La culture libre

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_libre

 La culture libre (ou plus simplement le libre) est un courant de pensée défendant et agissant pour l'égalité en droits des Hommes face à la connaissance et aux œuvres de l'esprit qui en découlent[1]. Elle agit principalement en usant de façon détournée les monopoles accordés par les droits d'auteur, à travers des licences libres, afin d'autoriser précisément les usages que ces lois proscrivent par défaut. Ces licences libres peuvent toutefois présenter des restrictions, mais uniquement en vue d'assurer la pérennité des libertés conférées, c'est le principe de copyleft. Historiquement on peut considérer que ce courant de pensée a toujours été en vigueur, toute forme de culture ne se développant qu'à travers les échanges au sein d'une communauté ou entre communautés. Ce n'est en effet qu'au XVIe siècle avec le développement de l'imprimerie en Europe qu'apparaît une formalisation des monopoles sur le savoir, alors attribués aux imprimeurs par le roi via des lettres patentes. La formalisation du libre est également à rapprocher de l'essor de technologies à forte répercussion sociale : l'informatique et le réseau internet. Ainsi les premières formulations du libre se firent dans les sphères des spécialistes en matière d'ordinateurs, à travers le courant de pensée du logiciel libre. Les licences libres sont une forme de concrétisation de la culture libre. Une œuvre sous licence libre possède quatre caractéristiques fondamentales[1] : • la liberté d'utiliser l'œuvre pour tous les usages ; • la liberté de la copier et de diffuser des copies ; • la liberté de l'étudier ; • la liberté de la modifier et de diffuser des copies de l'œuvre résultante. Si la liberté d'étudier une œuvre est acquise de toute façon pour un texte, elle est plus complexe et contraignante dans le cas d'autres œuvres, car elle implique que l'auteur distribue aussi les documents permettant de reproduire l'œuvre. Par exemple, pour une œuvre musicale, cela implique la distribution non seulement de l'interprétation de l'œuvre musicale, mais aussi de la partition musicale[2] et des autres détails de l'enregistrement de l'œuvre. Pour un logiciel informatique, la liberté d'étudier implique la distribution du code source du logiciel. Richard Stallman, qui le premier formalisa la définition d'un logiciel libre, explique la différence entre libre et non-libre en utilisant une analogie avec une recette de cuisine [3]: • selon le principe du libre : après avoir obtenu une recette par n'importe quel moyen (revue, bouche à oreille, etc.), vous avez le droit de redistribuer cette recette comme vous l'entendez, tout comme vous pouvez la modifier comme il vous plaît ; • selon le principe du non libre : avant d'utiliser une recette, il vous faudrait acquérir une licence d'utilisation qui serait valable dans une seule cuisine et pour ne faire à manger qu'à vous. Toute copie ou modification de la recette serait interdite. D'ailleurs, vous ne pourriez pas accéder à certains détails de la recette, qui seraient cachés. Les partisans de la culture libre s'attachent à travailler sous licence libre et/ou à utiliser des Œuvres libres en s'appuyant principalement sur le réseau d'échange Internet qui libère l'auteur et les utilisateurs des coûts de diffusion et de reproduction[4]. Issue des logiciels libres, la mouvance du libre est constituée d'associations et de groupes informels faisant la promotion des logiciels libres ou autres œuvres libres. La licence libre tout en s'appuyant sur le droit d'auteur ou le copyright, en détourne l'intention monopolisatrice en concédant les droits qu'elles permettent d'exclure. La licence libre constitue donc une approche qui cohabite avec le droit d'auteur et le copyright, mais dont l'antagonisme finit par se cristalliser politiquement autour de projets de loi. 
Libre et anti-mercantilisme [modifier] Le mouvement libre ne s'oppose pas aux transactions commerciales tant que les libertés définies dans la licence libre sont respectées[6]. On retrouve une approche économique assez classique selon laquelle la suppression des barrières à l'entrée due à la rétention d'information doit concourir à la création d'un prix équitable[7]. Les licences qui restreignent les droits accordés aux utilisateurs à d'autres fins que la préservation des libertés conférés, notamment des restrictions commerciales, ne sont donc pas des licences libres. Il s'agit du point le plus couramment mécompris du libre[8] : le libre n'est pas conditionné par la gratuité, et la gratuité n'implique rien vis à vis du libre[9]. Cette erreur est d'autant plus difficile à dissiper que le mot libre est parfois synonyme de gratuité (entrée libre, etc.). Cet amalgame est encore plus marqué dans les pays anglophone[10] où le mot «free» est homonyme de libre et de gratuit[11]. Enfin du fait même des libertés caractérisant le mouvement du libre, tout acquéreur d'une œuvre libre peut en distribuer autant de copies qu'il le souhaite, au prix qu'il le veut. Chaque possesseur d'une copie d'une œuvre libre peut donc partager des copies gratuites. Pour le libre la gratuité n'est donc pas un objectif, mais un simple effet de bord. La confusion s'est également grandement amplifié depuis l'apparition de Creative Commons qui diffuse les populaires licences éponymes. Certaines de ces licences sont libres, et d'autres non, car elles interdisent par exemple la diffusion commerciale, ou les modifications. Les tensions créées par l'emploi de l'expression de licence libre pour désigner de telles licences ont engendrées de nombreux et long débats houleux sur internet[12], avec des interrogations sur «la liberté du mot libre». Les partisans de ces licences plus restrictives emploient désormais généralement le terme de licences de libre diffusion. Elle correspondent en définitive plus à des licences de gratuiciel. Creative Commons signale les licences libres par le logo «approved for free cultural works» (ndt : «approuvé pour les œuvres culturelles libres») dans les résumés de celles-ci, mais ne présente pas de logo contraire pour ses autres licences. Les valeurs qui sous-tendent la culture libre sont : • le partage du savoir pour promouvoir l'équité des chances ; • la dynamique citoyenne et participative dans l'économie du savoir ; • le modèle économique de la coopétition (basé sur l'intelligence collective). Perceptions 
Étant donnée l'émergence récente du libre, il en existe différentes perceptions[réf. nécessaire]. Les deux principales perceptions de la culture libre sont : 1. La perception qui se concentre sur les questions de production et diffusion des créations artistiques. On parle ici de libre au sens culture artistique, de nouveaux enjeux de la propriété intellectuelle, de nouveaux modes de création. 2. La perception qui aborde les enjeux de la société de l'information et de l'économie du savoir dans sa globalité environnementale, sociale et économique, en incluant aussi les aspects de la création artistique. On parle ici de culture au sens comportement social. Le comportement culturel dit libre est basé sur les valeurs et les modèles de gestion du libre, tels la hiérarchie de contribution (approche dite bazar, qui s'oppose aux modèles dits cathédrale),[13] les médias participatifs (sur des plates-formes de type blogs, wiki, sites Web communautaires...), la certification par les pairs, l'autoformation permanente par la veille... Ces deux perceptions (artistique/comportementale) de la libre culture sont complémentaires. Toutes deux agissent principalement en détournant l'aspect juridique du droit d'usage d'une information : les licences libres, qui offrent une alternative sérieuse aux licences propriétaires. Selon le milieu (économique, pédagogique, milieux de la création artistique), le public comprendra libre culture plutôt sous son angle art/artiste, et plutôt sous son angle au sens art/manière.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Du_bon_usage_de_la_piraterie_:_culture_libre,_sciences_ouvertes L'ouvrage traite de la propriété intellectuelle, dans tous les domaines : produits culturels, logiciels informatiques, médicaments, découvertes scientifiques, inventions techniques. Il dénonce les abus du droit d'auteur et du copyright, selon lui de plus en plus étendus au seul profit des industriels, et défend l'idée du domaine public et de la culture libre.


http://fr.readwriteweb.com/2009/02/05/a-la-une/culture-libre-free-culture-lawrence-lessig-ebook/
 Il est temps de libérer la Culture. Cette lutte sera longue, mais elle ne peut aboutir qu’à une issue qui soit favorable aux partisans de la Culture Libre. La seule véritable question est de savoir combien de temps nous perdrons en chemin, et, d’un point de vue plus local, quel sera le pays qui, conscient de la place dominante à prendre au XXIe siècle, fera le premier pas, s’assurant ainsi la part du lion, demain.


Autres documents pour usages complémentaires (en option)

Le libre au delà du logiciel. (issu d'un enregistrement)

C'est le fait de dire l'intérêt du logiciel libre c'est que, comme c'est 100% numérique, on ne peut pas mettre en doute les résultats des approches radicalement non-discriminatoires du logiciel libre basées sur les 4 libertés fondamentales qui sont non négociables et qui ont été clairement définies, mises à jour, appropriées par des millions d'utilisateurs. Notamment parce que techniquement et bien entendu socialement, c'est la communauté la plus efficace et qui a le plus de résultats 80% des serveurs WEB sont sous licence libre. Et la plus grande communauté démocratique de décisions et de gestion des savoirs et des logiciels qui s'y rapportent sur le web sont les communautés ??? (55 secondes) avec son contrat social, wikipédia avec ses millions de contributeurs et son objectif de mettre à disposition les savoirs du monde entier sur le web.

Mais, cela va même plus loin que cette seule dynamique de société de l'information numérique puisqu'on constate que le libre, au delà du logiciel, va très loin avec l'open architecture (souvent on utilise le terme open plutôt que libre malgré le fait qu'il faudrait utiliser le terme libre, ça c'est peut-être un autre point) la pédagogie libre qui sont toutes basées sur les 4 libertés fondamentales mais qui les appliquent dans des champs différents. Donc c'est l'information qui est partagée, mais c'est aussi des modes de fonctionnement. Les fameux modes de fonctionnement issus des propriétés socio-techniques tels que la validation par les pairs, la coopétion, les dynamiques participatives, etc.

Un bon exemple, le budget participatif qui est né à Porto Alegre mais qui a émulé dans le monde entier où on implique les citoyens pour la décision de l'usage du budget dans les communes. Et puis, par exemple, l'expérience du budget participatif c'est une expérience qui fonctionne de la même manière que Wikipédia ou ??Dévianne?? (2.04 min). C'est à dire que tout le monde à son mot à dire pour autant qu'ils contribuent et qu'ils viennent de manière régulière. Ce qui est un petit peu ce qui a été instituté y compris dans des démarches de participation populaires, dans les conseils communaux d'Europe, d'Amérique Latine, d'Afrique, partout. C'est une des lancées positives des forums sociaux mondiaux.


Reste à faire

factuel: qu'est-ce que c'est techniquement, déclinaison des 4 libertés fondamentales

faire une liste des projets en reprenant le top ten des ténors du libre

lien intéressant pour ça: http://www.info-mods.com/actualite-13560-Les_5_plus_grandes_reussites_du_monde_libre.html