Big Brother contre les Netizens : Différence entre versions
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− | Dans son livre 1984 George Orwell décrit une société où des | + | Dans son livre ''1984'', George Orwell décrit une société où des caméras surveillent en permanence les mouvements des gens. Écrit dans les années 50, il a inspiré l'imaginaire de notre ère informatique. La vision de société décrite dans ''1984'' est une dictature molle qui vise à détruire l'esprit critique du peuple, en les nourrissant de produits de consommation. C'est une forme de religion moderne, un opium du peuple. Cette forme fermée s'oppose aux concepts qui ont inspiré Internet dans les mêmes années 1950, comme l'écologie spirituelle, la noosphère, la neutralité des réseaux... |
− | + | Dans le détail, la méthode Big Brother consiste à réduire le nombre de mots dans le dictionnaire pour que les gens ne réfléchissent plus à tous ces concepts. C'est aussi le constat d'un mouvement parti du Brésil nommé Théologie de la libération. D'ailleurs De nombreux mouvements sociaux, politiques et commerciaux utilisent l'expression "big Brother" comme symbole. Politiquement, ce sont des mouvements qui rejettent la présence des machines dans la vie au quotidien. Argument principal: l'usage des machines sert une minorité de gens au pouvoir, au détriment d'une minorité de dominés. L'ordinateur nous asservi. | |
− | + | Commercialement, ''Big Brother'' est notamment le nom d'une des premières et plus fameuses émissions de télé-réalité du début du 21e siècle ; dans cette émission des jeunes sont enfermés dans une maison et filmés nuit et jours. Le public peut les voir et éliminés l'un après l'autre, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un-e. Fait étonnant : les participants à l'émission TV Big Brother ont fait le choix volontaire de signer des contrats dans lequel ils s'engagent à avoir des comportements dictés par les producteurs de l'émission. C'est la société du spectacle dans sa pleine essence. Ceci va bien au-delà de ce qu'avait imaginé George Orwell. C'est un choix de renoncement volontaire à être, pour paraître afin de gagner de l'argent et de la gloire. Et comme souvent, la réalité dépasse la fiction. | |
+ | ECHELON, programme international lancé par les Etats-Unis, capte tous les messages de tous les citoyens, sur tous les médias : téléphone, courriels, téléfax (pour ceux qui les utilisent encore). Les cameras de videosurveillance dans la rue ou les parking privés sont aussi utilisées, de même que les sites web d'opinions, les forums... Et tous ces messages sont archivés et triés en fonction des mots-clés définis par les services secrets des pays partenaires (USA; Grande Bretagne): Exemples de mots-clés : noms des terroristes présumés, des narco-trafiquants, mais aussi parfois des activistes qui luttent contre les dictatures ou de personnalités controversées. Ou plus simplement, de personnes influentes. Aucun contrôle des parlements sur Echelon et les programmes similaires dans la plupart des pays. | ||
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+ | Si les médias peuvent être perçu comme outil d'une privatisation du monde, Internet est aussi un moyen de mettre en valeur la diversité des idées, pratiques et regards sur le monde. C'est notamment eux qui permettent aux différentes cultures, ethnies, langues, d'êtres mises en valeur. La plupart des leaders de ces mouvements se réfèrent notamment à Jello Biafra. Musicien et activiste de la culture punk américaine, il donnait une conférence sur les enjeux des médias. À quelqu'un qui lui demandait s'il ne fallait pas se méfier des médias et les rejeter comme dans le monde du 1984 d'Orwell, Biafra répondit: « Don't hate the media, become the media! » (Ne hais pas le média, soit le média!). | ||
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+ | Alors finalement, bon ou pas bon ? Autrement dit : le média n'est qu'un moyen, tout dépend de la façon dont on les utilise. Les médias peuvent favoriser la concentration du pouvoir ou au contraire son partage. Tout un chacun peut monter son propre réseau pour proposer des systèmes équitables de partage de l'information. L'action citoyenne s'amplifie grâce aux nouveaux médias, et donc, les nouveaux citoyens sont les ... citoyens du net. On les surnomme les ''netizens''. | ||
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+ | Pour répondre à Echelon, chez une connaissance. Décrochez son téléphone fixe. Composez un numéro au hasard dans un autre pays, par exemple en Chine. Prononcer les noms de terroristes connus, comme le fameux Bin Laden d'Al Qaida. Rajouter Allah Ouakbar, le nom du ministre de la justice de votre pays, et saupoudrez de mots bizarres et incompérhensibles qui sonnent comme des codes secrets, comme Jama-Jama, Izniq. Cerise sur le gateau : dites "transmets ce message à qui tu sais". Le tout avce un léger accent étranger, ça fait | ||
+ | Cela aura deux effet possibles (mais rien d'assuré, cela dépend de très nombreux facteurs qui changent tout le temps) : | ||
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+ | === Ecopol : au service des netizen === | ||
+ | C'est dans cet esprit de citoyenneté numérique que la gestion informatique d'Ecopol est pensée depuis ses débuts. | ||
+ | Elle s'appuie sur des expériences concrètes qui ont fait leurs preuves, telle que Wikipedia (encyclopédie participative) et Debian Logiciels). |
Version actuelle datée du 25 janvier 2011 à 16:32
Dans son livre 1984, George Orwell décrit une société où des caméras surveillent en permanence les mouvements des gens. Écrit dans les années 50, il a inspiré l'imaginaire de notre ère informatique. La vision de société décrite dans 1984 est une dictature molle qui vise à détruire l'esprit critique du peuple, en les nourrissant de produits de consommation. C'est une forme de religion moderne, un opium du peuple. Cette forme fermée s'oppose aux concepts qui ont inspiré Internet dans les mêmes années 1950, comme l'écologie spirituelle, la noosphère, la neutralité des réseaux...
Dans le détail, la méthode Big Brother consiste à réduire le nombre de mots dans le dictionnaire pour que les gens ne réfléchissent plus à tous ces concepts. C'est aussi le constat d'un mouvement parti du Brésil nommé Théologie de la libération. D'ailleurs De nombreux mouvements sociaux, politiques et commerciaux utilisent l'expression "big Brother" comme symbole. Politiquement, ce sont des mouvements qui rejettent la présence des machines dans la vie au quotidien. Argument principal: l'usage des machines sert une minorité de gens au pouvoir, au détriment d'une minorité de dominés. L'ordinateur nous asservi.
Commercialement, Big Brother est notamment le nom d'une des premières et plus fameuses émissions de télé-réalité du début du 21e siècle ; dans cette émission des jeunes sont enfermés dans une maison et filmés nuit et jours. Le public peut les voir et éliminés l'un après l'autre, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un-e. Fait étonnant : les participants à l'émission TV Big Brother ont fait le choix volontaire de signer des contrats dans lequel ils s'engagent à avoir des comportements dictés par les producteurs de l'émission. C'est la société du spectacle dans sa pleine essence. Ceci va bien au-delà de ce qu'avait imaginé George Orwell. C'est un choix de renoncement volontaire à être, pour paraître afin de gagner de l'argent et de la gloire. Et comme souvent, la réalité dépasse la fiction. ECHELON, programme international lancé par les Etats-Unis, capte tous les messages de tous les citoyens, sur tous les médias : téléphone, courriels, téléfax (pour ceux qui les utilisent encore). Les cameras de videosurveillance dans la rue ou les parking privés sont aussi utilisées, de même que les sites web d'opinions, les forums... Et tous ces messages sont archivés et triés en fonction des mots-clés définis par les services secrets des pays partenaires (USA; Grande Bretagne): Exemples de mots-clés : noms des terroristes présumés, des narco-trafiquants, mais aussi parfois des activistes qui luttent contre les dictatures ou de personnalités controversées. Ou plus simplement, de personnes influentes. Aucun contrôle des parlements sur Echelon et les programmes similaires dans la plupart des pays.
Si les médias peuvent être perçu comme outil d'une privatisation du monde, Internet est aussi un moyen de mettre en valeur la diversité des idées, pratiques et regards sur le monde. C'est notamment eux qui permettent aux différentes cultures, ethnies, langues, d'êtres mises en valeur. La plupart des leaders de ces mouvements se réfèrent notamment à Jello Biafra. Musicien et activiste de la culture punk américaine, il donnait une conférence sur les enjeux des médias. À quelqu'un qui lui demandait s'il ne fallait pas se méfier des médias et les rejeter comme dans le monde du 1984 d'Orwell, Biafra répondit: « Don't hate the media, become the media! » (Ne hais pas le média, soit le média!).
Alors finalement, bon ou pas bon ? Autrement dit : le média n'est qu'un moyen, tout dépend de la façon dont on les utilise. Les médias peuvent favoriser la concentration du pouvoir ou au contraire son partage. Tout un chacun peut monter son propre réseau pour proposer des systèmes équitables de partage de l'information. L'action citoyenne s'amplifie grâce aux nouveaux médias, et donc, les nouveaux citoyens sont les ... citoyens du net. On les surnomme les netizens.
La mauvaise blague
A reprendre Pour répondre à Echelon, chez une connaissance. Décrochez son téléphone fixe. Composez un numéro au hasard dans un autre pays, par exemple en Chine. Prononcer les noms de terroristes connus, comme le fameux Bin Laden d'Al Qaida. Rajouter Allah Ouakbar, le nom du ministre de la justice de votre pays, et saupoudrez de mots bizarres et incompérhensibles qui sonnent comme des codes secrets, comme Jama-Jama, Izniq. Cerise sur le gateau : dites "transmets ce message à qui tu sais". Le tout avce un léger accent étranger, ça fait Cela aura deux effet possibles (mais rien d'assuré, cela dépend de très nombreux facteurs qui changent tout le temps) : - soit cela n'aura aucun effet - soit cela fera perdre du temps.
Ecopol : au service des netizen
C'est dans cet esprit de citoyenneté numérique que la gestion informatique d'Ecopol est pensée depuis ses débuts. Elle s'appuie sur des expériences concrètes qui ont fait leurs preuves, telle que Wikipedia (encyclopédie participative) et Debian Logiciels).