La culture des compétences transversales : Différence entre versions

De Wiki livre Netizenship
m
Ligne 89 : Ligne 89 :
 
   
 
   
 
C'est de ces compétences transversales, joyaux de la construction de l'identité personnelle et collective, dont il est question dans le système de formation continue d'Ecopol. Avec tous les outils d'apprentissages et de reconnaissance disponibles qui sont autant de véhicules pour cette manière de se connaitre et de se reconnaitre.
 
C'est de ces compétences transversales, joyaux de la construction de l'identité personnelle et collective, dont il est question dans le système de formation continue d'Ecopol. Avec tous les outils d'apprentissages et de reconnaissance disponibles qui sont autant de véhicules pour cette manière de se connaitre et de se reconnaitre.
 +
 +
==La culture du savoir être==
 +
 +
Dès l'enfance on peut apprendre un métier ou des attitudes. Généralement, on développe les deux,  néanmoins beaucoup défendent l'idée que la connaissance d'un métier est plus importante que l'acquisition de compétences transversales. Cependant, lorsque que l'on maîtrise des savoirs-être, on est en mesure de s'adapter à de nombreuses situations, de réaliser différentes tâches, d'exercer plusieurs métiers. <br> En résumé, lorsque l'on possède de nombreux savoirs-être, tout s'offre à nous. Un des problème de l'école est de ne pas suffisamment enseigner les savoirs-être. <br> Les formations dispensées dans Ecopol encouragent les gens à développer leurs savoirs-être.
 +
 +
A leur arrivée dans Ecopol, on propose aux gens un exercice ludique:
 +
<br>« Voici une liste de 20 compétences transversales, évaluez-vous, évaluez quelqu'un et essayez de comprendre à quoi sont dus les écarts d'appréciation, les différences de perception. » <br> Ainsi les gens se rendent compte que leur mésentente n'est pas un problème relationnel mais un problème de savoir-être, d'absence de compétences transversales. Il n'y a pas incompatibilité à travailler ensemble, mais il faut cependant développer des savoirs-être pour que cette collaboration soit efficace.
 +
 +
Ce que l'on sait peu mais qui est prouvé, c'est que les savoirs-être s'apprennent. Il est possible de suivre un cours de gestion de conflit, de négociation, d'utilisation des chiffres, de gestion de l'information, etc. <br>Certains diront, par exemple, qu'ils détestent les mathématiques, mais savoir utiliser les chiffres est une compétence transversale. Quelque soit l'activité il est utile de savoir  gérer les chiffres.
 +
 +
Il est également important de redonner le goût à l'apprentissage. On entend souvent:
 +
<br> « Je ne suis plus un enfant, c'est fini pour moi le temps de l'école, fichez-moi la paix avec vos formations! »
 +
<br> Mas dans un monde où les technologies prennent de plus en plus d'importance il est essentiel de pouvoir les utiliser. Les  technologies accélératrices sont en évolution permanente,  il faut être capable de s'y adapter et apprendre de façon continue reste le meilleur moyen d'être toujours en phase.
 +
<br> L'organisation d'Ecopol est basée sur ces constats. Il est possible de se former jour après jour, et de pouvoir ainsi acquérir de nombreuses compétences transversales.
 +
 +
 +
 +
-------
 +
 +
[http://www.emploisetc.gc.ca/toolbox/checklists/employability.jsp?lang=f liste de compétences transversales]

Version du 5 mars 2011 à 16:20

Année après année, un phénomène très intéressant se déploie en Europe et dans diverses régions du monde telles que le Brésil. De différentes manières, de différents degrés mais toutes avec une telle force qu'il est essentiel d'y prêter une attention toute particulière. Il s'agit d'une nouvelle manière de se reconnaitre les uns les autres, de célébrer nos valeurs, nos vertus, notre être. Un système de reconnaissance des compétences dites transversales. Savoir comprendre des instructions, négocier, informer d'une impossibilité à atteindre un objectif pour cause de manque de moyens. Voilà trois exemples parmi des centaines de micro compétences dites transversales qui sont, aujourd'hui, de plus en plus adoptées comme clés de succès pour l'insertion sociale et professionnelle de notre époque. C'est un changement en profondeur que l'on peut synthétiser sous l'étiquette formation durable (voir tableau ci-dessous):

De l'éducation formelle vers l'éducation durable
Un contrôle pour le cursus La construction de soi par le cursus
Des connaissances fixes La reconnaissance de l'incertitude
La connaissance abstraite La connaissance appliquée et locale
Une expérience cognitive La valorisation de l'affectif, du spirituel et du pratique
L'intellect La valorisation de l'intuition et des sentiments
L'information et les données Une connaissance plus profonde
L'enseignement L'apprentissage
Les contenus Les processus
Des styles restreints d'apprentissages Des styles multiples d'apprentissage
L'instruction passive L'enquête participative et critique
L’apprentissage non critique Un apprentissage réflexif
La sélection et l'exclusion L'inclusion sociale
L'éducation formelle L'apprentissage pour la vie
Des spécialistes Des généralistes chez les enseignants et les élèves
L'individualisme La communauté
L'isolement institutionnel L'engagement social et communautaire
Les disciplines L'inter et la transdisciplinarité
Les valeurs instrumentales Un nouveau sens de l'intégration des éthiques sociale et écologique et de la responsabilité
Des valeurs de compétition Des valeurs de coopération
Des indicateurs de performance quantitative Des indicateurs de processus qualitatifs
La valorisation du fait de savoir La valorisation du "savoir être"


A travers les outils comme le European Credits Validation of Experience Ecvet (Eurpean Credit system for Vocational Education and Training) ou le plus connu European Credits Transfert System avec leurs pendants des autres parties du monde, la reconnaissance de ces nouvelles compétences, bien qu'encore timide, est, malgré tout le fer de lance d'une lame de fond qui nous permet d'évoluer, d'avoir plus confiance dans la science. En effet, que notre activité soit l'agriculture, la traduction simultanée ou les soins hospitaliers à domicile, nous tous devons, progressivement, savoir mieux comprendre des instructions, négocier, etc. afin de trouver notre place dans cette société dite "du savoir" ou "de l'information". Nous pouvons, ainsi, mieux accéder à des informations stratégiques car en développant et en valorisant ces compétences transversales, nous pouvons prendre des responsabilités plutôt que d'être de simples exécutants et devenir collectivement plus maitre de notre destin. De merveilleuses liste de compétences transversales de différentes "écoles" et sous-cultures de la transdisciplinarité sont disponibles tels que:

Compétences fondamentales:

  • maitriser les moyens de communication
  • gérer l'information
  • utiliser les chiffres
  • maitriser le processus de résolution des problèmes

Habiletés pour le travail d'équipe:

  • travailler avec les autres

Compétences en gestion personnelle:

  • participer à des projets et accomplir des taches
  • adopter une attitude et une conduite positive
  • s'adapter facilement
  • apprendre de façon continue
  • travailler en toute sécurité

C'est de ces compétences transversales, joyaux de la construction de l'identité personnelle et collective, dont il est question dans le système de formation continue d'Ecopol. Avec tous les outils d'apprentissages et de reconnaissance disponibles qui sont autant de véhicules pour cette manière de se connaitre et de se reconnaitre.

La culture du savoir être

Dès l'enfance on peut apprendre un métier ou des attitudes. Généralement, on développe les deux, néanmoins beaucoup défendent l'idée que la connaissance d'un métier est plus importante que l'acquisition de compétences transversales. Cependant, lorsque que l'on maîtrise des savoirs-être, on est en mesure de s'adapter à de nombreuses situations, de réaliser différentes tâches, d'exercer plusieurs métiers.
En résumé, lorsque l'on possède de nombreux savoirs-être, tout s'offre à nous. Un des problème de l'école est de ne pas suffisamment enseigner les savoirs-être.
Les formations dispensées dans Ecopol encouragent les gens à développer leurs savoirs-être.

A leur arrivée dans Ecopol, on propose aux gens un exercice ludique:
« Voici une liste de 20 compétences transversales, évaluez-vous, évaluez quelqu'un et essayez de comprendre à quoi sont dus les écarts d'appréciation, les différences de perception. »
Ainsi les gens se rendent compte que leur mésentente n'est pas un problème relationnel mais un problème de savoir-être, d'absence de compétences transversales. Il n'y a pas incompatibilité à travailler ensemble, mais il faut cependant développer des savoirs-être pour que cette collaboration soit efficace.

Ce que l'on sait peu mais qui est prouvé, c'est que les savoirs-être s'apprennent. Il est possible de suivre un cours de gestion de conflit, de négociation, d'utilisation des chiffres, de gestion de l'information, etc.
Certains diront, par exemple, qu'ils détestent les mathématiques, mais savoir utiliser les chiffres est une compétence transversale. Quelque soit l'activité il est utile de savoir gérer les chiffres.

Il est également important de redonner le goût à l'apprentissage. On entend souvent:
« Je ne suis plus un enfant, c'est fini pour moi le temps de l'école, fichez-moi la paix avec vos formations! »
Mas dans un monde où les technologies prennent de plus en plus d'importance il est essentiel de pouvoir les utiliser. Les technologies accélératrices sont en évolution permanente, il faut être capable de s'y adapter et apprendre de façon continue reste le meilleur moyen d'être toujours en phase.
L'organisation d'Ecopol est basée sur ces constats. Il est possible de se former jour après jour, et de pouvoir ainsi acquérir de nombreuses compétences transversales.



liste de compétences transversales