Libérez les contenus
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Cet article a pour but d’expliquer comment libérer un contenu.
Nous entrons ici dans le saint des saints des questions de communication, car il s’agit des questions de droits d’accès aux contenus: les questions de droits d’auteurs d’une part et de licences d’exploitation d’autre part.
Le contexte, les enjeux :
Vous voulez lire un article paru la semaine dernière dans un quotidien, vous allez sur leur site Web, vous trouvez l’article mais, pour le lire et l’imprimer, vous devez payer. Payer un abonnement aux archives, payer pour un accès à l’article à la pièce, mais payer. Vous voulez photocopier un mode d’emploi sur « comment réagir en cas de crise de paludisme », mais vous ne le pouvez pas. Il y a un copyright et c’est donc interdit par la loi. Il existe des licences qui peuvent régir les contenus différemment. Ce sont les licences libres. Certains journaux adoptent les licences libres. Elles découlent d'un mouvement tellement développé et apprécié qu’il en existe un nombre incroyable. De la plus connue, la GPL (les 4 libertés fondamentales) à la plus folle, la PizzaGPL (tu me files une pizza je te file mon contenu).
L’accès libre et gratuit aux informations serait si sympa, mais comment assurer la production d’informations (fonctionnelles, factuelles et créatives) de qualité si tout est gratuit ?
1. En ne dopant plus leur production
2. Pour les contenus d’utilité publique (contenu à tendance principalement fonctionnelle, y compris avec fonction d’éveil des consciences) en assurant que leurs coûts de productions sont couverts dès le début et définitivement/totalement par des fonds publics,
3. Pour les contenus créatifs sans financements publics, en définissant une valeur de production, qui, lorsqu’elle aura été couverte, permettra au contenu d’être libéré.
4. En assurant leur mise à jour dans une dynamique participative.
Comment libérer un contenu produit sans financement public ?
Exemple avec un article (ou une musique). Vous allez sur le Web et vous payez pour l’article . Le lecteur suivant l’achète aussi, et ainsi de suite, chacun paie, cela n’a pas de fin, c’est donc une vente éternelle, et un bénéfice maximal. Alors quoi ? Alors il faudrait que le contenu ne soit pas éternellement vendu. Si le producteur de l’article (ou du contenu) mentionne le coût de production (par exemple 300 euros pour un article), alors dès que les acheteurs ont payé un total de 300 euros, l’article devient libre, tous peuvent y accéder, et l’auteur reste mentionné mais personne ne doit plus payer obligatoirement pour accéder à l’article. Le nec plus ultra serait une fonction mentionnant la trace de tous les contributeurs financiers. Ainsi, on pourrait lire : « cet article (ou cette musique, ou ce livre…) a été libéré grâce à l’investissement des contributeurs suivants : george 3 €, nicole 3€, etc.