Les vrais et les faux défis d'Ecopol
De Wiki livre Netizenship
Révision datée du 9 mars 2011 à 17:02 par Nora (discussion | contributions)
Vous vous demandez sûrement:
« Mais où se situe cet Ecopol? Avez-vous acheter un terrain? »
Effectivement, trouver une terre pour construire l'écolieu et l'acquérir sont des étapes très importantes. Pourtant, la définition et la réunion des intérêts sont tout autant essentielles. Les vrais défis de l'écologie sont les problèmes sociaux, les difficultés techniques ne sont que secondaires. Il faut d'abord se mettre d'accord, avant d'adopter un nouveau mode de fonctionnement.
Il est intéressant de distinguer les vrais et des faux défis. On considère que ce que qui relève du social constitue les vrais défis, les questions techniques sont secondaires, on parle donc de faux défis.
L'organisation sociale: le fond du problème
- Méfiance et incompréhensions
"Il est plus facile d'être solidaire lorsque tout va bien." Proposer un changement et mener ce changement à bien est plus conflictuel. Lorsqu'un groupe de personnes doit faire le choix d'un nouveau mode de vie, d'une nouvelle organisation collective, des discordances, des conflits peuvent apparaître. - Une bonne gouvernance ou "Qui décide quoi?"
Afin que chacun se sente impliqué et écouté, il est essentiel de trouver une façon de décider qui soit la plus démocratique possible. Les outils de gestion informatiques, répondant aux critères de la culture libre, favoriseront le dialogue, faciliteront la résolution des conflits et protègeront des despotismes. Cf. La gouvernance numérique - Un environnement social favorable
La présence de pionniers compétents dans la gestion des conflits est importante. Leur modération, leur recherche du consensus, leur attachement au bien commun et leur croyance en la non accumulation des ressources, permettront de maintenir un climat sain et agréable pour tous.
Aspects techniques ou problèmes de second plan
- Trouver une espace pour s'implanter
L'état de Bahia au Brésil est encore peu exploité, de nombreuses terres y sont disponibles. - Trouver des financements
L'intelligence collective associée à un environnement socio-économique favorable sont des clés à l'heure de convaincre des investisseurs. - Atteindre l'autonomie énergétique
L'utilisation des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique) permet de produire son électricité de façon à ne pas dépendre du réseau régional. - Limiter la dépendance au système capitaliste classique
Un des buts poursuivi est d'atteindre une certaine autonomie vis à vis d'un système que l'on conteste. Mais l'autonomie ne signifie pas l'autarcie. Il sera possible d'être indépendant pour la production de fruits et légumes, pour l'élevage, mais il sera impossible de produire tout ce dont nous aurons besoin. Extraire le sel, fabriquer des ordinateurs, construire des panneaux solaires, élaborer des éoliennes, sont des activités pour lesquelles faire appel à des tiers sera nécessaire et indispensable. Cependant, en ne s'associant seulement qu'à des prestataires adhérant aux valeurs de l'économie sociale et solidaire, reconnus par les certifications bio dynamique, labellisés bio-construction, nous ne trahirions pas notre éthique. La constitution de ce réseau mondial va dans le sens de l'autonomie mais s'éloigne de l'autarcie et du repli sur soi.