Fracture numérique : Différence entre versions

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Dans de nombreuses régions du monde, les commerçants des métropoles régionales s'entendent sur l'achat des récoltes des paysans. Ainsi, lorsqu'un commerçant arrive dans un village avec un camion pour le remplir de la récolte locale, il dit implicitement aux paysans: « vous n'avez pas le choix ! C'est moi qui décide du prix, car je serai le seul à venir dans votre village éloigné pour acheter votre récolte ». Grâce au numérique, les paysans peuvent maintenant lui répondre: « désolé cher commerçant, mais le prix moyen d'une récolte est de "X", si vous ne l'acceptez pas, nous pouvons louer un camion et descendre nous-mêmes dans la métropole pour les vendre. Vous ne tenez plus le couteau par le manche. C'est maintenant nous qui décidons ». Voici un exemple où le numérique permet de réduire les fossés sociaux. Comment ? En réduisant la marge des intermédiaires. Mais ce n'est pas toujours le cas.
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Dans de nombreuses régions du monde, les commerçants des métropoles régionales s'entendent sur l'achat des récoltes des paysans. Ainsi, lorsqu'un commerçant arrive dans un village avec un camion pour le remplir de la récolte locale, il dit implicitement aux paysans: « vous n'avez pas le choix ! C'est moi qui décide du prix, car je serai le seul à venir dans votre village éloigné pour acheter votre récolte ». Grâce au numérique, les paysans peuvent maintenant lui répondre: « désolé cher commerçant, nous venons de consulter sur le web, et en fait le prix moyen est supérieure si nous allons le vendre nousm-mêmne en ville. Si vous n'acceptez pas notre prix, nous pouvons louer un camion et descendre nous-mêmes dans la métropole pour les vendre. Vous ne tenez plus le couteau par le manche. C'est maintenant nous qui décidons ». Voici un exemple où le numérique permet de réduire les fossés sociaux. Comment ? En réduisant la marge des intermédiaires. Mais ce n'est pas toujours le cas.
  
 
Le monde est constitué du rapport entre les plus faibles et les plus forts. Injustices, petites et grandes, sont monnaie courante. Les nouvelles technologies de la communication, dites "numériques", permettent d'accélérer les mouvements d'informations. Tout va plus vite : les décisions, et aussi l'impact des décisions. Qu'un système d'alerte pour prévenir et communiquer sur l'arrivée d'un tsunami défaille, et des millions de sans abris sont jetés dans la nature... Si les différences sociales ont toujours existé, l'accélération du monde les accentue. On parle désormais de fractures sociales. Les personnes qui ne sont pas alphabétisées numériquement sont laissées pour compte. C'est pour cela que de nombreuses actions citoyennes ont été mises en place afin de lutter contre la fracture numérique. On les regroupe sous le nom de e-inclusion. Elles concernent non seulement les personnes qui ont des handicaps physiques, mais aussi les personnes qui n'ont pas accès à l'information et qui restent bloquées dans les anciens paradigmes : les personnes de régions isolées ou celles qui n'ont pas les moyens financiers d'accéder aux technologies numériques. Et, plus largement, tous ceux qui n'ont pas conscience des enjeux de société soulevés par l'irruption du numérique. Internet et la téléphonie mobile ont permis de réduire les inégalités, notamment en réduisant les intermédiaires dans le commerce.
 
Le monde est constitué du rapport entre les plus faibles et les plus forts. Injustices, petites et grandes, sont monnaie courante. Les nouvelles technologies de la communication, dites "numériques", permettent d'accélérer les mouvements d'informations. Tout va plus vite : les décisions, et aussi l'impact des décisions. Qu'un système d'alerte pour prévenir et communiquer sur l'arrivée d'un tsunami défaille, et des millions de sans abris sont jetés dans la nature... Si les différences sociales ont toujours existé, l'accélération du monde les accentue. On parle désormais de fractures sociales. Les personnes qui ne sont pas alphabétisées numériquement sont laissées pour compte. C'est pour cela que de nombreuses actions citoyennes ont été mises en place afin de lutter contre la fracture numérique. On les regroupe sous le nom de e-inclusion. Elles concernent non seulement les personnes qui ont des handicaps physiques, mais aussi les personnes qui n'ont pas accès à l'information et qui restent bloquées dans les anciens paradigmes : les personnes de régions isolées ou celles qui n'ont pas les moyens financiers d'accéder aux technologies numériques. Et, plus largement, tous ceux qui n'ont pas conscience des enjeux de société soulevés par l'irruption du numérique. Internet et la téléphonie mobile ont permis de réduire les inégalités, notamment en réduisant les intermédiaires dans le commerce.

Version du 15 janvier 2011 à 15:01

Version PDF et imprimée

Dans de nombreuses régions du monde, les commerçants des métropoles régionales s'entendent sur l'achat des récoltes des paysans. Ainsi, lorsqu'un commerçant arrive dans un village avec un camion pour le remplir de la récolte locale, il dit implicitement aux paysans: « vous n'avez pas le choix ! C'est moi qui décide du prix, car je serai le seul à venir dans votre village éloigné pour acheter votre récolte ». Grâce au numérique, les paysans peuvent maintenant lui répondre: « désolé cher commerçant, nous venons de consulter sur le web, et en fait le prix moyen est supérieure si nous allons le vendre nousm-mêmne en ville. Si vous n'acceptez pas notre prix, nous pouvons louer un camion et descendre nous-mêmes dans la métropole pour les vendre. Vous ne tenez plus le couteau par le manche. C'est maintenant nous qui décidons ». Voici un exemple où le numérique permet de réduire les fossés sociaux. Comment ? En réduisant la marge des intermédiaires. Mais ce n'est pas toujours le cas.

Le monde est constitué du rapport entre les plus faibles et les plus forts. Injustices, petites et grandes, sont monnaie courante. Les nouvelles technologies de la communication, dites "numériques", permettent d'accélérer les mouvements d'informations. Tout va plus vite : les décisions, et aussi l'impact des décisions. Qu'un système d'alerte pour prévenir et communiquer sur l'arrivée d'un tsunami défaille, et des millions de sans abris sont jetés dans la nature... Si les différences sociales ont toujours existé, l'accélération du monde les accentue. On parle désormais de fractures sociales. Les personnes qui ne sont pas alphabétisées numériquement sont laissées pour compte. C'est pour cela que de nombreuses actions citoyennes ont été mises en place afin de lutter contre la fracture numérique. On les regroupe sous le nom de e-inclusion. Elles concernent non seulement les personnes qui ont des handicaps physiques, mais aussi les personnes qui n'ont pas accès à l'information et qui restent bloquées dans les anciens paradigmes : les personnes de régions isolées ou celles qui n'ont pas les moyens financiers d'accéder aux technologies numériques. Et, plus largement, tous ceux qui n'ont pas conscience des enjeux de société soulevés par l'irruption du numérique. Internet et la téléphonie mobile ont permis de réduire les inégalités, notamment en réduisant les intermédiaires dans le commerce.

Des milliards de dollars sont en effet investis chaque année par gouvernements et institutions parapubliques (fondations, associations) pour tenter d'éviter un nouveau drame social mondial : la fracture numérique, alias le fossé digital (digital divide en anglais).
 Selon les gouvernements et la plupart des grandes ONG qui gèrent des projets de réduction de la fracture, il s'agit d'une fracture entre connectés et déconnectés, entre internautes réguliers et ponctuels, entre webmasters et analphabéTICs (TIC signifie dans le jargon institutionnel "Technologies de l'Information et de la Communication"). Pour cela, ils font appel à des représentants de la « Société Civile » (PME, associations) et leurs fournissent des ordinateurs. Ainsi, ils facilitent la connexion au réseau Internet, financent quelques cours de Word et d’Explorer, et organisent de nombreuses conférences et discours sur la nécessité de réduire la fracture. En marge, ils font une photo d’enfants et de femmes devant les ordinateurs pour justifier l’usage de l’argent, fournissent des chiffres impressionnants, et parfois organisent un forum sur Internet et un site qui va durer quelques années avant de s’arrêter faute de moyens... Et voilà, hop, le tour est joué, il y a eu un « acte visible de réduction de la fracture numérique ».

Pour justifier leurs démarches, ils utilisent des arguments quantitatifs : il y a autant de téléphones à New-York que dans toute l'Afrique. Un ordinateur coûte au moins 4 ans de salaire moyen au Bangladesh et seulement 1 mois salaire moyen en Angleterre. Une entreprise suisse a accès à autant d'informations stratégiques pour ses affaires chaque jour qu'une entreprise de Bolivie en une année. 

Mais, concrètement, est-ce en livrant des technologies qu’on réduit une fracture sociale ?

Nous l'avons dit: la vraie fracture est sociale. Elle coupe l’humanité entre une minorité qui contrôle les ressources, et une majorité qui les subit, consommateurs involontaires. Mais les mesures pour réduire cette fracture de manière qualitative ne sont pas des mesures visibles dans l’économie de la panique, modèle de gestion dominant en occident.


Difficile d’utiliser l’argent public pour atteindre des objectifs qualitatifs. Les hommes politiques ont besoins de résultats à court terme, de chiffres impressionnants. La fracture est entre ceux qui contrôlent l’information par voie numérique, et ceux qui la subissent. Elle réside entre ceux qui se sentent otages des ordinateurs pour assurer leur avenir professionnel, et ceux qui apprécient ces outils pour devenir plus autonomes dans leur développement général. Elle existe entre les responsables informatiques des grandes organisations et les directions des ces organisations qui ne comprennent pas les enjeux des choix qu’ils doivent faire. Elle se loge enfin entre ceux qui ont compris comment « devenir le média », et ceux qui ne voient dans l’E-communication qu’un système moins cher que la poste. Cette fracture creuse chaque jour plus les inégalités sociales. Si l’électronique dope les dynamiques, il faut s’assurer que nous dopons une dynamique de construction de la planète, et non de destruction de la planète.



Alors, quelles solutions pour réduire la fracture numérique ? http://www.ynternet.org/info/805967

Première étape : devenir un netizen et prendre conscience l'impact de ses actes.

Deuxième étape : s’impliquer dans des CoVi, en fonction de ces centres d’intérêts/CoP.

Mais aussi : développer un référentiel culturel commun basé sur les critères du Libre

Cette solution pour réduire la fracture part des principes suivants:

La particularité de la "Société de l'Information" est son aspect immatériel, multipliable à souhait. L'essentiel dans la communication, c'est la dynamique participative. Voilà pourquoi tout passe d'abord par Internet et non par le téléphone, la radio, la télévision. On ne peut pas prétendre à une expertise dans la Société de l'Information si on n'a pas réalisé son site personnel, si on ne sait pas comment animer un média participatif pour la bonne et simple raison que la légitimité s'acquiert par la pratique dans l'ère numérique.

 Sur ces bases, voici, selon nos expériences, trois points-clés: 

 Éviter les trois pièges de la facilité sur Internet, qui sont: Les cadeaux empoisonnés(ordinateurs, logiciel pseudo-gratuits mais pas libres, cours mal réalisés pour mieux vendre des produits chers, sites web avec de la pub qui vous rendent captifs...) : mieux vaut apprendre à pêcher que de recevoir du poisson. L'attraction de la junk-communication (c'est gratuit, c'est joli, c'est fun) qui vous limite à une position de consommateur sans possibilité d'influencer votre propre destin d'internaute. Les idées toutes faites. Sur Internet, vous changez votre manière de penser. Le mieux est de toujours faire une recherche pour voir qui a pu aborder le même sujet que vous afin de bénéficier des influences précédentes et de construire ensemble, plutôt que de toujours réinventer la roue.



Encart 1

Le saviez vous

Wikipedia permet la collecte et la diffusion des savoirs dans plus de 250 langues (et ? Alphabets.) (pas trouvé...) [apparemment il y a une trentaine d'alphabets dans le monde, mais quelle pertience ? Autant en rester au nombre de langues.]

Définitions

La fracture numérique est une fracture sociale accentuée par les progrès technologiques liés à l'informatique et à Internet. Elle peut être définie comme "l'inégalité dans l'usage et l'accès aux technologies numériques." Cette expression est probablement issue de l'anglais "digital divide"

Socio Digital inclusion : descriptif de ce que c'est Socio digital inclusion ainsi qu'illiteracy (alphabétisation numérique) et fluidité numérique (digital fluency), les différents niveaux de compétences de l'eculture, avec les médiateurs tout en haut et encore les pilotes en disant que ça se fait partout, etc. Comparatif Wikimedia, Debian (chaque fois des développeurs, membres d'un conseil, etc.)


Sources iconographiques

http://www.almin.be/newsletter/pics/almin009-05.gif

http://1.bp.blogspot.com/_TlqOebU2Ank/RbP19iCdnwI/AAAAAAAAAGA/59oIi8TT-fY/s400/fracture-num%C3%A9rique.png

http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/images/web03.gif

http://civitas.blog.tdg.ch/media/01/02/1623193681.jpg

Sources et notes

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fracture_num%C3%A9rique#Probl.C3.A9matiques

Rapport sur la fracture numérique en Suisse, par la CEAT (MM Vodoz, Steiner, etc) : http://www2.unil.ch/cwp/rap_int_pnr51.pdf

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/internet-monde/fracture-numerique.shtml



Version en ligne

Reste à faire

Théo: synthèse

important: de toute façon y a une volonté citoyenne, donc de toute façon ça va dans le bon sens, mais parfois ça frise, voire c'est carrément contre-productif, et souvent ça a un impact faible par rapport aux moyens investis, parce que y a des brides et des déviances involontaires et non anticipées, et ça pose problème

Tableau

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