, j’ai pu forger ma propre vision de la Communication, surtout par voie électronique. J’ai tenté d’en cerner les enjeux et les cultures qui en découlent, le plus précisément possible.
Au début je devais expliquer aux élèves “cliquer ici”, enregistrez-vous dans telle communauté virtuelle, elle offre de bons services faites-moi confiance, rédiger ce que vous voulez comme texte, envoyez-le à qui vous voulez. J’aurai voulu partager avec eux un outil de réflexion critique, permettant d’apprendre pas seulement la technologie (les programmes informatiques), mais aussi la culture de la communication par Internet, pour bien partager ses savoirs, pour présenter ses réalisations, pour gérer ses réseaux de contacts, pour finalement devenir un moyen de communication plutôt que de subir les moyens employés par quelques décideurs là-bas quelquepart. J’ai trouvé quelques résumés excellents au niveau technologique : comment est né le web, quels sont les règles de comportement sur Internet, comment fonctionnent les noms de domaines et les PC. Mais l’informatique ne me semblait pas se limiter à des technologies. C’est aussi des méthodes de communication spécifiques, des contenus différents, des habitudes nouvelles … Par exemple je n’ai pas trouvé « les sujets des articles de base à publier pour monter sa vitrine personnelle sur le web », ou « les critères qualité pour un travail collaboratif avec des ordinateurs». Comment faciliter la coopération via le Net sans fiches-pratiques estampillées « jugée d’utilité publique » ? Je gérais de l’argent public, il me semblait essentiel de ne pas simplement transmettre des produits commerciaux et quelques conseils techniques type « apprendre Microsoft Word en 10 leçons», mais bien de trouver des ouvrages de références pour se faire une idée critique de la Société dite de l’Information. J’ai cherché pendant toutes ces années un manuel d'utilisation de la Société de l'Information pour que les écoliers, les animateurs sociaux, les employés des PME et administrations puissent avoir la possibilité d’être acteur dans l’informatique plutôt que d’en être consommateur ou détracteur. Je ne comprenais pas pourquoi y’avait pas un mode d’emploi clair et universel pour s’intégrer dans le cyberespace. Il y a bien un mode d’emploi pour la conduite routière, pour les premiers pas en cuisine ... Pourquoi pas aussi un mode d’emploi vraiment efficace pour la conduite les autoroutes de l’information ? Les documents de références sont essentiellement techniques, pour les garagistes de l'information, ceux qui boutiquent dans les programmes informatiques. Mais le reste de la communication ? Finalement, j’ai réussi à résumé toutes mes interrogations dans une seule : quels sont les points communs de toutes les opérations de communication par voie électroniques ? Voilà la question dont j’ai cherché la réponse dans des forums sociaux, des sommets Internet, en faisant des requêtes sur le web, en lisant des centaines de livres. Mais rien de simple n’émergeait. Aucune marche à suivre pour s’intégrer dans la Société de l’information, aucune liste de vérification, aucuns critères-qualités. Je me suis littéralement arrachés les cheveux certains soirs, en constatant que sur la plupart des sujets, tout était dit en long et en large de manière disparate et décousue, mais rien n’était suffisamment réuni, résumé, démocratisé, schématisé, simplifié. Je me suis rendu compte progressivement qu’il était impossible d’espérer installer monter un réseau de coopération via le Net qui soit durable et autosuffisant si ces références de bases n’étaient pas définies et réunies dans un manuel théorique ET pratique. Et donc si ces « dénominateurs communs de toute opération de communication » n’étaient pas définis. Alors cette étude s’est transformée en quête : à la recherche du Graal de la communication, d’où découleraient de nombreux modes d’emploi, dont le fameux « mode d’emploi résumé pour développer les réseaux citoyens avec l’informatique ». Réunir des morceaux d’un puzzle essentiel pour vivre et non plus survivre dans la Société de l’Information, en participant à la danse des médias. Voilà la quête inattendue que j’ai menée. J'ai surtout trouvés les réponses par la pratique, et j’ai ensuite pu mieux en dégager des bases utilitaires. De ces points communs, j’ai pu identifier une théorie. La théorie, je l’ai appelée la Théorie de Conditionnalité. Cela rappelle que si on veut que les générations futures puissent vivre en harmonie sur terre, il faut que certaines conditions soient réunies. J’en ai dégagé une formule, mathématique, pour calculer l’impact d’une opération d’échange dans la société informatisée. Cette formule est utile pour la gestion de nos quartiers, des terres, de l’eau, de l’air, des réseaux de productions et de distribution mondiaux de nourriture, de ressources naturelles, et de tous les centres d’intérêts importants que nous partageons en tant qu’opérateurs en société. Cela nous permet de qualifier nos pratiques de consommations, en prenant en main ce que l’on appelle notre communauté de destin, l’humanité. Quant à la pratique la plus durable de l’humanité depuis qu’elle a adopté l’électricité, elle me semble passer par la Cooperation via le réseau Internet. Je décris ce que je crois être le cœur de cette pratique, l’animation de Communautés Virtuelles « libres ». Réunies, ces descriptions théoriques puis pratiques sont des outils de gestion pour n’importe quel projet. Le résultat, c’est ce livre, outil d’éveil et porte d’entrée sur des pratiques de communication plus durables, que nous pouvons tous adopter à notre rythme, en fonction de nos réalités personnelles. Ce bouquin traite finalement simplement d'un sujet qui paraît théorique alors qu'il nous concerne au quotidien : les nouveaux paradigmes de vie. Les nouveaux paradigmes, ces nouveaux concepts sur lesquels nous basons nos choix culturels et nos pratiques, s’appuient sur l'idée que le « Monde est fini », comme le décrit si bien le scientifique Albert Jacquard (lui-même repris du poète . Car c’est ce que j’ai découvert entre les rencontres de la jetset sociale, les actions sur le terrain et les livres d’êtres éveillés (cf bibliographie): le monde est sacrément fini, les ressources sont très limitées, et il ne faut pas espérer un miracle, mieux vaut le faire chacun un peu, ici et maintenant.
Pour écrire ce mode d’emploi, je me suis inspiré de 5 communautés qui ont des pratiques de vie très saines, et particulièrement la Communauté GNU/Linux (communauté dite des « informaticiens Libres »). Je me suis pénétré dans leur culture de fonctionnement, leur « écosystème. Je me suis auto-formé à leurs pratiques de communication très justes, avec l’appui de nombreux conseillers et guides, dont notamment Raphaël Rousseau. J’ai aussi rencontré de nombreuses complications, comme par exemple celle d’admettre que si tout le monde peut copier une œuvre et une idée, l’œuvre gagne néanmoins en valeur et permet à son créateur de générer plus de revenus avec plus d’équité des chances au niveau commercial. Je vous partage ici ce cheminement. En pratiquant toujours mieux leur culture de la Liberté, j’ai pu progressivement définir une boîte à outil pour mieux communiquer. On peut parler du “Libre au delà du logiciel”, en référence à Gnu/Linux, ce logiciel « libre » qui est symbole de succès d’une société de l’Information « Libre». Cette boîte à outils permet d’utiliser et animer de manière consciente ce que les gouvernements appellent les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Elle permet de “devenir le média”, plutôt que de le subir.
Dernier point important : le contenu de ce livre est régi par une licence d’exploitation qui vous permet de le copier à certains conditions. Les détails sont à la fin du livre.