Les différents types d'informations
Sommaire
Version PDF et imprimée
Trois types de contributions à la société
Source: Richard Stallman
1. Contribution fonctionnelle recettes, mode d'emploi, documents de références (encyclopédie, statistiques...), codes logiciels -> devraient être libres
2. Opinion Mémoires, essais, publications scientifiques
Il n'y a pas de raison de les libérer, car aucune modification ne devraient autorisée sans autorisation de l'auteur. Par contre ils devraient être autorisés à la redistribution sans modification et sans usage commercial.
La raison pour laquelle le copyright est cruelle, c'est qu'il interdit le partage du savoir. Il est essentiel de légaliser le partage du savoir sans barrières artificielles.
3. travaux d'art et de divertissement. Il y a des raisons d'être pour les 2 options (privatrice ou libre). D'une part modifier peut être une contribution à l'oeuvre. D'autre part modifier peut réduire l'intégrité de l'intention initiale de l'auteur.
Par exemple une part des oeuvres de Shakespeare sont des copies modifiées d'oeuvres existants précédemment. Shakespeare n'a pas été puni, au contraire il a été salué par sa créativité, alors que sa créativité était en partie le résultat d'une modification. La politique la plus éthique est probablement celle qui consiste à interdire la copie durant une certaine période (par exemple 10 ans), puis autoriser la copie et modification.
Version en ligne
FONCTIONNEL : la culture des howto et des sustainable practices
FACTUEL : le journal participatif coréen ohmynews
CRÉATIF : les mouvements de la culture libre, comme le dit l’édition spéciale du courrier International sur la culture Libre (n° 689, janvier 04) : « le droit d’auteur a été conçu au départ pour protéger les auteurs et leur permettre de tirer profit de leurs œuvres. Mais l’avènement d’Internet et du numérique a totalement bouleversé les modes de production, de diffusion et de consommation de la culture. De nombreux créateurs – musiciens, plasticiens ou écrivains – cherchent aujourd’hui des solutions alternatives afin de se libérer de la tutelle pesante des industriels de la culture et de développer de nouveaux types de liens avec leur public.
Est créatif tout ce qui n'est pas spécifiquement fonctionnel ou factuel.
Références: Stallmann et Habermas
L’information, elle, est une ressource immatérielle à deux dimensions.
1 – la dimension fondamentale : son contenu, son sens.
Dans la dimension fondamentale de l’information, on distingue 3 type d’informations : les faits, les œuvres et les fonctions.
Les faits, c’est tout ce qui est information factuelle [phrase à revoir]. Par exemple, une « annonce : je vends mes bijoux de famille au plus offrant». Ne me demandez pas ce qui est vraiment factuel et ce qui ne l’est que potentiellement (genre : je vais mourir un jour, est-ce factuel ?). Le vrai, c’est une question philosophique, voire métaphysique. Dans le factuel, on est concentré sur des faits SVP. Le factuel, cela devrait faire appel à notre bon sens. Si c’est un fait indéniable, au moins pour quelqu’un, pour lui c’est un fait, c’est factuel. [à revoir]
Les œuvres, ce sont les créations artistiques, mais aussi les opinions, les idées…
Les fonctions, ce sont les marches à suivre, les méthodes, les mode d’emploi…
Une information peut, bien entendu, combiner 2 types ou même les 3 types de contenus. « Je vends ma voiture (c’est une information factuelle) qui a va sûrement faire plaisir à quelqu’un de bien parce que c’est une voiture agréable à conduire (ça c’est une information, créative, car c’est mon opinion, mon sentiment ; oui, d’accord, on peut en débattre pendant des heures). Et pour l’acheter il faut m’appeler entre 19h et 21h à la maison (ça c’est l’information fonctionnelle, la marche à suivre pour acheter ma voiture).
Donc voilà les 3 dimensions fondamentales de l’information. Factuelle, fonctionnelle, créative. Pour les définir, je me suis appuyé sur les définitions de Jürgen Habermas et de Richard Stallman, 2 penseurs qui ont eux aussi bien étudié le sujet.
Source: Richard Stallman
Seuls les artistes qui signent un second contrat avec des majors, après être devenu connus, peuvent négocier des conditions favorables. Mais avant cela, la majorité de leurs revenus proviennent des actions
Films : Hollywood produit des films qui sont formatés pour servir les intérêts des producteurs. Pourquoi ? Parce que leur recette est basée sur le mode de redistribution basé sur une application abusive du droit d'auteur.