Sources d'inspiration

De Wiki livre Netizenship

Les peuples premiers

Le réseau mondial dit des « peuples premiers » (Bushmen, aborigènes, moines tibétains, pays du Bouthan, amérindiens...), est composé de peuples souvent spoliés par les états où ils vivent depuis toujours.
N'ayant pas adopté les technologies accélératrices (cf. Technologies accélératrices) ces peuples ont un mode de vie durable. Leur mode de vie traditionnelle fait d'eux les gardiens de savoirs ancestraux notamment en matière thérapeutique, mais aussi économique et sociale. Selon l'ONU, ils seraient plus de 200 millions.
Malgré leurs souffrances, ces peuples ont décidé de se mobiliser et de coopérer internationalement, l'ONU soutient leurs actions.
Les récentes élections d'indigènes à la tête de plusieurs pays d'Amérique Latine (Guatemala, Bolivie, Equateur) sont des signes d'espoir.

Le saviez-vous?

« les parcelles de terrain exploitées puis abandonnées par les Indiens d’Amazonie depuis plus de quarante ans sont deux fois plus riches en espèces sylvestres que la forêt voisine. Leur système de gestion traditionnelle de la forêt est de loin le plus efficace. Une étude menée en 2006 au Brésil montre que la vitesse de déforestation est 17 fois plus élevée dans les zones non indiennes que dans les territoires autochtones. Depuis toujours, les populations ancestrales vivent de la forêt avec en corollaire la durabilité de cette relation. »

La vitesse de déforestation actuelle est de 13 millions d’hectares par an, soit l’équivalent d’une agglomération de 100 000 habitants toutes les heures. Près d’un quart des émissions de CO2 d’origine humaine, responsables du réchauffement climatique, sont dus à la déforestation.

(source: http://peuplespremiers.romandie.com)

Le Potlach ou la culture du don

Ce même système existe aussi dans une bonne partie des communautés indigènes selon la culture du potlatch, aussi appelé l'agriculture du don, qui consiste à assurer une bonne répartition des ressources et que tout le monde ait accès à tout puisque tout le monde contribue à la communauté. Lorsque la communauté qui est globalement équilibrée constate que quelqu'un ne contribue pas au bien-être et au bien-vivre de la communauté, les plus sages vont discuter avec les membres à l'origine du déséquilibre pour leur demander de redevenir des contributeurs.

Les communautés intentionnelles

Communauté intentionnelle est une expression, surtout utilisée au Québec, pour désigner un ensemble de personnes d'origines diverses ayant choisi de vivre ensemble en un lieu donné et sous une forme organisationnelle et architecturale définie. C'est l'intention qui distingue la communauté d'une autre.

On recense aujourd'hui au moins cinq formes de communautés intentionnelles définies :

  • la communauté religieuse ou communauté spirituelle (ex: monastère, kiboutz, ashram etc.)
  • la commune, habituellement rurale
  • l'écovillage,
  • l'écoquartier
  • la coopérative d'habitation (marché locatif, secteur semi-privé)
  • le cohabitat

Les communautés intentionnelles regroupent souvent, bien que pas nécessairement, des gens partageant une préoccupation pour l'environnement et le développement durable.
On parle aussi de communautarisme de lieux de vie.

(Source: www.wikipedia.org)

Le réseau est informel, il est composé de nombreux projets aux idéologies assez marquées (politique, spirituelles), qui, pour survivre, ont du s'ouvrir à la différence.
A citer notamment:

  • les centres anthroposophes découlant des travaux de Rudolf Steiner,
  • les communautés de l'Arche initiées par Lanza del Vasto ou
  • le mouvement socio-économique solidaire des Focolari ou simplement
  • les monastères et temples de toutes religions, organisés selon des pratiques globalement très durables
  • les projets utopiques plus anciens (phalanstère de Fourier, les Ashram du Mohatma, Gandi en Inde, ou les projets utopiques, non réalisés, uniquement décrits de Thomas Moore, Marivaux ou de Rabelais)

Ecovillages

Un écovillage (ou éco-village, éco-lieu, éco-hameau), est une agglomération, généralement rurale, ayant une perspective d'autosuffisance variable d'un projet à l'autre et reposant sur un modèle économique alternatif. L'écologie y a également une place prépondérante. La priorité est en effet de redonner une place plus équilibrée à l'homme en harmonie avec son environnement, dans un respect des écosystèmes présents.

Vécus comme des laboratoires d'expérimentations alternatives, les écovillages peuvent accueillir une production potagère, des constructions écologiques, un centre de ressources, un espace d'accueil, ou encore des ateliers artistiques. L'objectif est de créer, ensemble, un mode de vie convivial et juste, avec une empreinte écologique minimale.

L'expression écovillage a vu le jour lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro au Brésil en 1992. Suite au rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l'environnement produit en 1987 faisant le constat alarmant du réchauffement de la planète, de la raréfaction de l'eau, d'espèces vivantes et de l'accroissement de la pauvreté dans le monde, les dirigeants de 178 pays se sont réunis à Rio pour discuter de l'avenir de la planète.

Source: www.wikipedia.org

Le réseau mondial des écovillages

Il est composé de plusieurs milliers de petits lieux avec 50 à 5'000 habitants , dont les plus connus sont notamment Findhorn (Ecosse) et Auroville (Inde). C'est le principal réseau qui confronte les rêves d'écologie globale avec la pratique réelle au quotidien et à large échelle.

A consulter: www.ecovillages.org

Les écoquartiers

La conception d’un écoquartier a pour objectif de proposer des logements pour tous dans un cadre de vie de qualité, tout en limitant son empreinte écologique.

Pour ce faire, un écoquartier doit respecter les principes du développement durable :

  • Promouvoir une gestion responsable des ressources
  • S’intégrer dans la ville existante et le territoire qui l’entoure
  • Participer au dynamisme économique
  • Proposer des logements pour tous et de tous types participant au « vivre ensemble » et à la mixité sociale
  • Offrir les outils de concertation nécessaires pour une vision partagée dès la conception du quartier avec les acteurs de l’aménagement et les habitants.

Une fois ces grands principes énoncés, il est toutefois indispensable d’adapter la réalisation de l’écoquartier aux caractéristiques de son territoire. L’écoquartier a donc la particularité de s’appuyer sur les ressources locales, qu’elles soient paysagères, urbaines, humaines ou environnementales. Plutôt que de parler de « territoire d’exception », l’écoquartier est un levier vers la ville durable, même si contraint par le fonctionnement même de la ville. Source: www.developpement-durable.gouv.fr Ces expériences se centrent sur l'éco-construction et plus modestement sur les aspects sociaux et environnementaux globaux (réduction des gaz à effet de serre, potagers biologiques...). Ces projets son généralement de petite envergure, il existe cependant une exception notable en Chine ( ChengDen projet en construction pour 500'000 habitants près de Shanghai).
Voici quelques exemples d'écoquartiers:

  • Vauban à Freiburg (Allemagne),
  • BedZed à Londres (Grande Bretagne) et de nombreux
  • les éco-lotissements de l'ecocentro IPEC (Pirénopolis, état du Goiais, Brésil).


Les villes écologiques

Ce sont des villes industrialisées qui ont tenté d'adopter progressivement des pratiques écologiques plus restrictives que la moyenne (au niveau transport, traitement des déchets...). On y compte notamment la ville de Curitiba (Brésil), de Lausanne (Suisse, coordinatrice du réseau) et on y retrouve là aussi Auroville, qui est la seule écoville vraiment peu polluante.

Focus sur une écoville créée ex-nihilo

Masdar est une ville en construction dans le golfe persique dans l'émirat d'Abou Dabi. Elle compte atteindre 50'000 habitants en 2020 et faire office de ville énergétique modèle. Elle vise le zéro pollution avec une production d'électricité 100% solaire et renouvelable. Initiée selon les grands principes du management, les dimensions humanistes et spirituelles sont largement mises de côté, d'ailleurs, de grandes multinationales comme Toyota la sponsorisent en y apportant leurs technologies et leur moyens. Comme Brasilia dans les années 1960 au Brésil ou Washington DC au XVIIIème siècle aux Etats-Unis, Masdar est une ville qui émerge de rien. Elle n'est pas la volonté d'un peuple ni le résultat d'une croissance organique, elle est planifiée pour servir certains intérêts. La bonne question est donc: quels intérêts sert-elle?

http://www.masdar.ae/masdar2010/en/home/index.aspx

Revitalisation des friches

Les revitalisations de friches (lieux abandonnés) agricoles, industrielles et militaires, sont des projets artistiques dont certains ont donné naissance à de véritables joyaux de créativité humaine. Ces lieux sont souvent symbolisé par le surnom «petit Soho », car Soho est une friche industrielle à New York qui a réussi sa reconversion en quartier artistique. Il existe des expériences plus globales, telles la Friche Belle de Mai à Marseille, Kalakhuta Republic à Lagos, Christianien à Copenhague et de nombreux autres lieux de vie artistique dans une bonne part des ville de notre planète.