Economie fonctionnelle : Différence entre versions
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− | Ceux qui rejettent l'économie fonctionnelle vous diront que, cela ne marche pas. Certains, parce que c'est une "économie de riches", d'autres, au contraire, parce que c'est une "économie de pauvres". Pour la plupart, parce que c'est une économie marginale, pour les idéalistes, et qu'elle ne peut marcher que parce qu'elle est l'anticorps d'un marché autorégulé basé sur la spéculation et l'accumulation. Il n'en est rien, et un exemple simple est celui de l'empire Inca qui a, pendant plusieurs siècles, permis à plus de 20 millions d'âmes de développer une culture très riche et très vive, dans une dynamique économique sans propriétés où les enfants recevaient un terrain à la naissance et le restituait à la communauté à leur mort. Et ce sans même l'existence d'une monnaie, quand bien même, il s'agissait d'une gouvernance sur plusieurs millions de personnes, toutes ayant besoin d'échanger des biens et des services au quotidien. Enfin, si les détracteurs rejettent une démarche dite de bien commun, qui est l'aspect fondamental de l'économie fonctionnelle, ce sont eux, qui, les premiers, courent demander de l'aide à l'Etat, qui est justement le garant du bien commun, lorsqu'ils risquent la faillite. On voit donc à quel point, l'économie fonctionnelle est avant tout une question de choix de société et qu'elle passe par une grand lâcher prise sur la propriété privée. Ce qui, bien entendu, n'est possible que si on a confiance dans la communauté dans laquelle on vit. | + | |Ceux qui rejettent l'économie fonctionnelle vous diront que, cela ne marche pas. Certains, parce que c'est une "économie de riches", d'autres, au contraire, parce que c'est une "économie de pauvres". Pour la plupart, parce que c'est une économie marginale, pour les idéalistes, et qu'elle ne peut marcher que parce qu'elle est l'anticorps d'un marché autorégulé basé sur la spéculation et l'accumulation. Il n'en est rien, et un exemple simple est celui de l'empire Inca qui a, pendant plusieurs siècles, permis à plus de 20 millions d'âmes de développer une culture très riche et très vive, dans une dynamique économique sans propriétés où les enfants recevaient un terrain à la naissance et le restituait à la communauté à leur mort. Et ce sans même l'existence d'une monnaie, quand bien même, il s'agissait d'une gouvernance sur plusieurs millions de personnes, toutes ayant besoin d'échanger des biens et des services au quotidien. Enfin, si les détracteurs rejettent une démarche dite de bien commun, qui est l'aspect fondamental de l'économie fonctionnelle, ce sont eux, qui, les premiers, courent demander de l'aide à l'Etat, qui est justement le garant du bien commun, lorsqu'ils risquent la faillite. On voit donc à quel point, l'économie fonctionnelle est avant tout une question de choix de société et qu'elle passe par une grand lâcher prise sur la propriété privée. Ce qui, bien entendu, n'est possible que si on a confiance dans la communauté dans laquelle on vit. |
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Version du 23 décembre 2010 à 11:35
Ceux qui rejettent l'économie fonctionnelle vous diront que, cela ne marche pas. Certains, parce que c'est une "économie de riches", d'autres, au contraire, parce que c'est une "économie de pauvres". Pour la plupart, parce que c'est une économie marginale, pour les idéalistes, et qu'elle ne peut marcher que parce qu'elle est l'anticorps d'un marché autorégulé basé sur la spéculation et l'accumulation. Il n'en est rien, et un exemple simple est celui de l'empire Inca qui a, pendant plusieurs siècles, permis à plus de 20 millions d'âmes de développer une culture très riche et très vive, dans une dynamique économique sans propriétés où les enfants recevaient un terrain à la naissance et le restituait à la communauté à leur mort. Et ce sans même l'existence d'une monnaie, quand bien même, il s'agissait d'une gouvernance sur plusieurs millions de personnes, toutes ayant besoin d'échanger des biens et des services au quotidien. Enfin, si les détracteurs rejettent une démarche dite de bien commun, qui est l'aspect fondamental de l'économie fonctionnelle, ce sont eux, qui, les premiers, courent demander de l'aide à l'Etat, qui est justement le garant du bien commun, lorsqu'ils risquent la faillite. On voit donc à quel point, l'économie fonctionnelle est avant tout une question de choix de société et qu'elle passe par une grand lâcher prise sur la propriété privée. Ce qui, bien entendu, n'est possible que si on a confiance dans la communauté dans laquelle on vit. |